Archive pour avril 2009

USA Tour / 30 avril : Muir Woods & San Francisco Bay

jeudi 30 avril 2009


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Après une journée réellement passionnante et une nuit plutôt agréable (aucune agression d’un quelconque ursidé à rapporter) dans la vallée du Yosemite, il était temps de reprendre notre route, car nous avions prévu d’être le soir-même à San Francisco, à environ 350 km vers l’ouest.

Avant d’entrer en ville, nous sommes passés par le Muir Woods National Monument, qui est en fait une forêt de séquoïas difficilement accessible et qui a été préservée des défrichements provoqués par l’expansion urbaine. Véritable petite réserve naturelle de 225 hectares, la végétation y est particulièrement abondante grâce au climat chaud et humide qui y règne. La visite est assez rapide car les chemins empruntables sont peu nombreux, mais le spectacle en vaut la peine. On ne se lasse pas des séquoïas géants !

Nous sommes ensuite montés en haut du Mount Tamalpais, un point de vue incontournable des environs, et notamment de la baie de San Francisco. Coup de chance, le ciel était entièrement dégagé (on ne pourrait pas en dire autant par la suite, comme vous le verrez), et la visibilité parfaite. Quel panorama magnifique !

La ville de San Francisco offre deux portes d’entrée royales à tous ceux qui veulent la visiter: le Oakland Bay Bridge à l’est, et le Golden Gate Bridge au nord. Tous deux sont des ponts gigantesques permettant de franchir la baie de San Francisco sans avoir à faire le tour par le sud. Ils datent de la même époque, à savoir le milieu des années 1930, et sont tous deux reconnus, malgré leurs différences, comme de véritables chefs-d’oeuvre d’ingénierie civile de par le monde.

Commençons par le Golden Gate Bridge, emblème mythique de San Francisco. Il s’agit d’un pont suspendu à deux tours dressé au-dessus du détroit du Golden Gate, passage de la baie vers le Pacifique, et relie ainsi la péninsule à la ville de Sausalito. Long de près de deux kilomètres et reconnaissable à sa couleur rouge-orangé, il est ouvert aussi bien aux véhicules motorisés qu’aux vélos ou qu’aux piétons. À son extrémité nord se trouve une ancienne base militaire de DCA qui avait pour mission de prévenir toute attaque japonaise de la baie durant la seconde guerre. Aujourd’hui désaffectée, elle est néanmoins visitable par tout un chacun.

Le Oakland Bay Bridge, ou plus couramment appelé “Bay Bridge” est situé à l’extrémité nord-est de la ville. Partie intégrante de l’Interstate 80, cette passerelle entre San Francisco et Oakland, une des plus grandes villes de Californie, transporte environ 270 000 véhicule par jour, soit un peu moins de un véhicule par seconde sur chacune de ses 10 voies de circulation. Cet ouvrage long de près de 6 kilomètres est composé de deux ponts suspendus joints au niveau de l’île de Yerba Buena. Autre particularité : il dispose de deux étages, chacun d’eux desservant un sens de traffic. Contrairement au Golden Gate Bridge, le Bay Bridge est un pont purement autoroutier que seuls les véhicules à moteur peuvent emprunter, mais les piétons et les vélos peuvent utiliser un système de navettes.

La ville de San Francico sera développée plus en détail dans la prochaine note… stay tuned !

USA Tour / 29 avril : Yosemite National Park

mercredi 29 avril 2009


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Etape suivante, un autre parc naturel ! Eh oui, ça commence à faire beaucoup, mais là il s’agit du dernier de notre parcours. Et comme disent les anglo-saxons : last but not least !

Celui-ci est appelé Yosemite National Park, et englobe la vallée du même nom (à prononcer “yossémiti”). C’est un des plus anciens et des plus vastes du pays (3 079 km²), situé en haute montagne et avec beaucoup de dénivelées, ainsi une diversité de faune et de flore extrêmement grande. La richesse de la vallée lui a d’ailleurs valu d’être reconnue patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1984.

