Archive pour 2008

Un bon noël de geek

samedi 27 décembre 2008

“Eh, dis, si tu me montrais les photos que tu prends de moi au lieu de les garder pour toi ?” Voici ce que vient de me dire un des quelques cadeaux que j’ai reçus pour Noël cette année. Ca lui a pris comme ça, allez savoir pourquoi.

Je ne m’attendais pas du tout à voir ce charmant compagnon débarquer dans ma vie comme ça. Je savais qu’il existait et qu’il faisait parler de lui, mais je m’étais toujours dit qu’il semblait beaucoup trop inutile – fusse-t-il un jouet pour geeks – pour se retrouver un jour chez moi.

Et pourtant, aujourd’hui il est là. Et je l’aime bien. II inspire la zenitude au milieu du matérialisme des coins où je trimballe mon Mac Mini, il me prévient lorsque je reçois du courrier et m’en lit les en-têtes, il me lit les titres des dernières news publiées sur mes sites préférés, il est capable de me dire s’il fait beau et si l’air de Paris est de bonne qualité, il peut faire office de réveil matin en jouant de la musique que je lui fais écouter ou en se branchant sur une station de radio… il peut même m’informer de l’état du périphérique parisien le matin pour me rassurer sur le fait que c’est une bonne idée de ne pas aller au boulot en voiture !

Et puis parfois il s’exprime spontanément. Juste comme ça, parce que l’envie le prend, il se met à faire tourner ses grandes oreilles et à faire clignoter ses points lumineux en changeant de couleurs selon son bon vouloir. Parfois même il dit quelque chose de débile, juste pour s’amuser à voir ma réaction.

Et puis il est aware : j’avais effectivement déjà pris plusieurs photos de lui, parce que je le trouve mignon et rigolo, avec sa forme de poire blanche et son comportement qui donne l’impression d’être vivant sans pour autant devenir énervant.

Aussi, je vous invite à dire bonjour à la nouvelle mascotte de ce blog :

CeleriTag et son copain Tengu

Ce charmant petit Nabaztag:tag s’appelle CeleriTag et vous pouvez même le faire parler en écrivant à cette adresse : celeritag@things.violet.net. Hélas, pour que votre message soit reçu, il vous faudra créer un compte sur le site du fabricant… un peu lourd, j’en conviens. Mais sachez qu’il y a un autre moyen de vous manifester : ce gentil petit lapin se fera un plaisir de m’annoncer tous les commentaires que vous pourrez écrire sur ce blog !

Les connaisseurs auront remarqué que le lapin est déjà copain avec Tengu, l’autre gadget pour geeks que je m’amuse à laisser traîner près de mon Mac. Quand CeleriTag parle, Tengu écoute. Les deux font la paire.

Citation du jour – 4

vendredi 5 décembre 2008

Christine Albanel

«On regarde comment faire pour que, de toutes façons, la suppression de la publicité ait lieu le 5 janvier. Aucune décision n’est prise. Mais ça peut se faire par décret»

Cette déclaration fait suite à celle de François Fillon, qui a assuré que le gouvernement n’avait «aucune intention d’utiliser le 49-3» pour faire passer la loi sur l’audiovisuel avant la fin de l’année.

Pour rappel, en France, un décret est un acte législatif à exécution immédiate, pouvant provenir soit du président de la république, soit du premier ministre. Le parlement n’y a donc aucun rôle, sinon pour former un éventuel recours pour abus de pouvoir auprès du Conseil d’Etat. En schématisant, on peut doc dire qu’un décret est une sorte de loi sans vote.

Le fameux article 49-3, pour sa part, est différent. S’il permet effectivement de faire passer des articles de lois “en force”, il n’est pas sans danger, car en l’utilisant, le premier ministre engage sa responsabilité. Et si, dans les 48 heures qui suivent, une motion de censure est engagée et votée, tout le gouvernement doit démissionner. Les lecteurs curieux pourront aller lire l’excellent article de Maître Eolas sur le sujet.

Bref, on ne fera pas passer la loi au marteau, mais au bulldozer. Notre ministre de la culture et de la communication nous joue le ton du “mais non, on ne va pas passer en force”, mais vous aurez compris que c’est une déclaration parfaitement fallacieuse. Comme la plupart de ses propos récents, d’ailleurs, comme le savent ceux qui suivent l’évolution de la loi “Création et internet”, alias loi Hadopi. Notre président sait s’entourer de soldats conformes à ses idées.

