30 mai : Shirahama & Koyasan

Deux ryokan différemment pas pareils

dimanche 30 mai 2010, 18h36

La fin du séjour nous a paru le meilleur moment pour essayer quelques ryokan, ces auberges typiquements japonaises qui contrastent des hôtels à l’occidentale par leur confort, la proximité du personnel, et l’agencement des pièces. On trouve notamment des futons à la place des lits, des chaises et tables à ras du sol, et ces portes coulissantes en papier décoré.

Le premier ryokan que nous avons donc essayé est situé à Shirahama, une station balnéaire très courue des japonais qui viennent profiter de ses plages, de ses sources chaudes et de sa vie nocturne. À noter que le sable blanc des plages, très esthétique au demeurant, n’est pas naturel : il est importé d’Australie. Nous ne sommes restés à Shirahama que du soir au matin, mais j’ai néanmoins pu me balader le long de la côte et en prendre quelques photos, dont un panoramique qui a toute ma fierté.

Shirahama

Destination suivante : le Mont Koya (“Koyasan”). Il ne s’agit pas d’une montagne particuière mais plutôt d’une région montagneuse située au sud d’Osaka. Elle est le berceau et le quartier général de la secte bouddhique Shingon qui chapeaute pas moins de 120 temples et une université dédiée aux études religieuses.

Le ryokan dans lequel nous avons séjourné a pour nom Rengejo-in et est géré et tenu par des moines. On pourrait croire que le confort des chambres est spartiate, mais il n’en est rien. Beaucoup plus spacieuses qu’à Shirahama, et avec beaucoup plus de goût, l’auberge de la station balnéaire fait pâle figure à côté. L’ensemble du bâtiment est digne des temples visités un peu partout jusqu’ici, et toujours dans un état impeccable. Le jardin est un régal à regarder, et notamment ses dessins sur graviers très impressionnants.

C’est ici que nous avons eu droit à notre premier kaiseki, c’est à dire cette façon de présenter les repas sur des tables ou des plateaux couverts de petite vaisselle remplie d’un ou deux mini-portions. Religion oblige, menu végétalien pour tout le monde : ni viande, ni poisson, ni oeufs, mais des légumes, des fruits et du tofu à toutes les sauces. Un grand moment, ne serait-ce que pour la présentation visuelle du repas.

Plus d’informations sur Koyasan, avec une visite plus approfondie du site dans la note de demain.

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