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Universal et la Sacem en concurrence

vendredi 24 août 2007

Que de nouvelles sur le front de la musique en ligne ces derniers temps… Et tout ça dans une désopilante ambiance d’amateurisme, voire d’incapacité totale à organiser correctement les choses.

Jugez plutôt : Deezer.com (ex-BlogMusik) a obtenu, à titre expérimental, l’autorisation de la Sacem de publier, en lecture sans téléchargement, une sélection assez vaste et variée de titres musicaux, mais Universal montre les dents.

La Major, pour sa part, a donné son accord pour que son catalogue soit téléchargeable via l’offre du fournisseur d’accès internet Neuf… mais là, c’est la Sacem qui n’est pas d’accord.

Difficile de savoir à quoi joue tout ce petit monde, mais une chose est sûre : ça ne va pas faire beaucoup avancer la lutte contre le piratage. D’un côté, une offre cantonnée à un seul catalogue et criblée de DRM, de l’autre un site en lecture seule mais dont la récupération des fichiers est facile comme aller fouiller dans le bon dossier de son disque dur, le tout sur fond de guéguerre entre majors et syndicat d’auteurs… Comment le consommateur moyen va-t-il pouvoir discerner ce qui est légal de ce qui ne l’est pas ?

De Robien mon amour

mercredi 22 août 2007

L’attente aura été longue. C’est hier soir, dans l’émission “C dans l’air” sur France 5 (qui a dit “maso” ?) que j’ai entendu de baisse “probable” du marché immobilier dans la bouche d’une personnalité reconnue comme “experte” en économie.

Est-ce là le résultat d’un salutaire, bien que lent, retour à la raison devant la réalité sur le terrain ? Nenni. Il aura fallu cette crise du “subprime” pour qu’enfin les langues se délient. Il aura fallu attendre que la baisse du marché immobilier américain, commencée il y a deux ans maintenant, fasse s’écrouler un pan du marché des crédits US, et provoque un début de crise financière mondiale pour qu’enfin on s’inquiète des prix de l’immobilier en France qui ont perdu tout contact avec la réalité (plus c’est vieux, plus c’est cher… et ça ne choque pas grand-monde).

Ce matin, en explorant un peu le net à ce sujet, je suis tombé sur cette discussion :

Bonjour, j’ai acheté un logement à Carcassonne dans le cadre de la loi de Robien. Le bien m’a été livré en Avril dernier et depuis toujous pas de locataire. Je possede une assurance absence de locataire qui couvre pour l’instant les frais. Mais je suis en train de me rendre compte que le marché locatif sur la région est saturé. J’ai fais confiance au conseiller et je ne me suis pas preoccupée de ça avant l’achat. De plus le package proposé avait l’air bien entendu très interessant.
J’envisage donc de revendre le bien avant que ce ne soit une catastrophe financière pour moi.

Connaissez-vous les plans “De Robien” ? Pour faire court, il s’agit d’un moyen d’inciter les contribuables à investir dans le logement neuf pour le mettre en location, en échange d’une “substantielle” défiscalisation. Le tout est d’arriver à trouver un locataire dans l’année qui suit l’achat. Le but recherché par l’état est clair : financer le logement social grâce peuple français qui adore l’immobilier (mais aussi un peu trop l’épargne), et qui déteste le fisc.

Les avantages ne manquent pas. D’une, le contribuable accepte de donner son argent. De deux, ça fait moins de patrimoine à gérer, et donc de fonctionnaires à entretenir. De trois, ça permet à des entreprises privées de faire des affaires, et c’est toujours bien de faire des cadeaux, surtout quand on est politicien. Et de quatre, si l’affaire tourne mal, le pigeon ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

Pour que le succès soit total, surtout bien faire passer la loi dans un contexte de bulle immobilière savamment entretenu, notamment avec l’aide des médias : non non, l’immobilier ÇA NE PEUT PAS BAISSER, on vous dit !

