Pekin 2008 : l’ami inattendu était là

Mais que faisaient les autorités à la frontière ?

samedi 16 août 2008, 19h14

Je suppose que bon nombre de mes lecteurs regarde les jeux olympiques de Pékin à la télévision, ces jours-ci. Je suppose également qu’une bonne partie n’a pas manqué la cérémonie d’ouverture mise en oeuvre par le comité olympique chinois, et qu’ils ont été émerveillés par les somptueuses images affichées par leur grand écran plat. Car ce fut un beau spectacle, voui.

Du moins apparemment, car vous me voyez dans l’impossibilité d’être catégorique, obligé que je fus de travailler ce jour-là. Même si je ne suis pas d’un naturel très téléphile, j’ai malgré tout fait appel au net pour regarder quelques morceaux choisis et glaner quelques avis sur la question. La plupart étaient tout à fait d’accord pour encenser la chose, à tel point d’ailleurs que ça finissait par devenir d’une banalité ronflante, et ce malgré les diverses polémiques soulevées par l’événement.

Cependant, il y a un happening qui est passé inaperçu chez les humains normaux mais qui a réussi à me faire sourire. Au milieu de tant de perfection esthétique, le timing est tellement énorme que ça laisse sans voix : au moment même où Li Ning “survolait” le stade olympique pour allumer la grande torche, IL est apparu…

Oh la belle bleue !

En passant, cette image constitue peut-être un bon exemple de test discriminant le geek du non-geek : arriverez-vous à trouver la guest-star que les organisateurs du spectacle auraient sûrement préféré ne pas voir s’inviter ? La réponse doit normalement venir très vite, donc inutile de vous torturer les méninges trop longtemps. On est geek ou on ne l’est pas, après tout.

Pour les uns comme pour les autres, l’histoire nous est rapportée par Gizmodo.

Un commentaire pour “Pekin 2008 : l’ami inattendu était là”

  1. Cousinou dit :

    Cet invité surprise qui s’est montré par la “fenêtre” d’un écran géant n’est-il pas au contraire un invité de “marque” dont le gouvernement chinois aurait bien apprécié la présence ?
    Car, à bien y regarder, cet invité et ce gouvernement partagent au moins deux points communs :
    – un sens de la copie poussé à l’extrême
    – un volonté de dominer le monde (le jour où la chine se réveillera et qu’une armé de chinois bien disciplinés (comme ils l’ont été durant la cérémonie d’ouverture) obérira a un gouvernement leur désignant un territoire à envahir, ce jour-là, le reste de la terre aura une bonne raison de craindre pour sa liberté).

    Alors, vrai-faux amis ou faux-vrais enemis ?