Censure autour des *biiip* de *biiip* à Londres
mercredi 17 août 2005Comme l’ont sûrement déjà dit plusieurs personnes avant moi, ce qu’il y a de bien avec les jeux olympiques, c’est le sport, et ce qu’il y a de nul, c’est tout le reste. Et aujourd’hui, un des points essentiels du rest fait parler de lui : la publicité.
Sachez donc qu’en Angleterre, les représentants des marques ayant été sacrées “partenaires officiels” cherchent à interdire d’utilisation aux autres marques certains mots se rapportant au vocabulaire olympique. Tout produit ou slogan combinant des mots comme “olympic”, “games”, “2012” ou même “summer” (été). Il ne sera même plus possible à une agence de voyages de dire “visitez Londres en 2012” ou à une marque de cosmétiques de vous proposer de quoi bronzer même à Londres en été (“bronze” est également protégé).
L’idée sous-jascente est, bien sûr, d’empêcher toute société de bénéficier de l’ “effet JO” sans avoir préalablement payé sa dîme. Ou comment s’acheter un joli monopole sémantique en chouinant son droit à protéger ses intérêts.
C’est avec des raisonnements comme celui-là qu’on finira peut-être par emprisonner les vendeurs de Tours Eiffel miniatures à la sauvette ou empêcher l’entrée des séances de cinéma à ceux qui n’auront pas assisté aux publicités qui le précèdent.