De la même façon que certains surnomment le Loto “l’impôt sur l’ignorance des mathématiques” ou le tabac “l’impôt sur le danger consenti”, l’état a inventé “l’impôt sur la haine du fisc”. Si vous n’aimez pas donner des sous à l’état, ce n’est pas grave : donnez-en encore plus à des promoteurs ! Financer le logement social directement par le français moyen en lui faisant croire qu’il va pouvoir s’enrichir sans rien faire : voilà le nouveau visage de la con-tribution !

Ca paraît énorme comme ça, mais en usant de l’effet mystique exercé par l’exonération d’impôts, ça a marché. Et tellement bien qu’en deux ans, les logements neufs ont poussé comme des champignons, surtout dans les endroits paumés (pour inciter les nouveaux “propriétaires” à déléguer la gérance), et de nombreux ménages se retrouvent à louer leur résidence principale tout en étant propriétaire d’un tas de pierre qui n’intéresse personne, voire inexploitable à cause des retards de construction.

Le De Robien, c'est bien !

Maintenant, petite devinette : pensez-vous qu’il existe un rapport entre la crise immobilière US et le million de logements neufs qui n’ont jamais trouvé preneur là-bas ?

Apple n’aime pas les arbres

dimanche 12 août 2007

Malgré sa récente profession de foi envers l’écologie, on peut se demander si Apple a vraiment compris ce que signifie respecter l’environnement. En effet, Ars Technica a commencé à recevoir ces derniers jours les premières factures liées à leur utilisation de l’iPhone, le nouveau joujou d’Apple qui fait aussi téléphone. Eh bien figurez-vous que les factures en question, imprimées sur papier recto-verso, représentent plusieurs dizaines de pages !

Sur celles-ci, on se rend compte que la moindre connexion à une ressource en ligne ajoute une ligne au tableau. Il en va certes de même parfois avec nos téléphones mobiles, mais pour cela il faut explicitement demander la facture détaillée. Et puis, sur un téléphone portable, ces informations peuvent être intéressantes, par exemple pour savoir qui on a appelé, ou pour faire un pointage de ses frais professionnels. Mais avec l’iPhone, rien ne distingue une connexion d’une autre sinon la quantité de données transférées… totalement inutile !

Et vous savez quoi ? J’ai gardé le meilleur (enfin le pire) pour la fin. Cette facture est AUSSI envoyée aux clients qui ont opté pour l’option “trafic illimitées” ! Voici le résultat, qui parle de lui-même :

Facture iPhone

Ceci est un extrait d’une facture représentant 32 pages… Est-ce la faute d’Apple (fabricant et vendeur de l’iPhone) ou d’AT&T (fournisseur de l’abonnement) ? La facture est émise par AT&T, mais une telle présentation semble réservée à l’iPhone, et il ne serait pas étonnant qu’Apple, qui aime à toujours tout contrôler, ait imposé ses vues sur ce point.

A une époque où on commence (enfin) à s’inquiéter (un peu) de l’environnement, gageons qu’une bonne partie des centaines de milliers de clients de l’iPhone vont réagir en recevant leur douloureuse. Et pousser Apple et AT&T à prendre des mesures comme la facture détaillée optionnelle et/ou émise en document électronique. Après tout, ne vaudrait-il pas mieux pouvoir la consulter SUR l’iPhone, cette facture ?

L’envers de l’arnaque

samedi 11 août 2007

Je suis sûr que vous avez tous vous aussi reçu au moins une fois le fameux Nigerian scam, ce message écrit en anglais prétendant provenir du Nigeria et vous promettant une jolie récompense en échange de votre assistance dans une affaire d’héritage princier bloqué plutôt floue… Tous aussi vous savez, enfin je l’espère, qu’il s’agit en réalité d’une escroquerie bien rôdée, qui fait chaque année bon nombre de victimes acceptant sans sourciller d’envoyer des sommes de plus en plus élevées vers un pays étranger sans jamais voir l’affaire aboutir.