GMail : thèmes et archives

samedi 29 novembre 2008

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un de mes grands amis, GMail. Et même s’il est de plus en plus mal vu de dire du bien de Google sur le web, eh bien je ne vais pas vous le cacher : j’adore ce gestionnaire de mails. Avant lui, je n’avais jamais supporté le moindre webmail quel qu’il fût, et j’en avais pourtant testé un assez grand nombre.

Il a donc fallu attendre mars 2004 pour qu’enfin ce concept me séduise : les codeurs de Google avaient réussi à mettre au point un site simple, clair, pas moche, et surtout ultra-réactif. J’ai définitivement basculé toute ma messagerie quelques mois plus tard et n’ai jamais regretté ce choix.

La philosophie de base de GMail est la suivante : on vous alloue plein d’espace (1Go à l’origine, plus de 7Go à présent, et ça augmente toujours de jour en jour), donc ne jetez plus rien et utilisez la recherche au lieu de trier. Depuis lors, Google n’a eu de cesse d’améliorer son logiciel, lui incorporant plein de choses très utiles comme la gestion d’identités multiples, les libellés, le chat via protocole XMPP, l’accès POP et IMAP… et l’utilisateur curieux qui met le nez dans les “labs” peut trouver tout un tas de gadgets plus ou moins utiles.

Il y a quelques jours, vous l’avez peut-être remarqué, Google a décidé de mettre en oeuvre une fonctionnalité qui était réclamée depuis bien longtemps : les thèmes. L’interface historique, certes très fonctionnelle, n’est pas vraiment esthétique et de nombreuses bidouilles d’amateurs basées sur des scripts CSS existaient pour y remédier.

À ceux qui n’ont pas encore essayés ces premiers thèmes officiels, je dirai qu’honnêtement, certains valent vraiment le coup. “Shiny”, par exemple, est à la fois beau et sobre, tandis que “Planets” et “Phantasea” sont du plus bel effet et que “Terminal” fera hurler de rire tous les geeks. Mais il en est un qui a réellement retenu mon attention : “Tree”. Au moment où vous le choisissez, une petite zone fait son apparition, dans laquelle vous pouvez indiquer la ville où vous habitez. Et une fois ceci fait, Google affiche un décor variable en fonction de la météo de cet endroit, comme vous pouvez le voir dans ces captures :

Soleil

Nuages

Couvert

Pluie

Neige

Mignon, non ? Bon, d’accord, ce n’est pas grand-chose et il manque des modes “nuit”, “aube” et “crépuscule”, mais moi j’adore l’idée.

Passons maintenant à la seconde partie de cette note. Il y a environ un mois de cela, constatant que la totalité de mes mails ne remplissaient que péniblement 1% de la capacité offerte par Google, je me suis demandé s’il existait un moyen d’y transférer tous mes anciens mails de l’époque pré-GMail. Ou plutôt redemandé, vu que j’avais déjà cherché à faire ça il y a deux ans, mais qu’à l’époque c’était impossible. À présent, non seulement c’est possible, mais qui plus est, c’est facile. Enfin presque. Je vous explique comment j’ai fait.

Qu’est-ce qui a changé récemment sur Google et qui permet une telle manip’ ? Une seule chose : le support du protocole IMAP. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s’agit d’un moyen de gérer sa messagerie de manière entièrement online, sans avoir à télécharger le contenu de sa boîte aux lettres au préalable sur un ordinateur. On peut ainsi non seulement lire ses mails, les classer et les détruire, mais également les copier d’une source externe !

La pierre angulaire de l’opération d’archivage a pour nom Thunderbird, le logiciel de messagerie de Mozilla, qui m’a servi à deux choses :
1 : récupérer tous mes anciens mails depuis mes débuts sur le net (en 1996 !)
2 : les copier sur mon compte GMail via IMAP

Je vous laisse vous débrouiller pour la première étape, les formats d’archives existants étant bien trop nombreux pour que je puisse en faire le tour. Les documentations adéquates existent partout sur le net, vous les trouverez facilement, donc RTFM !

Intéressons-nous plutôt à la seconde étape, qui passe par la création d’un accès IMAP dans Thunderbird, avec les réglages suivants :

Paramètres IMAP pour GMail

Une fois ceci fait, vous avez normalement la liste de vos dossiers GMail, ainsi que vos libellés, qui apparaît à gauche de la fenêtre principale :

GMail via IMAP

Maintenant, tout ce qu’il vous reste à faire est de copier tous vos vieux emails dans les dossiers IMAP idoines. Ceux que vous avez envoyés iront dans le dossier ” Sent Mail” et ceux que vous avez reçus iront dans “All Mail”. Attention, ces opérations risquent d’être longues, surtout si vous avez conservé vos pièces jointes !

