Microsoft : l’attentat à l’oeuf piégé
An Emperor learn from his apprentice can, oeuf corse !
Les détracteurs de Microsoft sont de plus en plus nombreux au fil des mois, ce n’est pas vraiment une nouvelle. Les coups d’éclats contre cette société, en revanche, ne sont pas fréquents, même s’il faut reconnaître aux responsables de cette dernière une capacité non négligeable de créer l’événement par eux-mêmes. Il y a quand même eu le succès de l’opération commando de Noël Godin, alias l’entarteur, en 1998 à Paris, dont les images avaient fait le tour du monde en un rien de temps.
Avant-hier, dix ans plus tard donc, c’est à l’université de Corvinus à Budapest qu’a eu lieu une sauvage agression sur la personne de Steve Ballmer, actuel chef de Microsoft. Durant une conférence donnée par ce dernier, un des auditeurs a pris la parole pour réclamer à la firme de rendre les milliards de dollars “volés” aux contribuables hongrois avant de lui lancer trois oeufs sans autre forme de procès.
Je me doute que cette histoire, vous l’avez probablement déjà vue passer plusieurs fois sur des sites de news, et je n’en aurais pas fait un billet s’il n’y avait eu cet autre événement : le lendemain, Bill Gates faisait une apparition par projection holographique devant environ 400 personnes.
Doit-on en conclure que la leçon de la veille avait été retenue ? En effet, difficile d’atteindre ou même de perturber un hologramme récitant un speech enregistré à l’avance…
Enfin, une petite news à propos de Google, histoire d’équilibrer un peu. Apparemment, la firme au nom extensible vient d’ouvrir une nouvelle application nommée Google Health, qui permet de créer et maintenir un dossier médical en ligne. Le cyber-patient peut alors être mis en relation avec des médecins et autres services de santé aptes à répondre à ses tracas, et ce en toute discrétion, comme le garantissent ses concepteurs.
Ce n’est pas pour jouer les parano (ou si peu), mais compte tenu de ce qu’on connaît de la philosophie de Google et de la dure réalité spamesque de l’internet, je me permets de déconseiller aux futurs utilisateurs de ce service de mentionner des problèmes comme “impuissance”, “hypotrophie pénienne” ou “éjaculation précoce”.
22 mai 2008 à 0h49
Hum, je trouve que ce Google Health… Pue un peu. Ca devient vraiment trop. A quand le Google-Casier-Judiciaire ?