Si cette arnaque fonctionne si bien depuis tant d’années, ce n’est pas uniquement parce qu’elle promet beaucoup, mais surtout parce qu’elle joue sur les connaissances très approximatives de l’homo occidentalus moyen sur la façon dont les choses se passent en Afrique. Ainsi, une embrouille qui paraîtrait suspecte au premier coup d’oeil si elle venait des USA, du Canada, ou d’Europe devient subitement beaucoup plus crédible dès qu’elle vient de l’hémisphère sud.

La logique étant ce qu’elle est, on ne peut que supposer que ce genre d’escroquerie aurait du mal à fonctionner en Afrique. Un internaute a donc essayé d’en imaginer une variante spécialement adaptée pour les pays situés de l’autre côté de l’Equateur. Si, comme prévu, il ne pourrait pas convaincre grand-monde dans les pays riches, il n’en reste pas moins d’un cynisme ma foi assez drôle. La personnalité retenue est rien moins que celle de l’actuel président Etasunien, sur fond d’intrigue politico-financière autour du pétrole iraquien :

MY FAMILY IS CALLING FOR YOUR URGENT ASSISTANCE IN FUNDING THE REMOVAL OF THE PRESIDENT OF THE REPUBLIC OF IRAQ AND ACQUIRING THE PETROLEUM ASSETS OF HIS COUNTRY, AS COMPENSATION FOR THE COSTS OF REMOVING HIM FROM POWER.

Splatch !

mardi 7 août 2007

Dommage, on ne verra probablement pas ça sur son Skyblog ! :D

Le gouvernement a (enfin) son Skyblog !

lundi 6 août 2007

Vous vous souvenez de l’ortograf altêrnativ du maire de Montreal ? L’idée derrière ce concept est que pour amener des gens qui ont du mal à lire la langue française, il faut leur proposer une nouvelle écriture, qui s’écrive comme on la prononce.

Je me souviens m’être demandé, à l’époque, si on verrait un jour quelque chose comme ça en France. Eh bien figurez-vous qu’aujourd’hui, le gouvernement, par le biais de la secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville, Fadela Amara, vient de lancer un Skyblog. A l’intention des chanceux qui ne connaîtraient pas encore ces trucs-là, précisons que Skyblog est la plate-forme de blogging lancée par Skyrock (la radio des djeunz fans de rap) afin de les aider à faire connaître leur vie au monde entier.

La révolution que ce service a apportée au phénomène du blogging est absolument transcendante : ne tapez pas de longs textes qui n’intéressent personne ! Dans chaque note, contentez-vous de publier une photo, avec éventuellement une phrase (mais une seule, hein), et tant qu’à faire, écrivez-là en langage SMS si vous voulez être sûr d’être compris par vos pairs. Astuce pour ceux qui ont besoin d’amis : si vous avez plusieurs photos sous la main, alors faites autant de notes, vous aurez d’autant plus de commentaires ! Et à propos des commentaires, oubliez vos scrupules et demandez-les à vos lecteurs ! Au besoin, promettez d’en écrire deux sur leur blog pour chacun de leurs commentaires, vous ressentirez à quel point le fait de blogger peut être gratifiant.

Au programme du blog officiel du gouvernement, donc, presque toute la panoplie y est : un langage simple et familier (“T’es un citoyen, à toi de défendre tes droits et tes idées !”, “Tu as déjà entendu parler de moi ?”), le jeunisme forcé (“C’est quoi tes kiffes ?”), une photo ou vidéo à chaque billet, les codes consacrés qui ont fait la renommée de Skyloque (“N’hésite pas à lâcher plein de comms”)… du beau travail. Mais il manque encore quelques petits ajustements : les textes sont encore un peu trop longs, le vocabulaire trop élaboré et le langage SMS est inexistant, tout comme les fautes de grammaire volontaires. C’est peut-être reposant pour le commun des mortels, mais pour un Skyblog, ça fait tache. Dommage !

