Archive pour 2009

HADOPI : la claque !

jeudi 9 avril 2009

C’est une énorme surprise que les internautes s’étaient tous résignés à ne plus attendre : la loi anti-piratage de l’UMP, dite “loi HADOPI”, vient d’être rejetée dans son intégralité par l’Assemblée Nationale.

Les annales de la cinquième république semblent indiquer qu’il s’agit d’une situation extrêmement rare, voire carrément unique pour une loi passée en comission mixte paritaire. Mais outre le côté inédit de l’événement, c’est surtout la magistrale baffe adressée à la ministre de la culture, Christine Albanel, et par ricochet à tout le gouvernement et à Nicolas Sarkozy qui a toujours pesé de tout son poids pour  cette loi le plus rapidement possible, n’hésitant pas à déclarer l’urgence de son vote en pleine situation de crise financière, économique et sociale.

Les personnalités de l’UMP, qu’on sent dans un pénible travail de préservation d’image, font tout ce qu’elles peuvent pour n’y voir là que d’un simple contre-temps, Roger Karoutchi venant d’annoncer que la loi serait simplement votée avec quelques semaines de retard, puisque la constitution autorise le Président à demander une seconde lecture. Ceux qui veulent encore croire que le parlement constitue une entité indépendante du gouvernement et des partis politiques apprécieront. L’escalade de la mauvaise foi a d’ores et déjà commencé.

Le secrétaire UMP aux relations avec le parlement a par ailleurs dénoncé “des actes de flibuste” de la gauche, qui consistent à “cacher des parlementaires et à ne les faire entrer dans l’hémicycle qu’une fois le vote appelé pour dénaturer la réalité d’un débat et d’un vote”. Avant d’enrager : “C’est quoi ce jeu ?” Mais dis-moi, Roger, et le jeu qui consiste à faire voter la loi par surprise un soir à 22h quand il n’y a plus que 16 députés dans l’hémicycle (première lecture, jeudi dernier), tout en avançant la date de la comission mixe paritaire et en annulant le vote solennel, c’est quoi ?

De son côté, Jean-François Copé, qui s’est sûrement déjà pris une belle fessée déculottée par Nicolas Sarkozy, a donc annoncé que la nouvelle lecture de la loi HADOPI commencerait le 28 avril prochain. Mais est-il vraiment à même de jouer les grands devins ? La victoire aujourd’hui acquise par l’oppostion ne va faire que redoubler sa promptitude à charger contre cette loi mal ficelée et déjà dépassée technologiquement. Internautes 1, Gouvernement 0, comme on dit.

Sans oublier que le vote du “paquet Télécom”, incluant le fameux “amendement Bono” interdisant à toute entité non-judiciaire de priver un citoyen de l’accès à l’internet, devrait avoir lieu lui aussi fin avril au Parlement Européen… Et du coup, j’ai une pensée (légèrement) compatissante envers une certaine ministre de la culture qui doit commencer à sérieusement se ronger les sangs : celle qui a dû endurer les moqueries de la blogosphère toute entière et soutenir des positions dont la pertinence approchait souvent du zéro absolu pour plaire à son grand (petit) chef risque désormais de sauter pour crime de lèse-majesté parlementaire… Mais qui la regrettera désormais, maintenant qu’elle a perdu sa crédibilité auprès du gouvernement et des majors ?

HADOPI : qu’en retenir ?

samedi 14 mars 2009

Figurez-vous que ça fait plusieurs jours que je cherche à écrire un billet consistent et intéressant sur le projet de loi connu sous le nom de HADOPI, mais sans y arriver. La cause est simple : les excellents articles sur le sujet foisonnent et il me paraît difficile de faire mieux avec mon point de vue de simple utilisateurs – fût-il un vieux de la vieille – du web.

