I-HS1 (31/12/01) : Voeux et voeux


Je profite de cette première chronique hors-série datée du 31 décembre 2001 pour souhaiter une bonne année à tous les visiteurs qui ont la patience de me lire toutes les deux semaines. Il est encore trop tôt pour vraiment pouvoir m’avancer sur la façon dont est considérée cette chronique bi-mensuelle, mais je suis en mesure d’affirmer qu’elle est lue environ une fois par jour. A moins qu’il ne s’agisse toujours de la même personne, ça semble un début honnête pour une tentative un peu folle lancée il y a maintenant 5 mois.

Bonne année, disais-je, et que 2002 vous apporte tout ce que vous attendez d’une année du troisième millénaire. Pour ma part, si je pouvais souhaiter quelque chose qui ait rapport aux technologies de l’information (pour rester en phase avec mon site web), ce serait que la cyber-connerie disparaîsse. Un voeu irréalisable, allez-vous me dire. En effet, ce serait un peu comme souhaiter la paix dans le monde ou la fin des fanatismes religieux.

Mais je ne peux m’empêcher d’espérer. Je suis persuadé qu’au plus profond de chaque personne existe du respect, de la compréhension, de la présence d’esprit et du bon sens. Et que ces notions-là sont un peu comme les attitudes liées aux hormones : plus ou moins inhibées selon les individus. Concernant les hormones, les progrès de la chimie et de la médecine font qu’on commence à mieux connaître ces inhibiteurs. Mais concernant la connerie, là c’est autre chose. Il semble que le nombre de ces inhibiteurs soit directement et propotionnellement lié au nombre d’individus formant un groupe, mais la démonstration physique reste à démontrer.

Concernant la cyber-connerie, c’est encore une autre histoire. J’en ai parlé à quelques amis webmasters. Eux aussi sont confrontés au même problème. Et curieusement, il semble que plus on essaie de faire un site clair, convivial et agréable, plus on se retrouve avec des spécimens représentatifs de la cyber-connerie. Ce qui suggérerait deux choses. Primo que le fait de l’anticiper ne ferait qu’en augmenter la puissance et deuxio que pour la faire disparaître, il faudrait non pas se mettre à son niveau, mais au contraire essayer de la semer.

Mais ce remède serait-il compatible avec le modèle actuel de l’internet ? Celui qui devient plus commercial et grand public chaque jour ? Celui dont on commence à exiger des fréquentations énormes et des profits ? Sûrement pas… Et même si je n’inscris pas mon site dans cette tendance-là, je sais qu’il va falloir m’y faire : les inhibiteurs de la cyber-connerie sont encore inconnus mais sont visiblement activés par la banalisation du réseau. Celle-là même qui fait que j’ai tout de même plus de visiteurs qu’avant… Et qui, par voie de conséquence, fait que je reçois toujours autant de formulaires et mails débiles.

C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui l’ouverture de la section “Mails débiles” de ma rubrique “Lamentable.com”.

Et bonjour chez vous !