Archive pour avril 2009

USA Tour / 20 avril : Antelope Canyon & Lake Powell

lundi 20 avril 2009


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La nuit de camping fut nettement plus agréable que celle au Joshua Tree National Park : température beaucoup plus clémente, un vent beaucoup plus léger… et un paysage bien plus beau encore. La vue du Lake Powell en sortant de la tente flatte fort agréablement les mirettes ! Vous vous demandez peut-être comment cela se fait que nous nous sommes endormis au Glen Canyon pour nous réveiller au Lake Powell… Eh bien c’est tout simplement parce que c’est le même endroit ! Le Lake Powell est en réalité l’étendue d’eau qui remplit le Glen Canyon sous l’effet du Glen Canyon Dam, un des multiples barrages qui régulent la circulation du fleuve Colorado dans la zone sud-ouest des Etats-Unis. J’aurai l’occasion de vous en reparler prochainement.

À cette période de l’année, après la fonte des neiges, le canyon est rempli d’eau et ne se visite donc pas vraiment à pied. C’est pour ça qu’il existe une compagnie locale qui assure des visites en bateau, ce que nous avons décidé de tester. Nous avons opté pour une balade de 3 heures environ, dans l’après-midi. Ce qui nous laisse le temps pour aller visiter un “slot canyons” (canyon plus profond que large) très populaire situés non loin de là, vers le sud. Antelope Canyon est en réalité composé de deux circuits, un “lower” et un “upper”, creusés par l’eau et dans lesquels certains passages sont si étroits qu’un humain a du mal à se glisser. Encore une fois, nous avons de la chance : la fin de la matinée est le meilleur moment de la journée pour profiter des meilleurs effets de l’éclairage du soleil.

La visite laisse une impression étrange, un peu comme être dans une prison. Les roches sont de forme arrondie et lisses, un peu comme si un musée d’art contemporain faisait une gigantesque exposition de poteries abstraites, avec une couleur allant de du beige au rose en passant par l’oranger, et on pourrait rester des heures à regarder les rayons du soleil glisser sur les anfractuosités. Les visites ne se font qu’accompagné d’un guide (le notre jouait de la guitare pour contribuer à l’ambiance…), notamment pour prévenir les risques liés aux “flash floods”, ces innondations qui peuvent survenir très rapidement et avec peu de signes avant-coureurs. Pour vous donner une idée, sachez que le 12 août 1997, onze touristes (dont 7 français) sont morts noyés dans ce même canyon, suite à une flash flood… Brrr !

L’après-midi, comme prévu, nous avons pris place à bord du bateau de tourisme qui a fait un large tour sur le Lake Powell, en commençant par le bassin principal, juste derrière le barrage. Le Lake Powell est en réalité un immense réservoir d’eau dont le débit est rigoureusement contrôlé afin de permettre aux contrées environnantes de profiter de l’eau du Colorado sans en subir les inconvénients, et notamment les crues destructrices. C’est pour cette raison que le niveau d’eau varie continuellement au cours de l’année, comme en témoignent les marques blanches sur les falaises.

Inutile de vous dire qu’une telle étendue d’eau calme ne pouvait qu’attirer les plaisanciers, et c’est en toute logique qu’on trouve plusieurs marinas, entre autres ports et activités aqueuses… Ce n’est pas pour rien que le Glen Canyon s’appelle aujourd’hui en réalité “Glen Canyon National Recreation Area” !

Une fois la visite en bateau achevée, nous avons repris la route vers le nord jusqu’à Hatch, une petite ville d’assez haute montagne située non loin de Bryce Canyon, notre prochaine étape.

USA Tour / 19 avril : Navajo Reservation & Glen Canyon

dimanche 19 avril 2009


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Vous l’avez probablement compris en lisant la note précédente, nous nous trouvons actuellement dans la réserve des indiens Navajos, une tribu dont vous avez peut-être entendu parler, notamment à propos de leur langage très complexe, car très imagé, et qui a permis aux alliés de crypter leurs communications durant la seconde guerre mondiale sans risquer de les voir interceptées par les allemands. Mais sachez qu’en plein milieu de cette réserve se trouve une autre réserve, beaucoup plus petite : celle des indiens Hadop… pardon les indiens Hopi.