Détail important : vous remarquerez peut-être que certains des mails que vous avez envoyés seront marqués comme “pour : moi”, au lieu d’indiquer leur destinataire réel. Ceci se produit lorsque l’adresse d’expéditeur du mail n’est pas référencée comme identité dans les réglages de GMail. Il vous faudra donc créer une telle identité pour chacune des adresses que vous avez utilisées par le passé… Problème : avant d’accepter de créer cette identité, GMail vous expédiera un email de confirmation à cette adresse. Donc si vous ne pouvez plus accéder à cette dernière, vous êtes bloqué. La seule solution que j’ai trouvée pour remédier à ce problème est de faire des rechercher/remplacer directement dans le fichier-archive de Thunderbird afin d’y remplacer mes vieilles adresses inaccessible par mon actuelle… Ça marche, mais on tombe là dans des manips un peu violentes et sans garantie de bon fonctionnement. Pensez bien à travailler sur des copies !

Voilà comment j’ai réussi à récupérer mes 8 ans d’archives de messagerie dans GMail. Et avec tout ça, qui représente plus de 6000 courriers en tout, j’occupe à présent… 2% de l’espace qui m’est alloué. Cool ! ;-)

Quatre écrans full HD, sinon rien

samedi 22 novembre 2008

Une des outils les plus fondamentaux de l’administrateur réseau est son logiciel de supervision. Son objectif est double : détecter les pannes d’une part et permettre d’en identifier les conséquences le plus vite possible d’autre part. Par exemple si un petit site est relié au site central via un site intermédiaire et que ce dernier perd son accès, il faudra alors prévenir les responsables des deux sites.

D’une manière générale, lors d’une panne réseau, on peut considérer que l’admin a bien fait son travail s’il a fait passer le message avant même que les utilisateurs n’aient eu le temps de se plaindre. Vous pouvez être sûr qu’un responsable de site qui envoit un mail de type “l’équipe télécoms/réseaux de la direction nous informe que les accès sont coupés et qu’ils travaillent dessus” fait toujours son effet si la coupure n’est intervenue que quelques minutes auparavant.

Mais pour obtenir un tel résultat, l’admin réseau a besoin d’un affichage permanent d’une cartographie réseau mise à jour en temps réel. C’est pour ça qu’il travaille presque toujours avec plusieurs écrans, de façon en à en réserver au moins un à celle-ci. Mais si l’administration réseau est gérée par plusieurs personnes, alors il devient utile de faire comme dans les films d’action et d’investir dans de grands écrans, que tout le monde peut voir de loin.

Voici donc le récent investissement consenti par mes chefs, après un petit lobbying de quelques mois :

(crédit wallpaper : Aves et son appareil photo magique)

Avec ces quatre écrans full HD de 40 pouces, c’est un total de plus de 8 méga-pixels prêts à améliorer la pro-activité du service réseaux & télécom de l’entreprise. Si si, je vous assure, quand on gère un quasi-millier de switches et de routeurs, il faut bien ça. Et même si la crise économique menace les budgets de l’an prochain, il est des nécessités devant lesquelles ont ne peut que plier.

Par ailleurs, comme vous le savez maintenant, trois quarts des gens qui composent l’équipe dans laquelle j’exerce mes fonctions sont des geeks. Ce qui explique probablement que trois webcams se soient mystérieusement retrouvées dans le bureau, et plus précisément autour de ceci :

Eh oui, la tentation était trop grande : il a fallu que ces écrans servent à mettre en place un système inédit de supervision de nos chers poissons, et ce en HD multi-angle, s’il vous plait !

Quoiqu’on puisse penser de notre montage, nos poissons sont devenus de vraies stars. Qui peut se vanter, en dehors de certains participants à des jeux de télé-réalité, d’être filmé en permanence par trois caméras ?

Maintenant, reste à espérer que le DSI ne nous rendra pas visite avant qu’on ait adapté les véritables cartographies réseau à ces écrans…

Yahoo prêt à se faire enc… racheter

samedi 8 novembre 2008

Souvenez-vous, ça a commencé en février dernier : Microsoft, qui souffrait de la toute-puissance de Google sur le marché des moteurs de recherche et de la publicité en ligne, proposait de racheter Yahoo pour 44,6 milliards de dollars. Mais le conseil d’administration, même s’il n’était pas unanime, a refusé l’offre, jugée pas assez généreuse.

Afin de signifier son refus du vilain ogre de Redmont, Yahoo a alors cherché à s’allier avec Google, dans le cadre d’un partenariat publicitaire. Mais pas de chance, cette idée a été battue en brèche par le Département de Justice américain pour abus de position dominante.