Le parc à proprement parler se situe en plein milieu de la Sierra Nevada, à cheval sur le comté de Mariposa et le comté de Tuolumne. Plusieurs chemins peuvent être empruntés, notamment autour des très hautes cascades qui tombent du haut des plateaux enneigés chaque hiver, ce qui fait que le printemps est le meilleur moment où s’y rendre. Les Yosemite Falls sont un spectacle qu’on ne se lasse pas de regarder, quitte à s’en approcher de très près et être méchamment trempé par la brume qui s’en dégage.

Nous avons ainsi passé tout l’après-midi à explorer le parc, en privilégiant les chemins offrant une bonne vue sur les hautes falaises et leurs cascades, ainsi que sur le plateau central et ses forêts. En fin de journée, nous avons installé les tentes dans le campground de North Pine, un des sites de camping de la vallée du Yosemite. Et là, un constat s’impose : si dans les autres parcs les campgrounds se résument souvent à des aménagements très basiques, au Yosemite Village tout est rigoureusement prévu pour qu’un maximum de touristes puissent y séjourner. La plupart des emplacements ont même un mini-barbecue ! A noter qu’ils ont tous une sorte de coffre-fort dans lequel on est obligé d’enfermer tout ce qui est comestible ou qui dégage une odeur quelconque. Pourquoi ? Comme les ours vivent en liberté dans les environs, il faut éviter d’attirer leur attention… D’ailleurs juste pour votre culture, le site officiel du parc vous explique ce qu’il faut faire en cas de rencontre avec l’un d’eux ! ;)

Voilà qui clôt la dernière note concernant les parcs naturels du sud-ouest des Etats-Unis. Je vous en ai ici présenté 7, auxquels s’ajoutent plusieurs autres sites qui ne sont pas des parcs nationnaux. Tous sont extrêmements intéressants de par leur majesté, leur diversité et leur tranquillité, et je me garderais bien d’en faire un classement. Le Yosemite, pour sa part, nous a semblé mériter plus qu’une seule journée de visite, et nous aurions volontiers tenté un des trails menant en haut des cascades si nous avions eu plus de temps… Fichu planning ! ;)

USA Tour / 28 avril : Sequoia National Park

mardi 28 avril 2009


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Sequoia National Park est un des plus anciens parcs nationaux des USA. Il partage une frontière avec un autre par naturel plus jeune, le Kings Canyon National Park, et la visite touristique classique inclut une portion de chacun d’eux, mais en pratique, ils sont gérés par l’office des parcs nationaux comme une seule entité, logiquement appelée Sequoia and Kings Canyon National Parks.

Ces deux parcs ont chacun leur arbre-gardien, leur séquoïa-doyen, et pour ainsi dire leur mascotte. Sequoia National Park abrite le General Sherman dans la Giant Forest, tandis que le Kings Canyon National Park accueille le General Grant au sein du Grant Grove. Le second mesure 81,5 mètres et est âgé d’environ 1650 ans, ce qui est déjà impressionnant… Mais le General Sherman va au-delà : sa hauteur est de 83,8 mètres et aurait environ 2500 ans, ce qui fait de lui non seulement l’un des plus vieux organismes vivants au monde, mais également le plus volumineux arbre du monde entier !

La plupart des chemins empruntables à pied sont concentrés dans la Giant Forest, qui est parsemée d’un nombre impressionnant de séquoïas plus grands et majestueux les uns que les autres. Les amateurs de promenades en forêt s’y sentent forcément comme autant de poissons dans l’eau, et les autres ne peuvent que qu’apprendre à apprécier un tel calme et une telle solennité. Plusieurs cours d’eau zèbrent cette forêt et les autres, et notamment près du South Fork, le campground le plus près de l’entrée sud du parc, celui où nous avons posé nos tentes. Un environnement qui régale les yeux et les oreilles, mais qui s’est révélé particulièrement froid dès que le soleil s’est couché et jusqu’à ce qu’il reparaisse.