Les indiens Hopi sont un peuple assez marginal et résolument pacifiste. Le nom “hopi” est d’ailleurs une contraction de “Hopituh Shi-nu-mu”, qui signifie “les pacifistes”. Leur population actuelle s’élève à un peu moins de 7000 âmes et ils sont organisés sous forme de clans rendant chacun hommage à un élément naturel, qui peut être un animal, un végétal, un minéra ou encore une saison. Ce peuple tient à rester fidèle à ses traditions et n’accueille les progrès techniques qu’avec beaucoup de circonspection. En effet, si les jeunes indiens Hopi partent généralement vivre en ville pou y travailler, les générations précédentes préfèrent habiter sur leurs “mesas” (hauts plateaux isolés, un peu comme des montagnes qui auraient été décapitées par un sabre géant). Les maisons y sont construites “comme au bon vieux temps”, et certaines zones n’ont ni l’eau courante ni l’électrécité !

Une petite précision : inutile de chercher des photos de villages ou d’habitants dans la gallerie ci-dessous, les indiens Hopi refusent qu’on filme, qu’on photographie ou même qu’on dessine quoi que ce soit chez eux. En tant que pacifistes, ils acceptent la présence de touristes sur leur territoire, mais ils n’ont pas pour objectif de devenir une attraction, et préfèrent rester tranquilles.

En fin de journée, nous avons repris la route vers le nord, afin d’atteindre le Glen Canyon en début de soirée et d’y camper…

USA Tour / 18 avril : Monument Valley & Navajo National Monument

samedi 18 avril 2009


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Monument Valley est un site que vous avez à coup sûr déjà visité sans le savoir, grâce au cinéma notamment : le décor si unique et typique à la fois de ce site lui permettent de donner un ton “western” saisissant. Il était une fois dans l’Ouest, Indiana Jones et la Dernière Croisade, Retour vers le Futur 3 et 2001 l’Odyssée de l’Espace ne sont que quelques-uns des noms sur la liste des films où des scènes y ont été tournées.

Concrètement, il s’agit d’une plaine désertique parsemée de grosses pierres isolées aux formes très anguleuses. Cet endroit fait partie des terres réservées aux indiens Navajos, qui appellent cette région Tsé Bii’ Ndzisgaii (Vallée des Rochers) et qui en ont bien compris l’intérêt touristique et y organisent des visites dans des 4×4 aménagés. Il est également possible de visiter le site soi-même, à condition de disposer d’un véhicule capable de rouler sur des chemins très caillouteux et sablonneux, et ce sur des des côtes ardues. Au passage, vous noterez en regardant la gallerie de photos que notre GPS embarqué “Neverlost” ne portait pas très bien son nom… ;)

Le circuit aménagé forme une grande boucle faisant le tour des principaux monuments, de façon à pouvoir les admirer (et les photographier) sous tous les angles. Géologiquement, il s’agit d’un ancien haut plateau qui a été complètement érodé, à l’exception de ces quelques buttes plus solides que les autres… Mais quand on se retrouve en face de celles-ci, on ne peut s’empêcher de laisser son imagination vagabonder et y voir des constructions divines, voire extra-terrestres. À noter que là aussi, bien qu’on soit en plein milieu du désert, l’horizon laisse entrevoir des montagnes enneigées… Toujours ce contraste de relief qui nous poursuit !

Une fois Monument Valley visité, le chemin du retour vers Tuba City a été l’occasion de visiter un site beaucoup moins connu : le Navajo National Monument. Très petit en surface, cet endroit est centré autour d’une falaise nommée Kiet Siel et dont la forme creusée de l’intérieur a servi d’abri à une tribu d’indiens Navajo qui s’y sont installés dans les années 1250. Les analyses scientifiques indiquent que l’endroit a été abandonné quelques décennies plus tard, probablement à cause d’une période de forte sécheresse qui a débuté en 1286. Les constructions y sont encore en très bon état et très bien visibles du haut de la falaise où amène l’un des “trails” praticables à pied.

USA Tour / 17 avril : Grand Canyon National Park

vendredi 17 avril 2009


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Ah, ça y est, on commence à attaquer les gros morceaux que vous attendiez sûrement tous avec impatience !