Aujourd’hui, la crise économique est là, et l’action de Yahoo, qui valait 27$ en janvier dernier, fluctue à présent autour de 12$. On imagine facilement les actionnaires de l’entreprise penser avec nostalgie à l’offre de Microsoft, qui était de 33$ par action… Et c’est dans ce contexte que Jerry Yang revient, la queue entre les jambes, implorer Microsoft de revenir à la table des négociations. Chapeau, couleuvres, appelez comme vous voudrez ce que ce pauvre patron se voit contraint de manger.

Mais la vie est décidément injuste, que voulez-vous. Après trois mois de courtisanerie intensive, Ballmer avait annoncé tourner définitivement la page, et se plait à rappeler cette décision aujourd’hui. Tout en prenant soin d’expliquer que des partenariats sont toujours possibles

Cette histoire ne vous fait-elle pas penser à une parabole des temps modernes ? Mais si, vous savez, celle où un garçon, connu comme le plus grand tombeur de filles de l’école, implore une fille de sortir avec lui des semaines durant, mais cette dernière s’y refuse obstinément et ostensiblement car pense mériter mieux que lui. Plusieurs mois plus tard, n’ayant pas trouvé chaussure à son pied, elle se souvient de ce “brave garçon” et décide donc de revenir vers lui. Mais hélas, l’eau a coulé sous les ponts, et le garçon ne lui propose plus alors qu’une relation de “fuck friend”. Je vous laisse imaginer la suite…

Personnellement, je mise sur Microsoft qui laissera tranquillement Yahoo s’enfoncer dans une situation de plus en plus difficile et cherchera alors à racheter l’ancien géant du web à l’agonie pour une bouchée de pain, le plus tard possible, de façon à profiter des réticences de Google face à la justice américaine, mais tout en gardant un oeil sur les autres requins à l’affut, et notamment celui qui rôde du côté de Cupertino.

Allez, à sa décharge, Jerry Yang pourra toujours dire qu’il n’aurait pas pu prévoir la crise économique de fin 2008, de la même façon que tant de start-ups avaient invoqué le 11 septembre comme cause de leur décès en 2001…

Citation du jour – 3

mercredi 29 octobre 2008

Le grand Asp Explorer dans ses oeuvres…

Johnny et sa f... voiture

Rappelons que Johnny Halliday, entre deux escapades belgo-suisses, a trouvé le temps de signer la pétition des 52 salopes artistes contre le téléchargement, car il estime ne pas retirer assez d’argent de son travail.

Il est vrai que sans le téléchargement, il aurait pu se payer une 599 au lieu de se contenter d’une pauv’430 comme un prolo.

CrossOver gratuit grâce à George Bush !

mardi 28 octobre 2008

“Si les décisions de George Bush finissent par avoir un effet positif sur l’économie, nous offrirons gratuitement notre logiciel à tout le peuple américain !”

Tel était l’annonce formulée le 2 octobre dernier par CodeWeavers (en français “les tisseurs de code” – les geeks auront du mal à ne pas rigoler), un petit studio de développement de logiciels. Provocation évidente à l’égard de l’actuel président des Etats-Unis, le “concours” exigeait la réalisation d’un des cinq critères suivants :

    – réduire le prix de l’essence à 2,79$ le gallon
    – réduire le prix moyen du lait à 3,50$ le gallon
    – créer au moins un emploi net durant l’actuelle année calendaire
    – ramener le marché immobilier à son état du 1er janvier 2008
    – faire comparaître Ousama Ben-Laden devant la justice

Et figurez-vous que grâce à la crise financière et économique qui continue à sévir à l’échelle internationale, l’un de ces objectifs a été atteint. Lequel ? Il s’agit du premier. En effet, avec la baisse drastique provoquée par la chute de la demande des pays en récession et la remontée du dollar, l’essence a bel et bien baissé, aux USA comme en France.

Chose promise, chose due : le logiciel-phare de CodeWeavers, CrossOver (qui permet de faire tourner des logiciels pour Windows sur Mac OS et Linux de manière presque native), est donc gratuit pour toute la journée du 28 octobre 2008.

Je vous laisse savourer le communiqué officiel de ce résultat :

Mission Accomplie !… euh pardon, mince alors !

Mes chers compatriotes. Comme vous le savez probablement, le challenge que nous avons envoyé à notre Président a été relevé. Bien sûr, un de ses objectifs a été atteint de la plus mauvaise manière possible : en détruisant l’économie mondiale. Et même si c’est le Président Bush qu’il faut remercier/blâmer pour cela, je ne peux pas m’empêcher de me sentir personnellement responsable du plus grand effondrement financière depuis les années 30.