Je ne vais pas critiquer le fond de la démarche, après tout le but est légitime : tenter de dresser quelques ponts entre les instances dirigeantes et le peuple. Je reste réservé sur la forme, qui me parait d’autant plus maladroite que risquée. En effet, après une telle initiative, il va falloir une sacrée logistique pour éplucher les milliers de “comms” ainsi laissés et énormément de volonté pour faire émerger des solutions, sans parler de les faire valider… La confiance des jeunes vis-à-vis de la politique est par nature limitée, et j’ai l’impression que si on la trahit après avoir fait un tel usage de ses propres codes, la rancoeur n’en sera que plus vive.

La crise boursière ne concerne pas tout le monde

samedi 28 juillet 2007

Nous sommes fin juillet 2007. Wall Street est en baisse assez sévère depuis maintenant trois jours. Entre autres causes, la principale est probablement la récente crise des “subprime”, ce système d’emprunts immobiliers destinés aux familles à revenus (très) moyens, ainsi que celle des fonds d’investissements (très) spéculatifs dits “hedge funds”. Les grands fleurons de cette bourse boivent la tasse subséquente à une prise de consicence un peu tardive d’une situation pourtant prévisible depuis plusieurs semaines.

Et comme les crises boursières aiment à se propager, les entreprises cotées selon l’indice des valeurs technologiques “Nasdaq” récoltent quelques bonnes baffes qui doivent probablement semer un début de panique dans les conseils d’administration. Comme par exemple chez Cisco où on vient de voter dans l’urgence un plan massif de rachat d’action de 5 milliards de dollars. Bref, toute la province “Nasdaq” est tirée vers le bas par le pays “Wall Street” qui est dans le rouge.

Toute ? Non. Car un village peuplé d’irréductibles pommes résiste encore et toujours au marasme et se gausse d’avoir pu annoncer des résultats en forte hausse juste avant la crise :

Nazedaq

Du Office 2007 partout, partout…

lundi 16 juillet 2007

A l’époque de la sortie d’Office 2003, Microsoft avait lancé une campagne sans précédent de séduction auprès du grand public : 2 mois d’utilisation gratuite et illimitée de l’ensemble de la suite logicielle avant de l’acheter. Je me souviens l’avoir vue pré-installée sur plusieurs PC, que ce soit entrée, milieu ou haut de gamme, ainsi qu’en téléchargement sur de nombreux sites web. A priori, rien de bien méchant.

Sauf que, comme d’habitude, il fallait se méfier. En effet, cette version d’essai avait tout pour me déplaire. Une fois installée, non seulement elle prenait une place énorme sur le disque dur, mais en plus elle détruisait consciencieusement toute version d’Office préalablement installée. Impossible de lancer les anciens logiciels, les associations de fichiers étaient refaites sans confirmation, et les fichiers étaient mis à jour sans sommation ni retour en arrière possible. J’ai ainsi vu le cas d’un collègue qui avait vu sa boîte aux lettres Outlook mise à jour au nouveau format d’Office, devenant ainsi illisible par l’ancienne version. Et bien entendu, cette nouvelle mouture était difficile à désinstaller entièrement et proprement et semblait faire ce qu’il fallait pour rendre la ré-installation d’une version antérieure encore plus difficile. Bref, une quasi-prise en otage pour vous obliger à mettre la main au porte-monnaie. Beurk.

Aujourd’hui, il semblerait que Microsoft réitère la tactique avc Office 2007. Je nai pas encore eu l’occasion d’en tester la version d’essai, mais j’espère sincèrement que celle-ci est capable de cohabiter avec une autre version déjà installée de la suite bureautique et qu’elle peut se désinstaller facilement. Et puis qu’elle a AU MOINS l’honnêteté de prévenir avant de modifier le format des documents. Si un de mes lecteurs avait le courage d’accepter d’en essuyer les plâtres, ses observations seraient les bienvenues.

