Archive pour juillet 2009

Mac OS X et la tolérance de panne

mardi 21 juillet 2009

J’ai fait une découverte intéressante, le week-end dernier : Mac OS X gère nativement la tolérance de panne réseau, et en multi-support.

Mékéskidi ? Je vous explique.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’en informatique, n’importe quel composant, matériel ou logiciel, peut défaillir, et donc que n’importe quelle fonction peut s’arrêter de fonctionner. Dans les réseaux informatiques, on vit avec la menace permanente de la coupure au-dessus de sa tête, tant il est vrai que maintenir une connexion avec un équipement distant est un énorme empilage de technologies, matérielles et logicielles. Interopérables, certes, mais pas infaillibles.

Un des mécanismes de protection les plus classiques contre les coupures est appelé “fault tolerance”, tolérance de panne. Le principe est assez simple : au lieu d’avoir une connexion réseau, vous en avez deux, une qui fonctionne et l’autre qui est en sommeil. Si la première s’arrête de fonctionner, la seconde le détecte et reprend sa fonction, de façon la plus transparente possible, l’idéal étant de ne perturber aucune des fonctions réseau votre équipement. Enfin, lorsque la connexion primaire est rétablie, la secondair lui rend la main, et tout reprend comme avant. On appelle ça un système actif-passif, car il y a toujours un accès qui fonctionne, et l’autre qui est en attente de prendre le relais.

Il existe également des systèmes dits à répartition de charge (les deux accès sont actifs en même temps et se partagent le travail), mais les points essentiels dans la tolérance de panne sont :
– une liaison de données qui fonctionne tant qu’il reste au moins une connexion active ;
– un traitement automatisé des changements de situation ;
– un maintien des opérations en cours quand un lien est rompu.

Dit comme ça, ça peut avoir l’air simple, mais techniquement ça ne l’est pas du tout. Dans les réseaux modernes, tout se base sur les adresses IP, et cet identifiant se doit d’être unique sur le réseau. La tolérance de panne, c’est un peu comme lorsque vous partez en vacances et que vous voudriez que votre voisin reçoive votre courrier : ça paraît simple sur le papier, mais allez expliquer ça à la poste… elle voit une adresse sur une enveloppe, hors de question de le mettre dans une autre boîte aux lettres !

Pour que la tolérance de panne fonctionne, votre équipement doit donc avoir deux connexions au réseau, et qu’elles partagent une même adresse IP. Là encore, ça peut paraître évident sur le papier, mais allez attribuer la même adresse IP à votre carte Ethernet, et à votre carte WiFi sous Windows, et vous vous ferez jeter direct. Pour mettre en place un accès double, il faut intervenir au niveau du pilote des cartes réseau, ce qui suppose d’avoir deux modèles identiques, ou du moins provenant du même constructeur. Et ça, c’est plutôt difficile à mettre en place sur un portable…

Mais à présent, si vous êtes un mac-user, faites l’expérience : dans un réseau accessible via Ethernet ou WiFi au choix, affectez votre IP actuelle aux deux interfaces. En fonction de l’ordre défini dans les réglages, c’est la plus prioritaire des deux qui répondra. Maintenant désactivez-là (en débranchant le câble internet ou en coupant l’accès Airport, selon le cas) : miracle, votre liaison est toujours effective. Vous venez de mettre en place un accès réseau à tolérance de panne, et qui plus est en utilisant deux supports complètement différents : un câble ethernet et des ondes WiFi !

Il faudra que je fasse des tests plus poussés, notamment pour m’assurer de la continuité des opérations réseau en cours au moment de couper, mais à première vue c’est une fonctionnalité très intéressante. Et si vous vous demandez à quoi ça peut servir, il suffit d’imaginer. Par exemple, vous êtes en train de faire une grosse copie de fichiers via ethernet, mais vous êtes obligés de déplacer votre ordinateur à un endroit où le câble ne peut pas suivre… Plus généralement, garder la même adresse IP quel que soit le média utilisé est intéressant lorsqu’on utilise un serveur auquel d’autres personnes se connectent. Et puis, on peut très bien aussi vouloir garantir un accès fiable en joignant ainsi l’interface Ethernet native avec un adaptateur Ethernet-USB.

…Et puis bon, ça donne une touche “geek” aux Macs, aussi. Ben oui.

Mission accomplie (burp)

lundi 13 juillet 2009

“Et toi, où tu vas pendant le pont du 14 juillet ?”

À cette question, je réponds que j’ai prévu de ne pas bouger spécialement, juste une ou deux sorties normales prévues, deux séances de sport, une demi-journée de lessive-ménage-aspi-rangement, de la musique, du blogging (comme vous avez pu le voir hier), du jeu vidéo, du bouquinage, et de la tambouille. Même que question tambouille, je m’étais fixé un objectif plutôt ambitieux pour inaugurer une acquisition toute récente.

Comme il n’est pas courant que je sois aussi satisfait du résultat obtenu par un tout premier essai, je ne résiste pas à l’envie de vous le présenter en image :

Miam :d

Les connaisseurs ne manqueront pas de saisir la portée gastronomique de ce succès.

Nota : une fois n’est pas coutume, cette fois-ci le pot de Nut’ n’a été que figurant.

USA Tour 2009 : l’heure du bilan

dimanche 12 juillet 2009

And voilà, le USA Tour 2009 de Celeri s’est terminé il y a de cela deux mois, mais j’achève tout juste la publication de quelques photos accompagnées des notes que j’ai prises au fur et à mesure. Ouf !

Si on devait résumer le voyage qui a inauguré la nouvelle rubrique “Pérégrinations” de ce blog en quelques caractéristiques, on pourrait relever :
– un parcours d’un peu plus de 5300 kilomètres en voiture (4300 de voyage, 1000 de déplacements divers) à travers quatre états (Californie, Arizona, Utah et Nevada) ;
– une visite de trois des plus grandes villes américaines (Los Angeles, Las Vegas et San Francisco)
– 7 parcs naturels parcourus : Joshua Tree, Grand Canyon, Bryce Canyon, Zion, Death Valley, Sequoia et Yosemite ;
– plus de 6000 photos prises et une cinquantaine de vidéos enregistrées, pour environ 20 Go de données brutes à trier, organiser avant publication ;
– une bonne dizaine de fast-food inconnus chez nous expérimentés (mais PAS de McDo… étonnant, non ?) ;
– 27 jours, dont 16 consacrés à la visite d’un site, 6 majoritairement passés en voiture, 3 de “in town”… et 2 jours de loisirs ;
– 5 nuits en camping, 9 en auberge de jeunesse, 12 en motel… et 2 en hôtel de luxe à Las Vegas ;
– zéro temps mort !

J’espère que ces quelques billets un peu différents des autres vous auront plu, ils manifestent d’une bonne partie de ce qu’il me reste de ce voyage vraiment très intéressant. Un grand merci à mes amis-organisateurs sur place et à tous ceux qui ont suivi mon parcours ici-même !

Ce blog va pouvoir reprendre son cours normal à partir de maintenant… À bientôt !


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