Le Grand Canyon est un des monuments naturels les plus connus des Etats-Unis et du monde, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi : ce site est tout simplement bluffant de démesure, de tranquillité et de majesté. On considère que le Grand Canyon s’étend sur 450km, entre le Lac Powell et le Lac Mead (des lacs dont vous entendrez parler dans les prochaines notes, vous verrez). D’une largeur variant entre 5 et 30km et une profondeur allant de 1300m à plus de 2000m, il a été formé par l’érosion du fleuve Colorado et la variété des couches géologiques qu’il montre raconte l’histoire des Etats-Unis jusqu’à des temps très reculés. Certains endroits du canyon sont des des témoignages d’il y a pas moins de 1,7 milliard d’années !

L’essentiel de la visite du Grand Canyon National Park se fait à pied : un chemin goudronné suit une partie de la rive sud du canyon (south rim). À plusieurs endroits de cette route se trouve des chemins qui descendent plus ou moins bas dans le canyon, certains allant jusqu’au fleuve Colorado. Le problème avec ces “trails” est qu’il est recommandé de prendre deux jours entiers pour les parcourir : un pour descendre, et un autre pour remonter. Nous nous sommes donc contentés de descendre un peu, mais pas trop, histoire d’en voir le plus possible et de pouvoir repartir avant la nuit. Ce fut donc une visite un peu rapide, vu la taille du site, mais néanmoins très profitable. D’autant plus que nous avons eu de la chance : malgré le temps couvert (et neigeux) de la veille, nous avons bénéficié d’une visibilité parfaite qui rendait vraiment bien le gigantisme de la structure.

Le Grand Canyon accueille plus de 4 millions de touristes par an, et on comprend pourquoi : cet endroit est tout simpelement bluffant. Si vous passez dans le sud-ouest des Etats-Unis, il ne faut manquer ce parc sous aucun prétexte !

USA Tour / 16 avril : Route 66 & Grand Canyon Caverns

jeudi 16 avril 2009


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La Route 66, vous en avez sûrement entendu parler. Il s’agit de la première route qui a relié l’est et l’ouest américains, de Santa Monica à Chicago. Mesurant près de 4000km, elle traverse 8 états et bon nombre de petites villes sont nées sur son sillage. Elle n’existe plus officiellement de nos jours, mais elle garde une place prépondérente dans l’esprit de beaucoup d’américains, de par sa valeur historique et son intérêt touristique.

En chemin en direction du Grand Canyon se trouvent les Grand Canyon Caverns, un réseau de cavernes souterraines qui a la particularité d’être entièrement sèche (taux d’humidité proche de zéro). En conséquence, aucune vie ne peut s’y développer et les rares animaux qui s’y aventurent se retrouvent momifiés ! La partie visitable se trouve à 70m de profondeur, et le silence qui y règne est absolu. Ces cavernes s’étendent sur 60 miles de longueur, longueur qui a été déduite non pas par exploration, mais en utilisant des fumigènes colorés. Il a ainsi été découvert que l’air qui y circule provient directement… du Grand Canyon !

Plus curieux encore : les Grand Canyon Caverns ont servi d’abri antiatomique à l’époque de la guerre froide, et de nombreux barils de biscuits et d’eau douce y ont été stockés… et ils y sont toujours, faute d’un quelconque intérêt à faire l’effort de les remonter à la surface !

Petit détail pittoresque : la quasi-totalité de cette a accueilli un invité pour le moins inattendu : la neige ! Eh oui, à la mi-avril, dans le désert de l’Arizona, il peut neiger… Je peux vous assurer que voir un manteau blanc se former sur le sable et les cailloux d’un paysage sans la moindre montagne, c’est inhabituel, et ça renforce l’impression de contraste déjà ressentie en haut du Mount San Jacinto !

USA Tour / 15 avril : Joshua Tree National Park

mercredi 15 avril 2009


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Situé au sud de la Californie, le Joshua Tree National Park est une portion de désert d’un peu plus de 3000 km² qui a pour objectif la conservation de nombreux et variés écosystèmes désertiques. Il est à cheval entre deux déserts, au sud le Mojave Desert et au nord le Colorado Desert.

