2 juin : Amanohashidate, la passerelle sur l’océan

Ce n’est qu’un au revoir, mes frères…

mercredi 2 juin 2010, 17h11

Eh bien voilà, nous sommes arrivés à la dernière étape de ce périple en Asie. Demain je prends l’avion pour regagner la France et la vie de tous les jours dans ses rues sales remplies de gens impolis. Mais afin de quitter le pays sur la meilleure impression possible, il fallait un bouquet final. Et ce bouquet final a bien eu lieu, et il s’est déroulé entre Kinosaki et Osaka. Cet endroit porte un nom : Amanohashidate.

Amanohashidate

Amanohashidate est considéré comme une des troies plus belles vues paysagiques du Japon, les deux autres étant le grand torii flottant de Miyajima (présenté il y a quelques jours ici-même) et la baie de Matsushima. Et faites-moi confiance, il n’est pas exagéré de dire qu’Amanohashidate est une perle dans le domaine de l’esthétisme. En arrivant à la gare, on a très vite accès à un funiculaire (ou à des télésièges, au choix), qui vous emmènent en haut d’une colline d’où on a une superbe vue sur le site.

Amanohashidate

Concrètement, il s’agit d’une dune de plus de 3 kilomètres reliant les deux extrémités de la baie de Miyazu. Cette dune forme un chemin couvert de quelque 7000 pins et permet ainsi une promenade des plus agréables entre les deux parties de la ville. Tout au long de ce chemin, on longe deux plages différentes mais toutes deux magnifiques. Et une fois arrivé à l’autre bout, on n’a qu’une envie : faire le trajet en sens inverse !

Amanohashidate

Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour explorer l’autre côté de la baie, hélas, les horaires de train étant assez implacables… J’ai néanmoins pu explorer le temple de Kono, à l’autre bout de la bande, qui n’est pas bien grand, mais reste un bel édifice. De même, le temple de Chionji se situe non loin de la gare, et le meilleur moment pour le visiter est juste avant de franchir le premier pont de la langue de sable. Comme toujours, les japonais honorent la divinité de l’élément caractéristique du lieu où ils se trouvent, et le font avec brio.

Pouf, pouf.

J’espère que ces aventures vous ont plu et qu’elles vous ont donné envie d’aller faire un petit tour au Japon, pays dont chaque région, ville et jusqu’à la plus petite ruelle est emprunte d’une culture à la fois ancestrale et moderne, avec un respect profond pour le travail des aînés, mais aussi pour que les générations présentes et futures puissent continuer à les honorer.

À la prochaine !

2 commentaires pour “2 juin : Amanohashidate, la passerelle sur l’océan”

  1. Nenyx dit :

    Encore une fois des images magnifiques. Mon impression personnelle est que le Japon a une grande diversité de paysages. Quand on pense à la taille de leur population sur leur archipel … J’avais plutôt l’image d’un endroit très urbanisé comme Tokyo, et je ne pensais pas qu’il existait autant de lieux “nature” différents.
    En tout cas un amateur de mangas retrouvera dans toutes ces photos bon nombre de paysages dessinés dans les mangas.

  2. Celeri dit :

    Et c’est encore plus incroyable quand on constate qu’une énorme partie du territoire est occupée par des montagnes, souvent volcaniques et donc guère habitables.
    L’image des zones à forte densité n’est pas fausse du tout : les agglomérations pleines d’immeubles et sans champs sont nombreuses et bien réparties sur tout le territoire. Un exemple frappant : entre Tokyo et Yokohama (au sud-ouest), il y a une bonne quarantaine de kilomètres de ville sans interruption. Un ami qui connait bien ce trajet m’a dit qu’on a pas l’impression de quitter Tokyo…
    Heureusement que ça n’empêche pas des sanctuaires naturels comme Amanohashidate, Kinosaki ou Miyajima d’exister !