C’est pourquoi, au lieu de chercher à atteindre cet objectif sans doute un peu trop élevé, je vais me contenter de vous indiquer les textes qui m’ont paru les plus pertinents. Je vous en recommande vivement la lecture, pour peu que l’actualité autour de l’internet vous intéresse un minimum :

    >> HADOPI, mon amie, qui es-tu ? (Maître Eolas, 4 mars)
    >> Une loi absurde et scandaleuse (Jacques Attali, 10 mars)
    >> Mon avis (nuancé) sur Hadopi (Tristan Nitot, 12 mars)
    >> HADOPI, mon analyse complète (Daniel Glazmann, 14 mars)

Bonne lecture à tous ! Et n’oubliez pas : gardez-vous de n’accuser que les preneurs de décisions. On a les politiciens, et donc les lois, qu’on mérite !

Victimes du RER : la faute à qui ?

mardi 10 mars 2009

Impossible d’y échapper : depuis dimanche matin, on n’entend parler que de ça. De quoi ? Je fais bien sûr référence à ce petit groupe de supporters de foot (tiens, comme par hasard) qui ont eu la fabuleuse idée de suivre une voie ferrée pour aller rejoindre leur bus à la sortie du stade.

Ce matin, je lisais une mini-interview du grand-père d’une des victimes, et celui-ci disait en substance qu’il attendait les résultats de l’enquête avant de porter plainte. Contre qui ? Il ne le disait pas explicitement, mais on sentait qu’il avait dans le collimateur, pêle-mêle, les responsables du stade, la compagnie de bus, les forces de l’ordre et la SNCF.

Parce qu’il est toujours facile, voire profitable, d’accuser les autres, j’observe que les occasions même les plus indéfendables de victimiser les inconscients sont de plus en plus souvent saisies avec une mauvaise foi qui n’a presque plus honte de s’afficher… quitte à vouloir dédouaner un groupe de 13 personnes, dont des adultes avec leurs enfants, qui ont trouvé qu’emprunter une passerelle de RER sans visibilité ni refuge pour s’écarter de la voie ferrée était une bonne idée.

Je suis de plus en plus effaré par la tendance globale qu’a le monde occidental à favoriser l’irresponsabilité individuelle, quitte à se retrouver à accuser n’importe quelle structure sociale de manquement aux règles de sécurité. Et aujourd’hui, un nouvel élément à charge a été trouvé : la porte grillagée qui était censée protéger l’accès aux rails et surtout au pont ferré traversant la Seine était apparemment mal fermée.

Alors ça y est, le bouc émissaire est tout trouvé : c’est la SNCF qui est responsable du carnage. Vite, préparons-nous à constituer les parties civiles ! Invoquons le fait que si la porte n’était pas fermée, alors c’était forcément une invitation à l’emprunter, et ce sans se demander POURQUOI cette porte faisait partie d’une barrière. Qui sait, la jurisprudence ainsi obtenue permettra peut-être d’innocenter nos futurs petits-enfants lorsqu’ils seront accusés de cambriolage ? Ben oui : “mais m’sieur l’juge, la porte était ouverte, j’avais le droit d’entrer, non ?”

Et dire que tant de français ricanent devant les grands procès à l’américaine… Ils connaissent le même problème, les millions de dollars de dommages et intérêts en prime, mais nous ne sommes pas si loin derrière eux. D’ailleurs ça me rappelle une quote de Bash.org :

The problem with America is stupidity. I’m not saying there should be a capital punishment for stupidity, but why don’t we just take the safety labels off of everything and let the problem solve itself?

Comment hacker sa machine à café

vendredi 27 février 2009

À de rares exceptions près (dont moi), le geek aime le café. Car en plus de lui fournir l’énergie nécessaire pour tenir des heures durant devant l’objet de sa passion, la tasse fait partie des récipients utilisables à une seule main, celle qui reste libre quand l’autre est occupée avec la souris.

Dans un contexte professionnel, comme vous l’avez probablement remarqué, la machine à café n’est pas qu’un simple distributeur de boissons, c’est également un carrefour de l’activité humaine de l’entreprise, un important vecteur de l’information, un passage obligé de la socialisation. Voilà pourquoi le geek-salarié, même s’il aime le café, n’aime pas les machines à café communautaires. Aussi, bien souvent, il a sa propre machine dans son bureau, qui lui fait le café comme il l’aime : à portée de main, avec beaucoup de sucre et sans collègues.