Ce qui frappe immanquablement le touriste qui visite ce parc, c’est la variété des décors. Une plaine désertique pleine de cactus par-ci, des montagnes de gros galets par-là, en passant par de gros rochers en équilibre au milieu de zones boisées. Au bout d’une journée à parcourir les routes qui relient les différents “trails” (parcours pédestres), on a l’impression d’avoir visité un pays tout entier ! Coup de chance imprévu : notre visite tombait pile au début de la période de floraison des cactus, qui ne dure que quelques jours par an, et encore, pas tout les ans…

À noter que c’est dans le Joshua Tree National Park que nous avons passé notre première nuit de camping, et la nature n’a pas hésité à nous rappeler une des réalités implacables du désert : la nuit, il y fait froid ! Malgré le gros pull, il fallait bien s’emmitoufler dans le sac de couchage pour ne pas grelotter… Cela dit, y passer la nuit valait clairement le coup, le coucher de soleil s’étant avéré fort joli et la matinée d’une douceur particulièrement agréable pour débuter la visite touristique… et ça fait quelque chose de savoir qu’on campe dans le désert, tout de même ! ;)

USA Tour / 14 avril : Palm Springs & Mount San Jacinto

mardi 14 avril 2009


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Le Road Trip commence réellement aujourd’hui. Direction l’est, vers le Joshua Tree National Park. Mais en chemin, nous passons par Palm Springs, première grande ville du désert  et le désert de l’Arizona. Elle est notamment connue pour ses quelque 125 (!) parcours de golf et ses nombreux voyages organisés pour ceux qui veulent faire du desert-trekking, entre autre activités.

Mais ce qui nous a le plus intéressés était le Mount San Jacinto, dont le sommet était accessible en quelques minutes grâce au Palm Springs Aerial Tramway, un téléphérique de grande capacité et capable de monter de 800 à 2600m d’altitude en moins de 10 minutes. Au sommet, c’est le choc thermique : alors qu’à Palm Springs la température était d’une trentaine de degrés, nous nous retrouvions dans un paysage où  la neige était présente et tenace…

Bref, nous étions là, tout en haut d’une cime enneigée, à regarder le désert qui s’étendait en contrebas. Une vision assez peu courante, vous en conviendrez. Voilà bien ce qui caractérise les Etats-Unis, outre la démesure : les contrastes saisissants.

USA Tour / 13 avril : UCLA & Uptown

lundi 13 avril 2009


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Vous avez sûrement déjà entendu parler de la célèbre University of California, Los Angeles, le plus souvent via son acronyme UCLA. Il s’agit d’un des campus universitaires les plus vastes des USA (1,7 km²). Comptant pas moins de 163 bâtiments, elle accueille chaque année environ 12 000 étudiants et compte plus de 25 000 employés. Tous les types de disciplines y sont enseignés et objet de recherches, allant des sciences à l’art, avec pas moins de 5 000 projets présentés chaque année.

J’arrête là les chiffres, pour en venir à ce qu’un touriste peut voir : l’architecture du campus. Le moins qu’on puisse dire, c’est que par rapport à des universités françaises comme Jussieu ou La Sorbonne, l’UCLA fait figure à la fois de monument artistique et de référence de modernité. Les bâtiments sont grand, beaux, en bon état, les jardins sont vastes et bien entretenus, et de nombreux agréments comme des statues ou des murets sont là pour le régal des yeux. Malgré les centaines d’étudiants et de professeurs qu’on y croise, on n’a jamais l’impression d’être à l’étroit. Quand je repense à mon école d’ingénieurs qui ne comptait que deux bâtiments et aucun jardin ni aucune cour, ça me fait sourire…

L’après-midi de cette journée a été consacré à visiter les hauteurs de Los Angeles. Mais entre les deux, une petite visite par les beaux quartiers comme Bel-Air et Beverly Hills, situés non loin de l’université, s’imposait. Je n’y ai pas pris beaucoup de photos, les grandes maisons bourgeoises étant généralement bien cachées derrière de grandes haies.

