2 juin : Amanohashidate, la passerelle sur l’océan
Ce n’est qu’un au revoir, mes frères…
Eh bien voilà, nous sommes arrivés à la dernière étape de ce périple en Asie. Demain je prends l’avion pour regagner la France et la vie de tous les jours dans ses rues sales remplies de gens impolis. Mais afin de quitter le pays sur la meilleure impression possible, il fallait un bouquet final. Et ce bouquet final a bien eu lieu, et il s’est déroulé entre Kinosaki et Osaka. Cet endroit porte un nom : Amanohashidate.
Amanohashidate est considéré comme une des troies plus belles vues paysagiques du Japon, les deux autres étant le grand torii flottant de Miyajima (présenté il y a quelques jours ici-même) et la baie de Matsushima. Et faites-moi confiance, il n’est pas exagéré de dire qu’Amanohashidate est une perle dans le domaine de l’esthétisme. En arrivant à la gare, on a très vite accès à un funiculaire (ou à des télésièges, au choix), qui vous emmènent en haut d’une colline d’où on a une superbe vue sur le site.
Concrètement, il s’agit d’une dune de plus de 3 kilomètres reliant les deux extrémités de la baie de Miyazu. Cette dune forme un chemin couvert de quelque 7000 pins et permet ainsi une promenade des plus agréables entre les deux parties de la ville. Tout au long de ce chemin, on longe deux plages différentes mais toutes deux magnifiques. Et une fois arrivé à l’autre bout, on n’a qu’une envie : faire le trajet en sens inverse !
Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour explorer l’autre côté de la baie, hélas, les horaires de train étant assez implacables… J’ai néanmoins pu explorer le temple de Kono, à l’autre bout de la bande, qui n’est pas bien grand, mais reste un bel édifice. De même, le temple de Chionji se situe non loin de la gare, et le meilleur moment pour le visiter est juste avant de franchir le premier pont de la langue de sable. Comme toujours, les japonais honorent la divinité de l’élément caractéristique du lieu où ils se trouvent, et le font avec brio.
Pouf, pouf.
J’espère que ces aventures vous ont plu et qu’elles vous ont donné envie d’aller faire un petit tour au Japon, pays dont chaque région, ville et jusqu’à la plus petite ruelle est emprunte d’une culture à la fois ancestrale et moderne, avec un respect profond pour le travail des aînés, mais aussi pour que les générations présentes et futures puissent continuer à les honorer.
À la prochaine !