Bugs historiques
Même dix ans après, on n’en rigole pas forcément.
Article intéressant et pittoresque chez Wired : les 10 bugs les plus terribles de toute l’histoire du logiciel.
Le tout premier “bug” a été découvert et consigné en 1947 : il s’agissait à l’époque d’un insecte qui s’était retrouvé dans les circuits du Mark-1, l’ordinateur de Harvard. Par la suite, le terme a été conservé mais pour désigner plus généralement un disfonctionnement dans un logiciel, généralement dû à une une erreur de programmation.
Problème avec la technologie moderne : le logiciel a pris sa place partout, y compris dans les éléments les plus critiques de nos sociétés, comme la santé, l’énergie, les transports, etc. Certains bugs ont donc, logiquement, eu des répercussions énormes en temps, en argent, voire en vies humaines.
Dans cet article, on apprend par exemple comment de tels bugs ont fait rater le premier décollage d’Ariane 5 (1996), fait exploser – volontairement par les services de contre-espionnage américains – un gazoduc russe (1982), et fait mourir une vingtaine de patients en thérapie anticancéreuse par radiations (2000).
Il nous est également racontée l’histoire du plus fameux bug de tous les temps, celui du premier Pentium, qui malgré ses répercussions quasi-négligeables, aura coûté presque 500 millions de dollars à Intel en 1993. Souvenirs, souvenirs… “Savez-vous pourquoi il s’appelle Pentium et non 586 ? Parce qu’avec lui, 486+100 a donné 585,996484 !“