La visite de la partie ouest de Los Angeles, a notamment été l’occasion de découvrir la fameuse Mulholland Drive, route qui suit la crête des Los Angeles Montains et des Hollywood Hills, et offre donc de superbes panoramas des quartiers environnements, notamment Downtown et Hollywood. Cette route dessert des maisons parmi les plus chères au monde, les célébrités du cinéma n’hésitant pas à dépenser des millions pour y vivre… en attendant The Big One ! ;)

Un monument intéressant se situe non loin de cette route, sur le versant sud du Mount Hollywood : le Griffith Observatory. Il était fermé ce jour-là, hélas, mais nous avons néanmoins pu flâner tout autour, histoire d’admirer encore l’effroyable étendue de Los Angeles. S’il y a une chose à retenir de cette ville, c’est bien qu’elle est GRANDE. Du haut des montagnes et des collines centrales, où que vous regardiez, vous pouvez voir la ville à perte de vue. Pour vous donner une idée, sachez qu’il faut pas moins de 20 minutes pour traverser la ville d’est en ouest à 100km/h !

USA Tour / 12 avril : Downtown L.A. & Hollywood

dimanche 12 avril 2009


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Dire que Los Angeles est une grande ville, c’est une lapalissade. L’étendue de la plaine sur laquelle repose la ville fait que cette dernière a pu s’étendre en longueur et en largeur, sans avoir beaucoup recours à la hauteur. C’est ce qui fait que Los Angeles est globalement plate, avec peu de constructions dépassant les 3 ou 4 étages.

Oui mais il y a un quartier qui fait exception : le “downtown”, que le dictionnaire traduit en général par “centre-ville”. Dans le cas de L.A., le rapport de taille entre la ville et son downtown est tellement grand que celui-ci donne plus l’impression de n’être qu’un quartier parmi tant d’autres et non le centre-ville. Seulement voilà : c’est celui qu’on repère le plus facilement, car c’est le seul à disposer de gratte-ciels. Downtown L.A. est en réalité le quartier des affaires de Los Angeles. Il a un certain charme… pour ceux qui aiment les villes tout en hauteur et les centres commerciaux, s’entend !

Autre quartier très prisé des touristes, et même probablement le plus recherché, Hollywood se situe un peu plus loin, au nord-ouest de là. Fondé en 1887, ce quartier prend son essor au début du siècle dernier, grâce à l’installation de multiples studios de cinéma. La multitude des paysages de cette région permettent de tourner un grand nombre de scènes sans avoir à trop déplacer les équipes, ce qui permet à Hollywood de rapidement devenir la capitale mondiale du cinéma. Aujourd’hui, c’est surtout pour l’influence du star-system cinématographique et télévisuel que tant de gens visitent ce quartier. Chacun ses rêves, comme on dit ;)

USA Tour / 11 avril : Universal Studios Hollywood

samedi 11 avril 2009


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Nous sommes samedi 11 avril, et l’essentiel de cette journée a été passée à visiter Universal Studios Hollywood. Ils sont tout de même malins, les gens d’Universal Studio (aujourd’hui connu sous le nom de Universal Pictures) : au milieu des années soixante, ils ont eu l’idée de transformer une partie inutilisée de leur studio de films et de séries TV en parc d’attractions.

Parmi ces attractions se trouve l’incontournable Studio Tour, qui consiste en une visite de différents décors plus ou moins mythiques du grand et du petit écran tels que Jurassic Park, La Momie, La Guerre des Mondes… le petit train parcourt même la désormais fameuse Wisteria Lane de Desperate Housewives, et l’on peut apercevoir, sagement garée sur un parking, la DeLorean de Retour vers le Futur.

Outre le Studio Tour, de nombreuses attractions sont disponibles, plusieurs d’entre elles alliant cinéma en relief avec jeu d’acteurs et effets pyrotechniques pour un résultat réellement saisissant. Ne vous y trompez surtout pas : le fait qu’il n’y ait pas de montagnes russes et de grande roue à Universal Studios Hollywood ne fait pas de ce parc un petit parc. Il faut le voir un peu comme le Futuroscope chez nous… sauf que ce dernier est en train de mourir, alors que Universal bichonne son ex-studio reconverti en centre de loisirs ;)