Archive pour juillet 2008

Promenons-nous à Paris (le retour)

dimanche 27 juillet 2008

Un samedi avec du soleil et rien de spécial à faire, un besoin de se dégourdir les jambes atrophiées par l’absence d’activité sportive (il paraît que c’est les vacances scolaires en ce moment) et un beau soleil, voilà qui est largement suffisant pour aller faire une bonne balade à Paris, non ?

Comme vous l’avez peut-être découvert il y a plusieurs mois, j’aime marcher. Et cette fois-ci encore, je n’ai pas lésiné, comme vous pouvez le voir :

Bref, une belle journée… mais quel dommage que j’aie oublié de prendre mon appareil photo en partant. Groumpf.

Petit jeu pour les motivés : quelle distance cela représente-t-il en tout, à votre avis ?

WebApps VS DesktopApps

samedi 19 juillet 2008

L’informatique est, à l’instar de nombreux autres domaines, soumis à des cycles, voire des modes. Aux tout débuts, il n’était pas question d’informatique personnelle, et on se contentait de terminaux reliés à de gros systèmes. Puis sont venus les premiers micro-ordinateurs avec un OS dedans, puis ceux avec un VRAI OS dedans, puis ceux avec un VRAI OS FACILE d’utilisation dedans. L’augmentation continue de la puissance et de la capacité des machines ainsi que l’isolement des machines le net ne s’est démocratisé que vers 1995) ont naturellement favorisé les applications dites “locales” ou “résidentes”, autrement dit installées directement sur l’ordinateur.

Puis avec la généralisation de l’internet et le (chaotique) développement des standards ouverts et de technologies comme AJAX, on a vu apparaître les premières “WebApps” : webmail, bureautique, commerce et jeux en ligne… Ces applications n’ont besoin de rien d’autre que d’un minimum de puissance et d’un navigateur internet relativement à jour pour fonctionner. Comme l’essentiel du boulot se passe sur les serveurs, plus de tracasserie de mise à jours des applications, mais en contrepartie, on devient dépendant de sa connexion internet et les risques liés à la sécurité des données explosent. Charybde ou Scylla ? La peste ou le choléra ? La bourse ou la vie ?

Aujourd’hui, on pourrait croire que les WebApps sont en train de tout ravager, tant il est vrai qu’on parle d’elles. Qui plus est, on arrive à un point où il se vend de tout petits ordinateurs dont les faibles ressources ne laissent pas de doutes quant à leur but : être connectés en permanence et ne plus rien gérer (ou presque) en local. Certaines personnalités du web n’hésitent même plus à considérer qu’un système d’exploitation n’est qu’un amas de drivers permettant de faire tourner un navigateur !

Mais parallèlement, on assiste aussi à un mouvement de convergence, à savoir des tentatives d’intégrer au bureau des applications online. C’est ainsi que sont nés les WebClips chez Apple, les WebChunks chez Microsoft et leur pendant Firefox WebSlices. Ce sont de mini-applications chargées de n’afficher qu’une certaine partie de site internet.

Plus fort encore, Prism, un logiciel édité par Mozilla Labs qui permet d’enrober une application en ligne comme GMail ou FaceBook dans un exécutable local, de manière à le rendre plus performant et mieux intégré au système via des raccourcis-claviers et des barres d’outils personnalisables. Mac OS, en attendant la prochaine mouture de Safari qui devrait proposer la même chose, en a déjà un avatar : Fluid. Je l’ai testé ces derniers jours et même s’il est encore assez limité, on arrive à des résultats assez satisfaisants.

Quelques WebApps reconnaissables...

