Formationnez-vous, il en restera toujours quelque chose !
(une note de blog, par exemple)
A mes (rares zé éventuels) lecteurs qui se demanderaient pourquoi je n’ai plus posté depuis deux semaines alors que j’étais sur une lancée qui pouvait laisser croire que je faisais enfin de mon blog un vrai blog…
Rassurez-vous, le Celeri-râleur-chronique n’est ni mort, ni boudeur, ni en panne d’ordinateur. Et il n’est pas en vacances non plus. En fait, il n’est PLUS en vacances. Nuance. Mais en fait, ce n’étaient même pas vraiment des vacances, puisque j’étais à un endroit, certes un peu cambroussard, mais avec quand même l’ADSL, un routeur WiFi, et quatre ordinateurs. Bref, pas vraiment d’excuses, mais ce n’est pas grave, hein ?
Venons-en à ce que je fais en ce moment. Car même si je suis de retour, je travaille sans être productif : je suis en formation pour devenir “senior engineer” d’une certaine marque d’équipements réseau. Les connaisseurs savent que ce genre de cursus réserve toujours des surprises. Que ce soit le sujet du cours qui est traité d’une façon inattendue (commerciale pour un ingénieur, par exemple), le niveau qui diffère de celui qu’on veut préparer, le formateur qui ne parle que l’indo-sino-japonanglais, les supports de cours qui ont l’air de parler du cours de la salle d’à côté, on est toujours étonné. La surprise fait partie de la routine, en quelque sorte.
Mais là, je dois avouer que cette semaine, j’ai été saisi par le côté… hum… vraiment original de la formation que j’ai reçue. Par exemple, je suis sûr que quand on vous parle de “salle de formation informatique”, vous pensez à quelque chose comme ça :
Eh bien voilà une photo de ce à quoi votre serviteur a eu droit :
Avouez que la nuance a de quoi saisir. Admirez la disposition des équipements à interconnecter et configurer… et l’agencement des outils de travail des pauvres habitués au luxe que nous sommes, nous les occidentaux. Mais le pire n’était pas tant la place qui manquait, mais les câbles réseau qui étaient prévus en quantité ridicule. Dès le premier TP, il s’est révélé indispensable d’aller piller l’armoire de brassage du bureau (car c’en était un, vous l’aurez deviné). Et le lendemain, un participant, habitant non loin de son bureau, avait eu l’idée salvatrice d’aller y en chercher une bonne vingtaine.
Concernant le formateur, qui est chinois et parle anglais avec un accent assez difficile, il s’avère être quelqu’un de très compétent et de patient. Et c’est heureux car, autre curiosité, la formation en question, en Chine, dure 12 jours (10 de formation, 2 d’examens). Pour nous français, elle a été ramenée à… 5 jours (4+1) ! Inutile de vous dire qu’avec un tel timing, les slides défilent à la vitesse grand V, quand ce ne sont pas des chapitres entiers qui sont purement et simplement “oubliés”. Pour vous donner une idée, on doit passer au plus 1 ou 2 minutes sur des trucs comme ça :
Heureusement, il y a tout de même une bonne nouvelle, dans cette histoire. A ce que j’ai pu comprendre, dans un souci d’égalité des chances (et aussi une apparente nécessité de disposer d’ingénieurs certifiés en France malgré une pénurie évidente de moyens), les examens de certification de demain seront à la hauteur de la formation. Je n’ai pas pu obtenir de détails malgré mes questions, mais j’en ai retenu un assez évocateur “don’t worry, don’t worry”.
Je vous tiendrai au courant des résultats en commentaire si ça vous intéresse. En attendant, j’hésite entre réviser et aller au dodo.
12 novembre 2007 à 9h23
Tiens, j’avais cru laisser un commentaire, mais il n’apparait pas.
Bon, en resume, je suis fan de la salle d’etude, avec son design epoustouflant, notamment pour cacher tout les cables de connexions.
Et tes resultats?
13 novembre 2007 à 17h52
Je viens d’apprendre que la certif était dans la poche… m’enfin un examen au cours duquel on a droit aux bouquins et aux équipements, ainsi que de discuter avec ses compagnons de galère, faut avouer que ce n’est pas l’enfer sur terre…