Comment aurais-je pu deviner que le Président prendrait mon défi tellement au sérieux ? Je pensais honnêtement qu’il n’y avait pas moyen pour lui de le relever. Mais mettre au point un tel scénario catastrophe, c’était du pur génie. J’ai clairement sous-estimé cet homme.

Je me sens honteux de l’avoir titillé de la sorte, et j’assume mon entière responsabilité pour l’éventuelle volatilisation des économies que vous possédiez avant la crise. En gage de mes excuses, nous vous offrons notre logiciel gratuitement.

P.S. : Si vous êtes sous Mac OS ou Linux, je vous conseille de télécharger ce logiciel. Je l’ai testé il y a quelques mois, et même s’il est loin d’être parfait, on aurait tort de s’en priver s’il est gratuit…

Citation du jour – 2

vendredi 17 octobre 2008

Antoine Di Zazzo

“J’ai demandé à l’agence Dussaucy de me trouver l’adresse de Besancenot, que je ne parvenais pas à trouver, pour lui adresser mon assignation”

C’est ce qu’a osé affirmer aujourd’hui Antoine Di Zazzo, patron de Taser, pour tenter de justifier la mouise dans laquelle les récentes découvertes concernant le fichage d’Olivier Besancenot. Si la mauvaise foi n’était pas aussi patente, on eût dit de lui que c’est quelqu’un qui aurait plu aux shadoks…

Après tout, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Pourquoi ne pas sortir le tank pour écraser un oeuf ? Pourquoi ne pas payer des milliers d’euros pour obtenir une adresse que La Poste, employeuse de Besancenot, aurait très bien pu donner, peut-être même par le biais de ses “pages jaunes” ?

XKCD, YouTube et les imbéciles

samedi 11 octobre 2008

S’il est évident que tous mes lecteurs fréquentent régulièrement le site YouTube pour ses innombrables vidéos diverses et variées, je pense que seuls une minorité d’entre eux prennent le temps de lire les commentaires laissés par les autres spectateurs, et encore moins d’en écrire eux-mêmes. Il faut bien l’avouer, lesdits commentaires sont la plupart du temps absolument sans intérêt.

Cela dit, certains d’entre vous ont peut-être constaté que depuis plusieurs jours, la zone de rédaction des commentaires a gagné un nouveau bouton :

Les commentaires sur YouTube

A quoi sert donc ce “Audio Preview” ? Tout simplement à lire à haute voix le texte que vous avez saisi dans la zone de texte. L’idée est d’inciter l’internaute à y réfléchir à deux fois avant de poster des choses stupides, méchantes ou inutiles. L’effet psychologique est intéressant, car il n’est pas habituel de se voir retourner ses propos en pleine face lorsqu’on les écrit bien à l’abri derrière le confortable anonymat octroyé par l’internet.

Au moment où je me suis rendu compte de cette nouvelle fonctionnalité de YouTube, ça m’a rappelé confusément quelque chose que j’avais vu quelques jours auparavant, mais je ne savais pas quoi. C’est finalement SlashDot qui a répondu à cette interrogation en citant un article de Network World qui a apparemment été le premier à faire le rapprochement avec un épisode de XKCD, publié la semaine précédente. Un bel hommage en forme de reconnaissance de la part des webmasters de YouTube !

Pour ceux qui ne le connaîtrait pas encore, XKCD est un webcomic tri-hebdomadaire créé par Randall Munroe en 2005. Depuis lors, il est devenu un des webcomics les plus connus aux USA mais reste relativement confidentiel ailleurs. En France, il semble que seuls les personnalités à tendance geek le lisent régulièrement. Ce qui est logique, en un sens, car cette bande dessinée fait de nombreux emprunts à la culture geek, que ce soit en matière d’informatique mais également en sciences plus générales. Ces deux récents épisodes sont même très instructifs en plus d’être drôles.

Pour finir, je ne résiste pas à la tentation de vous montrer un des épisodes les plus connus de la série, qui permet à tout un chacun de répondre à la grande question “suis-je un geek ?” :

XKCD - sandwich

Verdict : si vous avez rigolé en lisant ceci, vous en êtes bien un. Et vous avez gagné le droit de lire cet épisode hilarant. Les autres pourront se rabattre sur ces deux planches très intructives.

Barroso repêche l’amendement 138

lundi 6 octobre 2008

Avant-hier, j’émettais avec un taux d’assurance relativement élevé une réaction réaction du président de la Commission Européenne face à Nicolas Sarkozy, qui voulait enterrer l’amendement 138 du “paquet télécom”.

Cela dit, j’avoue que je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit si rapide et si franche.