Après cette petite introduction innocente, venons-en à ce nouvelle épisode dans la vie de geek au boulot. Voilà quelques semaines que le bureau dans lequel je sévis a accueilli une machine “Tassimo” d’occasion, pour le plus grand bonheur des compagnons de galère membres d’équipage qui le squattent l’occupent.

Ladite machine fonctionne fort bien, et l’approvisionnement en recharges obéit à une forme de coopérative répressive : celui qui oublie sa capsule dans la machine après utilisation doit apporter une nouvelle boîte de capsules le lendemain. Inutile de vous dire qu’on croule sous les boîtes, ce qui pousse à d’autant plus de consommation. Et face à une sollicitation quasi-permanente des travailleurs du bureau et environnants, la nécessité de la détartrer a fini par s’imposer.

Et là, ce fut le drame : si la procédure de nettoyage est fort simple, elle nécessite l’utilisation d’une cartouche spécifique, que la machine identifie à son code-barre spécifique. Un exemplaire de celle-ci est livré avec la machine neuve, mais la nôtre étant d’occasion, le maudit bout de plastique était perdu depuis belle lurette. Restait donc deux possibilités : financer une nouvelle cartouche moyennant (beaucoup) trop d’euros, et ne pas nettoyer la mécanique.

C’était sans compter sur l’esprit tordu (et radin) des geeks du service : puisqu’on a une photo de la fameuse capsule de nettoyage, pourquoi ne pas re-fabriquer le bon code-barre et le coller sur une cartouche ordinaire ? Hop, aussitôt dit, aussitôt fait… Après avoir scanné en haute résolution celui d’une capsule de café, les diverses épaisseurs de zones noires et blanches ont été ré-ordonnées pour obtenir le bon code-barre. Et miracle, la machine n’y a vu que du feu ! Résultat, le détartrage a pu se faire sans encombre.

On peut penser ce qu’on veut des geeks, mais il faut bien reconnaître que parfois, ils savent nous faire faire des économies. En ces temps de crise, sur fond de restrictions budgétaires et salariales, ce n’est pas à négliger…

Une question que je me pose, pour finir : si on se mettait, mes collègues et moi, à fabriquer des fausses cartouches de détartrage pour machines Tassimo et qu’on les revendait à 2 euros sur eBay ou PriceMinister en tant que “cartouches compatibles Tassimo”, serait-ce assimilable à de la contrefaçon ? Ça rappelle le problème épineux des cartouches d’encre non-officielles : tolérés en France, elles sont régulièrement mis à mal dans d’autres pays, notamment les USA… pour le plus grand malheur des consommateurs, obligés de payer du liquide plus cher, à poids égal, que de l’or ou du caviar !

Ni vidéo ni WiFi au ministère de l’internet

mercredi 4 février 2009

Pour introduire cette note, je vais vous demander un petit peu d’imagination.

Imaginez une famille où les parents n’auraient pas connaissance aux bulletins de notes de leurs enfants…

Imaginez une école où les profs n’auraient pas le droit de chercher à savoir si certains de ses élèves suivent le cours ou non…

Imaginez le patron d’une entreprise dont certains cadres refuseraient de lui parler de leurs activités…

Imaginez un ministère du travail qui ne disposerait pas d’informations économiques relatives aux grosses entreprises…

Peu crédible ? Bon, maintenant imaginez un ministère des nouvelles technologies dont le grand chef n’aurait pas accès au contenu de la plupart des plus grands sites internet du monde entier…

Aussi étonnant que ça puisse paraître, ce dernier cas est véridique. Et tout près de chez vous, qui plus est ! Le Parisien a récemment appris, de la bouche même de l’intéressée, que Nathalie Kosciusko-Morizet, notre ministre du développement de l’économie numérique, n’a pas accès aux “sites qui ont de l’image”. Tout comme son prédécesseur Eric Besson et même le premier Ministre qui contourne le problème grâce à un iPhone, d’ailleurs. Bref, au ministère de l’internet, exit YouTube, DailyMotion, et consorts. Trop de failles logicielles, semble-t-il…