Fait beaucoup moins connu : les cavernes sont très nombreuses sous le sold du Sequoia National Park. Actuellement plus de 240 ont été répertoriées, et plusieurs sont encore découvertes chaque années. Crystal Cave est la seconde plus vaste d’entre elles (5,5 kilomètres d’envergure) et est la seule à être ouverte au public – hélas pas avant la fin du printemps, ce qui ne nous a pas permis de la visiter, alors qu’elle est réputée pour être réellement magnifique et parfaitement conservée… Une raison d’y retourner une prochaine fois ? ;)

USA Tour / 27 avril : La route du sequoïa

lundi 27 avril 2009


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La prochaine étape de notre voyage se situe au nord-ouest : le fameux Sequoia National Park, qui abrite dans ses forêts certains spécimens parmi les plus âgés du mond arbricole. Mais celui-ci se trouvant assez loin et étant plutôt vaste, nous avons prévu de consacrer cette journée-ci au voyage jusque là-bas, de manière à pouvoir y camper et le visiter dès le lendemain matin.

Pour nous y rendre, nous avions deux possibilités : poursuivre vers l’ouest jusqu’à Bakersfield puis prendre la highway 99 pour pouvoir aller le plus vite possible, ou alors emprunter la route montagneuse partant vers le nord un peu plus tôt. C’est cette dernière pour laquelle nous avons opté, et il s’est révélé bon. Même si nous n’avons pas été très vite (6 heures environ pour un peu plus de 300 km), conduire sur ces petites routes à fortes dénivelées, côtoyant plusieurs étendues d’eau et traversant de multiples forêts, fut particulièrement agréable.

Nous sommes arrivés à Sequoia National Park avant la fin de l’après-midi, ce qui nous a permis d’entamer la visite avant la nuit. C’est ainsi que nous avons pu admirer de forts pittoresques panoramas du haut d’une montagne non loin du Pear Lake, ainsi que voir le fameux “Tunnel Log”, un tunnel creusé dans un séquoïa tombé en travers de la Crescent Meadow Road en 1937, non loin du Lodgepole Visitor Center. Une belle entame de visite pour un parc qui regorge encore de beaucoup de surprises…

USA Tour / 26 avril : Death Valley

dimanche 26 avril 2009


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Quelque part sur la frontière entre la Californie et le Nevada se trouve le plus grand parc national des USA (hors Alaska). Celui-ci se présente sous la forme d’une zone désertique nommée “Death Valley”, c’est à dire la Vallée de la Mort. Derrière ce nom très poétique se cache en réalité l’endroit sec le plus bas des USA : on y atteint les -80m, c’est à dire 80m au-dessous du niveau des océans.

Normalement, des endroits aussi bas sont remplis d’eau (et on parle alors de lacs), mais Death Valley est une cuvette entourée de montagnes qui n’offre aucun contact avec la mer, et dont les conditions sont tellement désertiques que toute l’eau s’évapore avant la pluie suivante. On en retrouve juste un tout petit peu au fond du bassin (cf. photo), qui ne s’évapore pas car… trop salée à cause de l’érosion et du ruissellement.Death Valley est également connue pour détenir le record de la température la plus élevée dans l’hémisphère nord (56,7° en 1913) !

Vous y êtes maintenant habitué, comme pour les autres parcs nationaux américains, ce qui est le plus saisissant est le contraste entre les régions. En l’ocurrence, des collines rocailleuses par-ci, des dunes de sable par-là, des montagnes aux extrémités, des plateaux de sel et de sédiments en plein milieu… Un parc réellement unique qui résume à lui tout seul ce que le mot “désert” peut recouvrir ! Les lieux intéressants sont très nombreux, et nous n’avons pu en visiter réellement que quelques-uns en l’espace d’une journée : Furnace Creek, Zabriskie Point, Golden Canyon, Dante’s View, Badwater, Artist’s Palette, et les Sand Dunes… ce qui est déjà conséquent !