Il reste que la bureautique reste un des secteurs où Microsoft semble vouloir tout faire pour entretenir sa réputation des monopoliste fier et teigneux. Mais il n’empêche : ce n’est pas parce qu’on écrit “try before you buy” qu’on doit faire comme si l’essai impliquait forcément l’achat. D’ailleurs Office 2007 ne m’impressionne personnellement pas du tout : la transformation des menus en palettes flottantes fait qu’on s’y perd facilement et la lourdeur générale des applications n’a pas encore cessé sa tendance à s’amplifier. Les deux meilleures versions d’Office restent à mes yeux la 97 et la XP.

Second Life : le début de la fin de l’esbrouffe ?

dimanche 15 juillet 2007

Ce n’est pas pour me vanter ou jouer les Madame Soleil de l’informatique et de l’internet, mais je n’ai jamais vu le battage médiatique fait autour de Second Life que comme, au pire, une gigantesque hallucination collective, au mieux comme une bonne blague. Cela faisait donc longtemps que j’attendais le premier article qui oserait enfin remettre un peu en perspective raisonnable ce fameux monde des secondes vies. Et c’est le Los Angeles Times qui s’y colle.

Les mondes virtuels où tout le monde peut contribuer, c’est très mignon à priori, mais ça suppose qu’une très grande partie des gens y croient réellement et s’y investissent. Et quand en plus on veut que ce monde parallèle ait des retombées économiques sur l’original, alors il faut créer des ponts entre les deux. Dans le cas de Second Life, il s’agit des Linden Dollars, l’unité monétaire locale, permettant d’acheter des terrains à agrémenter de constructions personnelles ou fabriquées par des gens dûment rémunérés. Faites monter la sauce, en faisant croire à des millions de résidents lorsque seuls quelques milliers sont réellement actifs, organisez des événements et faites parler de vous pour que les entreprises viennent faire leur pub, et jackpot !

Sauf que là, le jackpot n’aura pas été de grande envergure. Les gens ne viennent pas sur Second Life pour voir les mêmes publicités pour les mêmes produits que dans leur quotidien. Ils y viennent attirés par l’opportunité de choses nouvelles, d’activités inhabituelles et de gens originaux. Les activités les plus en vogue sur Second Life, plus personne ne le conteste désormais, sont la destruction de structures est le cyber-sexe. Ceux qui se frottent les mains sont les créateurs d’armes en 3D et les dessinateurs de prothèses génitales, et des camps entiers de débauche sont aménagés sur de nombreuses îles. Cela fait peut-être, si vous me passez l’expression, des couilles en or à quelques petits malins, mais ça ne constitue pas pour autant une véritable économie parallèle. En tout cas, elle reste clairement marginale par rapport à celle d’un jeu online comme World Of Warcraft. La meilleure preuve ? Comparez le nombre de réponses retournées par eBay à une recherche “linder dollar” et “WoW gold”.

Il était grand temps qu’on revienne à la raison concernant Second Life. Ce n’est ni une seconde vie, ni un nouveau monde, ni une nouvelle-nouvelle-économie mais rien d’autre qu’un amas de polygone lents à charger et des avatars, certes pas trop moches mais représentant des gens en manque de sensations nouvelles. Linden Lab n’a d’ailleurs pas inventé la poudre. Des rejetons des métavers imaginés par Neal Stephenson dans Snow Crash naissent chaque mois et subissent tous le même sort un jour : le désintérêt général, car la vraie vie rattrape toujours celui qui essaye de s’en échapper au moyen d’un écran, d’une souris et d’un clavier. Il y a alors ceux qui acceptent d’y retourner, et ceux qui essayent toujours un autre univers virtuel, sans état d’âme.

Légende manquante #2

mercredi 4 juillet 2007

Bush et Poutine

N’hésitez pas à proposer vos propres idées de légende !