Les responsables de la sécurité informatique du ministère sont-ils incompétents au point de devoir en arriver à un dispositif si stupide ? Allez, on va les aider avec quelques pistes à creuser :
– n’utiliser que des ordinateurs assemblés en France, tournant sous OS et logiciels maison ou libres ;
– ne relier au réseau que des machines virtuelles faciles à “rollbacker” chaque jour ;
– ne donner accès au net que des machines totalement isolées du réseau du ministère…

Mais ce n’est pas tout : pour des raisons de sécurité, il n’y a pas de WiFi sur le site. De sécurité ? Vous voulez dire que c’est parce qu’un réseau sans fil est facile à pirater et donc qu’un méchant pirate pourrait comettre ses méfait à partir d’un réseau sous la responsabilité d’autrui ? N’est-ce pourtant pas un argument que le gouvernement réfute dans son obstination à vouloir couper les abonnements ayant servi à télécharger des fichiers illégalement ?

Nathalie Kosciusko-Morizet a finalement de la chance : elle peut se rendre compte des effets (filtrage et coupure de l’accès) des lois qu’elle soutient qu’on lui demande de soutenir avant même de les avoir fait voter !

Le disquaire qui voudrait ressuciter les DRM

samedi 24 janvier 2009

Dans le monde de la musique, 2008 restera comme l’année de la fin des DRM. Le rejet de ces systèmes de restriction d’usage des fichiers qui n’empoisonnaient la vie que des acheteurs légitimes a certes commencé il y a plusieurs années, et EMI a initié le mouvement côté éditeurs en avril 2007, mais c’est durant l’année passée que les autres majors (Sony, Warner et Universal) ont fini par basculer aux formats non-protégés. Le rideau final a été l’annonce de leur abandon sur l’iTunes Store d’Apple, début janvier dernier.

Aujourd’hui, on peut donc enfin considérer les DRM audio comme morts et enterrés. Ça ne nous garantit pas une amélioration de la production musicale pour autant, bien sûr, mais ça va au moins nous permettre de gérer nos fichiers comme bon nous semble. La paix règne donc à nouveau entre les éditeurs et les utilisateurs…

Mais il y a toujours un cheveu dans la soupe. Figurez-vous qu’un magasin de musique en ligne vient de révéler sa volonté de conserver les DRM malgré leur extinction quasi-totale. Et pourrez-vous deviner le nom de ce village gaulois du protectionnisme stupide ? Microsoft ! Eh oui ! La firme a en effet annoncé, mercredi dernier, le lancement de MSN Mobile Music, un service de musique pour téléphones portables qui fait se demander si ont est déjà le 1er avril. Car en plus de vendre tous les fichiers totalement incopiables sur toute autre machine que celle qui a servi à l’acheter, ces derniers coûtent la bagatelle de 1,50£, soit 1,60€ au cours actuel. Plus cher que partout ailleurs pour des fichiers quasi-inutilisables. Il fallait oser.

Et ça ne s’arrête pas là. Comme si une telle offre n’était pas suffisamment risible, le chef de la division Mobile chez Microsoft UK, Hugh Griffiths, a accordé une interview à PC Pro, et elle vaut vraiment son pesant de cacahuètes. Mais comme je sais qu’une bonne partie de mes lecteurs ne me croiront pas ou auront la flemme de la lire, en voici quelques morceaux choisis (et traduits par votre serviteur).

Alors que les autres disquaires en ligne comme iTunes et Amazon vendent maintenant de la musique sans DRM lisible sur n’importe quel appareil, pourquoi quelqu’un choisirait-il le service MSN Mobile ?

Il doit bien y avoir des gens qui veulent lire leur musique uniquement sur leur téléphone.

Quel est votre message aux consommateurs ? Pourquoi devraient-ils acheter chez vous au lieu d’iTunes ou Amazon ? Qu’avez-vous à offrir de plus que vos concurrents ?

Nous leur disons que s’ils veulent télécharger de la musique, ils en trouveront chez nous. S’ils n’en veulent pas, tant pis.