Nous avons choisi de parcourir le trail reliant Zabriskie Point au Golden Canyon en fin de matinée pour ne pas avoir trop chaud, et nous avons clairement bien fait : le soleil tapait déjà plutôt fort et nos réserves d’eau se sont vites révélées indispensables. Le côté pittoresque, les structures d’accueil et l’emplacement géographique de Death Valley ne doivent jamais faire oublier au touriste avisé qu’il se trouve quand même dans un vrai désert et qu’il doit donc s’équiper en conséquence tout en ne surestimant pas ses capacités.

USA Tour / 25 avril : Las Vegas & Death Valley

samedi 25 avril 2009


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Cette journée-ci a été l’occasion de poursuivre notre visite des hôtels-casinos, cette fois-ci en allant plus au nord du Strip, le Stratosphere en étant le point culminant – si vous me passez l’expression. Car pour ceux qui ne le connaissent pas, le Stratosphere est un hôtel-casino un peu différent des autres.

En plus des inévitables chambres et des salles de jeu, il est surtout connu pour la Stratosphere Tower, sa tour de quelque 275 mètres de hauteur. Au dernier étage de celle-ci se trouve une grande salle offrant une vue panoramique sur l’ensemble de la ville. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut observer une ville si vaste d’aussi haut et à 360° !

Tout au sommet de la tour, trois attractions attendent les visiteurs friands de sensations fortes. L’une d’entre elles a pour nom The Big Shot et consiste en une tour de chute libre qui fait monter la hauteur totale de la tour à 350 mètres. Inutile de vous dire que se retrouver propulsé à plusieurs “G” vers le haut et se retrouver en chute libre au-dessus d’une haute tour donne une vision particulière de Las Vegas… Un court mais grand moment !

Après avoir déjeuné dans un restaurant où un couple célébrait justement son mariage du jour (on est à Las Vegas, n’oubliez pas !), nous reprenons la route, cette fois-ci avec comme destination la célèbre Vallée de la Mort, région connue pour être la plus chaude des Etats-Unis et qui s’est aussi révélée comme une zone désertique mais particulièrement variée.

Stratosphere - The Big Shot

USA Tour / 24 avril : Las Vegas

vendredi 24 avril 2009


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Ah, Las Vegas… Qui n’en a jamais entendu parler ? Surnommée “Sin City” par bon nombre de citoyens des Etats-Unis, vous avez tous en tête les clichés qu’on entend en permanence à propos de la ville surnommée “Sin City” par bon nombre de citoyens américains, et plus particulièrement ses hôtels-casinos gigantesques où plein de gens jouent soient en espérant devenir riches, soit pour passer le temps, soit pour faire comme tout le monde. Eh bien figurez-vous que tout ça… eh bien c’est vrai, voire pire encore ! Las Vegas est vraiment la ville de l’amusement sans limite et sans gêne, le tout baignant dans une ambiance de fric et de frivololité assez effrayante.

Heureusement, il reste quelques choses intéressantes à y faire, notamment des photos (les hote-casinos sont pour la plupart des chefs d’oeuvre d’architecture et d’ingénierie) et assister aux différents shows dont on voit des pubs partout. Nous avons opté pour le “Tournament Of Kings”, un diner-spectacle présenté par l’hotel “Excalibur” (plutôt cohérent, isn’t it ?), qui s’est révélé être extrêmement bien monté, avec des acteurs-cascadeurs excellents, des effets pirotechniques époustouflifiants… et un très bon repas, de surcroît ! ;)

Autre point important de la vitesse : l’hôtel où nous avons logé est lel Luxor. Situé à l’extrême sud du “Strip”, cette longue avenue autour de laquelle se trouve tous les hôtels-casinos de l’ère moderne, il se présente sous la forme d’une pyramide de 110 mètres comprenant plus de 4400 chambres réparties sur une trentaine d’étages. La chambre que nous avons occupée pendant 2 nuits était spacieuse mais moyennement agencée. Heureusement qu’il y avait le jacuzzi pour donner une touche de ce fameux luxe dont Vegas est l’emblème !

