Clé 3G Orange : petit add-on pour Macophiles
vendredi 5 septembre 2008Souvenez-vous, la semaine dernière, je vous parlais de la clé 3G au format USB que l’opérateur Orange distribue depuis quelques temps pour permettre à nos micro-ordinateurs de se connecter à son réseau UMTS. Je vous y décrivais l’intérêt non négligeable de la chose et que la solution proposée remplissait assez bien sa mission… du moins sous Windows, car je n’avais pas de Mac (assez récent) pour tester l’appareil sur la plate-forme d’Apple.
C’est aujourd’hui chose faite, et je suis en mesure de vous annoncer que le résultat est tout aussi convaincant. Mais cette phrase n’est valable que dans le cas où le bon logiciel a été installé, ce qui n’est pas si évident. Pourquoi ? C’est simple, regardez bien. Entre ces trois pages web, laquelle vous paraît la plus digne de foi quant au fichier à télécharger ?
Premier cas, sur le site officiel d’Orange :
Deuxième cas, toujours sur le site d’Orange :
Enfin troisième cas, sur un blog francophone consacré au web 2.0 qui ne se prend pas trop au sérieux :
…Alors ? Imaginez que vous êtes connectés via un petit modem 56k : sur quel lien cliquez-vous en premier ?
Eh bien figurez-vous que seul le troisième aboutit à une application fonctionnelle (Business Everywhere 1.0) ! Le premier pointe sur une autre version du même logiciel (curieusement numérotée 1.0 elle aussi bien que plus ancienne de quelques jours), tandis que le second permet de télécharger “Connection Manager”, qui est beaucoup plus léger, mais ne parvient pas à prendre le contrôle du matériel. C’est ce qu’on peut appeler un “epic fail” du côté d’Orange, qui se voit ici sauvé par un simple blog… c’est aussi ça, le web 2.0 !
J’en profite pour signaler que j’ai eu des problèmes avec la clé très similaires à ceux observés sur le PC : après avoir perdu le PC ou avoir été branché-débranché deux ou trois fois, le bidule n’est plus reconnu par le logiciel et la seule solution est de redémarrer. Ceci me pousse à croire que le problème ne vient pas de Windows mais de la clé elle-même, finalement.