Si j’achète des chansons par votre service (qui sont donc bloquées sur mon téléphone), que se passera-t-il dans 6 mois, lorsque je changerai de téléphone ?

Eh bien je crois que vous connaissez la réponse à cette question.

Du grand art, vraiment. On sent le responsable à deux doigts de répondre “fuck you” à chaque question mais se retenir in extremis pour arriver à sortir un semblant de réponse. Pauvre Hugh, je compatis – et vous devriez tous en faire autant : ça ne doit pas rendre joyeux de devoir soutenir une sombre daube telle que celle qu’on l’a obligé à lancer sur le marché…

France 2 et l’honnêteté intellectuelle

mercredi 7 janvier 2009

A l’heure où France Télévisions aurait tout intérêt à afficher le plus d’indépendance et d’honnêteté intellectuelle pour rassurer le public avant la réforme demandée par le gouvernement, France 2 vient de faire très très fort.

J’étais en train de zapper quand je suis, bien malgré moi, tombé sur le journal télévisé. Là, j’y entends la fin du passage à propos de la volonté du Président de la République de réformer la procédure pénale, notamment en éliminant le juge d’instruction. Une fois l’article terminé, on passe aux inévitables témoignages. D’abord, un magistrat totalement inconnu qui a droit à quelques secondes pour fustiger la disparition des seuls juges indépendants du pouvoir, puis un avocat qui applaudit à deux mains la réforme annoncée par Nicolas Sarkozy. Un avocat qui a pour nom Thierry Herzog.

Maintenant devinette : de quelle famille Maître Herzog est-il l’avocat depuis des années (fiston, maman et papa itou) ?

Thierry Herzog et son petit protégé

Je note au passage que si les spots de pub ont effectivement été évincés de la programmation des chaînes publiques, les “émissions sponsorisées” demeurent. Vous savez, ces émissions thématiques très courtes qui cachent très mal leur vocation de n’être qu’un prétexte à l’exhibition quotidienne de leur “partenaire”. Bref, comme d’habitude, le gouvernement nous prend pour des imbéciles. Et si vous n’en êtes toujours pas convaincu, attachez vos ceintures, il y a de quoi halluciner.

Zune planté, bonne année !

jeudi 1 janvier 2009

Hier, nous avons tous souhaité à notre entourage une bonne année, chacun à sa façon. Et peut-être avez-vous déjà lu de quelle façon Microsoft l’a fait à l’intention des utilisateurs de Zune. En effet, les modèles de 30 Go ayant été branchés à un ordinateur hier 31 janvier 2008 ont joyeusement planté comme un seul homme, et se sont retrouvés dans l’incapacité de redémarrer.

Ce n’est que vers la fin de la journée que le fabricant de l’appareil a fini par réagir visiblement désemparé par ce bug inattendu. Car le seule correctif qu’ils ont trouvé à ses clients fut… d’attendre le lendemain, à condition que la batterie ait pu se vider entièrement pour forcer l’appareil à s’éteindre complètement.

Le bug semble avoir été identifié comme provenant du driver de l’horloge interne et affecte la façon dont sont gérées les années bisextiles. Il en résulte donc apparemment que les Zune 30 Go refusent de fonctionner le 366ème jour d’une année. On se demande vraiment si certaines équipes de qualité testent les matériels avant de les lancer sur le marché, parfois.

Petite curiosité de cet article de Microsoft en forme de foire aux questions : la VRAIE question importante que j’aurais posée n’y figure pas. Laquelle ? Eh bien tout simplement “que va-t-il se passer le 31 décembre 2012 ?” Les (mal)heureux propriétaires du joujou devront-ils encore se passer de musique ? Microsoft aura-t-il diffusé un patch du firmware pour éviter la répétition de ce désagrément ? Mais peut-être l’éditeur considère-t-il que le modèle 30 Go sera déjà totalement obsolète d’ici-là, aussi…

Je profite de cette note pour souhaiter une bonne année 2009 à mes lecteurs. Qu’elle soit encore meilleure ou moins pire que 2008, à vous de voir… mais n’oubliez pas de l’y aider en y croyant et en y travaillant !