USA Tour / 23 avril : Hoover Dam & Las Vegas

jeudi 23 avril 2009


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Hoover Dam est un site qui tranche radicalement avec les visites précédentes, dans la mesure où il ne s’agit pas d’un monument naturel mais d’une construction humaine. Érigé entre 1931 et 1935, juste après la crise de 29, il constitue une importante clé du développement humain dans le désert du sud-ouest américain. En effet, jusqu’alors, les huits états de cette partie du continent étaient régulièrement soumis aux caprices du fleuve Colorado (eh oui, celui-là même qui a creusé plusieurs des canyons dont j’ai déjà parlé auparavant), à savoir sécheresses redoutables et innondations destructrices. Ils décidèrent donc ensemble de mettre en place une solution de régulation de l’eau qui permettrait à tout un chacun de bénéficier des bienfaits du précieux liquide sans en craindre les dangers, et le projet de multiples barrages le long du fleuve Colorado en était le prinipal outil. Le Boulder Canyon Dam, plus tard nommé Hoover Dam, était le plus grand d’entre eux, et est encore aujourd’hui considéré comme un des plus importants ouvrages d’architecture de l’histoire de l’humanité.

Tout comme le Glen Canyon Dam, le Hoover Dam forme à son côté amont un gigantesque réservoir d’eau, le Lake Mead, lequel s’est très vite transformé en base de loisirs aquatiques. La capacité du réservoir représente l’équivalent d’environ deux ans de la consommation d’eau moyenne des endroits qu’il irrigue, ce qui est réellement gigantesque. Une centrale électrique a été ajoutée au projet de façon à lui permettre d’auto-financer son coût de construction, ce qui fait qu’il est aujourd’hui financièrement rentable en plus des services qu’il rend.

En face du barrage, un pont est en pleine construction : c’est le Hoover Dam Bypass, qui a pour objectif de détourner le trafic routier du barrage. Car oui, actuellement, pour traverser le canyon formé par le fleuve Colorado dans cet endroit, c’est SUR le barrage qu’il faut circuler ! Le détour devrait être achevé en 2010, et vous pouvez voir sur les photos que sa construction avance plutôt bien.

Comme pour la plupart des grands bâtiments américains, il a été conçu dès le départ pour recevoir des visiteurs. Cela permet non seulement de faire entrer quelques revenus, mais surtout de montrer aux gens que leurs impôts sont bien utilisés. C’est pourquoi des visites sont organisées 363 jours par an (sauf Noel et Thanksgiving), avec un semi-matraquage auto-publicitaire aux limites de la propagande… il n’en reste pas moins que c’est un ouvrage vraiment bluffant d’énormité, à l’image de ce qui caractérise le pays : la démesure et la volonté de tout maîtriser, y compris la nature.

En fin d’après-midi, nous avons repris la route vers l’ouest, destination Las Vegas. J’aurai l’occasion de vous en reparler dans les prochaines notes, mais vous pouvez néanmoins en trouver quelques photos dans la gallerie du jour.

USA Tour / 22 avril : Zion National Park

mercredi 22 avril 2009


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Zion National Park est un parc naturel situé près de la frontière entre l’Utah et l’Arizona. Faisant la jonction entre trois région très différentes, le plateau du Colorado, le Grand Bassin et le désert Mojhave. Il en résulte, sur ce site-ci encore, une grande variété des décors et de reliefs. La partie la plus connue du parc est le Zion Canyon (encore un !), long de 24km et creusé par le Virgin River. Autour de cette faille se trouvent plusieurs hauts plateaux et montagnes plus majestueux les uns que les autres et dont les sommets enneigés, en cette fin du mois d’avril, avaient sérieusement entamé leur fonte annuelle.

