Vista, le prescripteur de Mac OS ?
lundi 21 avril 2008Depuis un peu plus d’un an maintenant, j’ai vu bon nombre de personnes “switcher”, c’est à dire abandonner leur PC pour passer au Mac. Sans les forcer ni même les inciter, ça s’est en général fait tout seul, parfois même sans que j’aie connaissance de l’initiative avant sa concrétisation. Un beau jour, comme ça, y’en a marre du Windows qui plante, des logiciels à réinstaller et des virus qui recouvrent l’écran de fenêtres de pub.
Il est assez clair, pour quiconque suit un peu l’actualité informatique, qu’Apple commence à percer dans le grand public. De multiples facteurs (tant marketing que techniques) favorisent cette tendance, mais il en est un qui semble avoir un impact de plus en plus important. Lequel ? Je l’illustre par les propos tenus par mon tout nouveau supérieur hiérarchique qui, ce midi, n’est pas venu déjeuner avec son équipe, et pour cause : il est allé s’acheter un MacBook Pro.
Non, ce n’est pas que mon PC ne marchait plus, mais j’avais besoin d’un portable, et si j’avais acheté un PC, il aurait été sous Vista. Et Vista, franchement, j’ai pas envie de me le traîner.
Et voilà : sans avoir demandé conseil ni même y avoir réfléchi de manière très sérieuse (l’intéressé l’a lui-même reconnu), un fidèle de Windows est passé chez l’ennemi, uniquement parce que la dernière version du système d’exploitation est perçue comme une bouse. Posez-vous la question : vous est-il déjà arrivé de changer de marque de voiture simplement pour une question de tableau de bord ?
Je ne suis pas un éminent spécialiste en marketing, mais je ne pense pas me tromper en affirmant qu’il y a pire qu’un produit qui se vend mal : il y a les produit qui incite à acheter celui du concurrent. Et j’imagine que dans l’industrie, on peut pardonner le premier mais pas le second.