La crise boursière ne concerne pas tout le monde
samedi 28 juillet 2007Nous sommes fin juillet 2007. Wall Street est en baisse assez sévère depuis maintenant trois jours. Entre autres causes, la principale est probablement la récente crise des “subprime”, ce système d’emprunts immobiliers destinés aux familles à revenus (très) moyens, ainsi que celle des fonds d’investissements (très) spéculatifs dits “hedge funds”. Les grands fleurons de cette bourse boivent la tasse subséquente à une prise de consicence un peu tardive d’une situation pourtant prévisible depuis plusieurs semaines.
Et comme les crises boursières aiment à se propager, les entreprises cotées selon l’indice des valeurs technologiques “Nasdaq” récoltent quelques bonnes baffes qui doivent probablement semer un début de panique dans les conseils d’administration. Comme par exemple chez Cisco où on vient de voter dans l’urgence un plan massif de rachat d’action de 5 milliards de dollars. Bref, toute la province “Nasdaq” est tirée vers le bas par le pays “Wall Street” qui est dans le rouge.
Toute ? Non. Car un village peuplé d’irréductibles pommes résiste encore et toujours au marasme et se gausse d’avoir pu annoncer des résultats en forte hausse juste avant la crise :