Cette région a été, tout comme le Bryce Canyon, découverte par les Mormons qui s’y sont installés au milieu du XIXème siècle. En 1909, le gouvernement américain décida d’en faire un parc naturel du nom de Mukuntuweap National Monument, avant de changer ce nom en 1918 en Zion National Park, le précédent étant trop impopulaire. “Zion” est l’écriture anglaise de ce que les francophones appellent “Sion”, qui est le nom hébreu qui signifie refuge ou sanctuaire.

Zion intéresse beaucoup la communauté scientifique, car neuf formations géologiques, représentant 150 millions d’années d’histoire, peuvent y être mises en évidence, grâce à l’érosion causée par la circulation des cours d’eau. En plus de ces derniers, certains chemins permettent de passer juste à côté de mini-cascades qui renforcent l’image paradisiaque de l’endroit, déjà très présente en raison de la grande quantité et diversité de la végétation.

Formations géologiques du Zion National Park

Géographiquement, Zion se trouve à l’ouest du Bryce Canyon et au nord du Grand Canyon. On y accède par l’est ou par le sud, et dans les deux cas on se retrouve à devoir traverser un tunnel étroit à circulation alternée le Mt. Carmel Tunnel. Celui-ci s’étend presque sur 2 kilomètres et n’est éclairé que par quelques ouvertures dans la roche, ce qui rend sa traversée assez stimulante, surtout si on est en début de file.

Vous l’aurez compris, Zion est également un endroit à visiter absolument pour quiconque en a l’occasion. Et comme il se trouve tout près du Grand Canyon et du Bryce Canyon, on aurait vraiment tort de s’en priver !

USA Tour / 21 avril : Bryce Canyon National Park

mardi 21 avril 2009


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Quand on parle de canyons, c’est bien évidemment le Grand Canyon qui vient à l’esprit du quidam. Mais il en est un autre, certes moins populaire, mais qui est fréquemment mentionné comme le plus beau du sol américain : le Bryce Canyon. Et après avoir eu l’opportunité de le visiter, je comprends tout à fait ce point de vue. Pour ce que j’ai pu voir de chacun d’eux, je dirais que si le Grand Canyon est le plus impressionnant de par sa taille et sa majesté, le Bryce Canyon gagne par sa richesse et sa splendeur. À noter qu’il ne s’agit en réalité pas vraiment d’un canyon, mais plus d’un amphithéâtre naturel.

Cette région de fut nommée Bryce Canyon par la petite communauté de Mormons qui y avait élu domicile, à la fin du XIXème siècle, et elle devint le Bryce Canyon National Park en 1928. Il n’est accessible que par une seule route qui le traverse d’est en ouest, mais sa visite s’organise autour d’une route nord-sud qui relie de nombreux trails tous plus intéressants les uns que les autres. Certains longent la falaise de près et offrent une vue spectaculaire sur l’amphithéâtre, d’autres forment des boucles en contrebas, permettant d’approcher un peu les innombrables “hoodoos” qui s’y trouvent et témoignent de l’incessant travail de l’eau sur la pierre.

Les décors sont très variés et très agréables à visiter, surtout qu’à cette période de l’année, on trouve encore un peu de neige par endroits, malgré des conditions météo tout à fait clémentes. En hiver, certains endroits ne peuvent être parcourus que sur raquettes ou sur… ski de fond. Wikipédia offre d’ailleurs une vue panoramique du site en hiver qui parle d’elle-même.

Bryce Canyon est définitivement un site à visiter pour quiconque entreprend un voyage touristique en Californie. La richesse du panorama et la multitude des chemins pédestres praticables en font une expérience hors du commun. Il n’était pas facile d’en repartir avec cette impression de n’en avoir fait guère plus qu’un quart !