Cette évolution duale des logiciels est très intéressante, car elle montre à quel point l’informatique est un domaine qui progresse tellement vite qu’il est impossible d’avoir une vision très claire de ce à quoi il ressemblera dans le futur, même proche. L’augmentation constante des capacités matérielles et la démocratisation des interconnexions réseau tirent chacune cette évolution dans un sens, et on se demande finalement si la couverture finira par craquer…

Surimi rage

mercredi 16 juillet 2008

Il a des fois comme ça où le hasard tourne à l’ironie et s’amuse à vous botter les fesses en vous faisant rire. C’est précisément ce qui s’est passé ce soir, alors que je venais de faire mes emplettes et que j’étais tout juste connecté à mon Netvibes, je tombe sur cette bédé de Boulet :

Miam...?

(oui, il faut cliquer, sinon c’est pas drôle)

Et maintenant devinette : à votre avis, qu’y avait-il dans mon cabbas pour ce soir ?

Légende manquante #3

vendredi 11 juillet 2008

(légende manquante)

Lutte contre le dopage aux JO : le gouvernement chinois envisage de transformer les médecins véreux en chandeliers romantiques (sourire en option, bougies vendues séparément)

Comme pour les deux éditions précédentes, tous mes lecteurs sont cordialement invités à participer en proposant une légende rigolote pour la photo proposée. Défoulez-vous !

ROTFLMAO

dimanche 6 juillet 2008

Lu sur BashFR :

Khobbs : fais chier…
Fate : quoi ?
Khobbs : bah j’ai perdu mon pari… :/
Fate : ?
Khobbs : j’avais parié que duke nukem forever sortirait avant ingrid

(en plus c’est trop mignon, j’utilise la balise “b-quote” pour afficher cette quote :D)

Pourquoi la presse online commence à m’énerver

jeudi 3 juillet 2008

Il y a quelques années, quand j’ai commencé à délaisser l’information télévisuelle en faveur de la presse online, ma principale motivation était que je pouvais enfin faire le tri entre les nouvelles comme je l’entendais. Je commençais à en avoir un peu marre de la façon dont étaient organisés les bulletins télévisés, avec cette tendance à noyer ce qui est important ou intéressant entre des couches épaisses de sensationnalisme. Sans parler des “éditions spéciales” en cas de gros événements ou d’élections, particulièrement lourdes et indigestes pour quiconque souhaite avant tout avoir une vision d’ensemble du monde, et non une (fausse) impression d’expertise sur ce qui se passe autour de la raie de ses fesses.

Et puis, c’est aussi cette gouvernance par la peur, qui est de plus en plus évidente, qui m’a fait fuir ces grandes messes de 13 et de 20 heures. Et là, je ne parle pas que de TF1, mais de toutes les chaînes, moyennes ou grandes, spécialisées ou non. Tout est fait pour que la peur s’installe dans le cerveau de chaque spectateur, de façon à le rendre bien réceptif et malléable. Et comme ce sont de vrais professionnels qui s’occupent de ça, on peut leur faire confiance pour se laisser glisser dès qu’on arrête d’être vigilant. Autant prendre de la distance, donc.

Le Web présente l’immense avantage de ne pas être obligé de suivre le flux imposé par ces chaînes, mais de se faire un aperçu rapide des articles, en choisissant ce qu’on veut approfondir. La banalisation des flux RSS et Atom a donné un coup de fouet à cette façon de faire, se révélant ultimement efficace sur des sites-portails personnalisables comme Google IG ou Netvibes.

Hélas, trois fois hélas, même sur le net on assiste maintenant au retour de ces fichues “éditions spéciales” qui rétrécissent notre champ de vision. Voyez vous-même cette capture d’il y a quelques minutes :

Presse unanime... et uniforme

Heureusement, il y a quand même bon nombre de sites informatifs qui savent éviter cet écueil. Et même s’ils se font généralement “récupérer” par cette uniformatisation, d’autres naissent pour les remplacer. L’internet est une machine en constante évolution, et une mise à jour constante de ses souces d’information est le prix à payer pour ne pas se faire rattraper par le mainstream.

Et sinon, vous êtes au courant qu’Ingrid Betancourt a été libérée ?