USA Tour / 26 avril : Death Valley
La mort lui va si bien…
Quelque part sur la frontière entre la Californie et le Nevada se trouve le plus grand parc national des USA (hors Alaska). Celui-ci se présente sous la forme d’une zone désertique nommée “Death Valley”, c’est à dire la Vallée de la Mort. Derrière ce nom très poétique se cache en réalité l’endroit sec le plus bas des USA : on y atteint les -80m, c’est à dire 80m au-dessous du niveau des océans.
Normalement, des endroits aussi bas sont remplis d’eau (et on parle alors de lacs), mais Death Valley est une cuvette entourée de montagnes qui n’offre aucun contact avec la mer, et dont les conditions sont tellement désertiques que toute l’eau s’évapore avant la pluie suivante. On en retrouve juste un tout petit peu au fond du bassin (cf. photo), qui ne s’évapore pas car… trop salée à cause de l’érosion et du ruissellement.Death Valley est également connue pour détenir le record de la température la plus élevée dans l’hémisphère nord (56,7° en 1913) !
Vous y êtes maintenant habitué, comme pour les autres parcs nationaux américains, ce qui est le plus saisissant est le contraste entre les régions. En l’ocurrence, des collines rocailleuses par-ci, des dunes de sable par-là, des montagnes aux extrémités, des plateaux de sel et de sédiments en plein milieu… Un parc réellement unique qui résume à lui tout seul ce que le mot “désert” peut recouvrir ! Les lieux intéressants sont très nombreux, et nous n’avons pu en visiter réellement que quelques-uns en l’espace d’une journée : Furnace Creek, Zabriskie Point, Golden Canyon, Dante’s View, Badwater, Artist’s Palette, et les Sand Dunes… ce qui est déjà conséquent !
Nous avons choisi de parcourir le trail reliant Zabriskie Point au Golden Canyon en fin de matinée pour ne pas avoir trop chaud, et nous avons clairement bien fait : le soleil tapait déjà plutôt fort et nos réserves d’eau se sont vites révélées indispensables. Le côté pittoresque, les structures d’accueil et l’emplacement géographique de Death Valley ne doivent jamais faire oublier au touriste avisé qu’il se trouve quand même dans un vrai désert et qu’il doit donc s’équiper en conséquence tout en ne surestimant pas ses capacités.