Une manette dans l’engrenage

lundi 28 mars 2005, 8h59

Il n’y a pas que les brevets logiciels qui font des vilaines blessures à l’image.

La branche jeux vidéo (SCE) de Sony vient, selon Japan Today, d’être reconnue coupable d’avoir violé un brevet sur les manettes vibrantes depuis leur introduction sur le marché.
La somme demandée en réparation est plutôt symbolique : 90,7 millions de dollars, ce qui doit revenir à peu près à 1 dollar par manette vibrante vendue.
Mais ce qui fait plus mal, c’est que la cour a exigé que soient (pour l’instant) retirées de la vente la PlayStation ET la PlayStation 2, ainsi que les manettes “DualShock” et la quarantaine de jeux édités par le groupe et utilisant la fonction vibration.

La PSP, fraîchement sortie aux USA, n’est pas concernée. Heureusement pour Sony car la claque eût été ultime si ç’avait été le cas.

Quand on sait que la société qui a développé le procédé incriminé ne pèse même pas 30 millions de dollars, on se rend compte que Sony a fait un bien mauvais calcul sur la durée de vie de ses consoles… ou un oubli particulièrement énorme.

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