Archive par auteur

Universal abandonne iTunes ?

lundi 2 juillet 2007

Le New York Times rapporte une nouvelle surprenante aujourd’hui : Universal Records, du groupe Vivendi, envisagerait de ne pas renouveler son contrat avec Apple pour la distribution de musiques via l’iTunes Music Store.

Cela fait longtemps qu’on sait que les éditeurs n’aiment pas Apple, notamment à cause de sa grille tarifaire fixe et de la symbiose iTunes/iPod qui, par son succès, a fait d’Apple le leader écrasant de la musique en ligne, à même d’influencer le marché. Il est donc logique que les magnats du disque cherchent à rééquilibrer les forces, tout en continuant à se faire concurrence entre eux.

C’est dans le cadre de cette lutte de pouvoir qu’EMI a choisi de s’ouvrir aux fichiers sans DRM, il y a quelques mois. La stratégie de l’échange était finaude : Apple se donnait une nouvelle image de chevalier de l’interopérabilité, pendant que EMI bénéficiait de marges plus élevées (30 centimes de plus par fichier vendu) et vendait de la musique utilisable sur tout type de support (ordinateurs, baladeurs, téléphones portables…), rendant la dépendance entre iTunes et iPod moins forte à long terme.

Mais chez Universal, apparemment, on n’a pas le nez aussi creux. Peut-être les décideurs de ce groupe n’ont-ils pas encore bien compris la réalité des choses ? Apple a déjà vendu plus de 100 millions d’iPod et l’iTunes Music Store est le troisième fournisseur de musique américain, ayant même dépassé Amazon. Apple a gagné son pari et s’est installé comme un leader de la distribution musicale, c’est un fait. Si Universal interrompt son contrat avec Apple, je doute sincèrement que les musicophiles se diront d’un seul coup “zut alors, Universal ne vend plus sur iTunes, je vais de ce pas changer de magasin, me payer un nouveau baladeur et racheter tous mes morceaux en conséquence !”

La musique est un des rares marchés pour lesquels les consommateurs se fichent pas mal des marques. Ils veulent juste acquérir un contenu d’auteur, pas des productions estampillées Universal, EMI ou Sony, et encore moins si cette étiquette est associée à la présence de DRM. On ne peut que constater qu’aujourd’hui, il y a ceux qui l’ont compris et les autres.

S’il nous fallait encore une preuve éclatante que les majors comptent à leur tête une belle brochette d’incompétents, envoilà une belle. Comme quoi, chacun sa façon de saborder le groupe, hein Pascal ?

[MàJ] En réalité, la fin de ce contrat ne signifie pas qu’Universal quitte le catalogue d’iTunes, mais que dorénavant Apple sera considéré comme un distributeur comme les autres. Le résultat vis-à-vis de l’utilisateur final est certes très différent, mais je considère l’intention comme presque identique : on est juste à une autre étape d’une négociation basée sur le chantage. La vraie différence est que l’irréparable n’a pas encore été commis, heureusement pour Universal.

Google veut défendre le système de santé américain

dimanche 1 juillet 2007

Ce n’est pas la première fois que Google semble faire un pas l’éloignant de sa célèbre devise “Don’t Be Evil”, mais celui-là risque de faire du bruit. Si les précédentes affaires concernaient principalement les conflits logiques entre la gratuité d’un service et le respect de la vie privée, aujourd’hui Google se lance rien moins que dans le sponsoring de la propagande.

Vous connaissez certainement déjà Michael Moore, le célèbre agitateur américain qui, en plus d’avoir un grand talent de polémiste, dispose également d’un don pour réaliser des documentaires extrêmement bien construits. En quelques années et quelques films, il est sans aucun doute devenu la nouvelle mesure de calibrage permanent de l’enfoiromètre de l’administration Bush.

Et après les multinationales qui licencient alors qu’elles font du profit (en annonçant que c’est pour “rester compétitives” alors qu’au final elles ont plongé, mais bien sûr ce n’est pas la faute des décideurs), le lobbying de l’industrie américaine des armes à feu, les rapports entre l’administration Bush et les familles impliquées dans les attentats du 11 septembre, voilà que l’intrépide Moore s’attaque au système de santé en place aux Etats Unis. Vaste programme, qui couvre un grand nombre d’acteurs comme les assureurs, les mututelles, l’industrie pharmaceutique, les médecins, les hôpitaux, et bien sûr l’Etat.

Cette note n’a pas pour objectif de discuter de la qualité du film, mais du comportement d’une des plus grandes entreprises américaines vis-à-vis de lui et de son public. En effet, dans une note de blog tout ce qu’il y a de plus officielle, Google a lancé un appel aux acteurs américains de la santé en leur proposant de les aider à mettre en place une campagne de réponse au film Sicko:

Nous pouvons placer des liens sponsorisés vers des textes, des vidéos et autres médias dans nos pages de résultats ou sur des sites adéquats dans le cadre de notre réseau de contenus toujours plus vaste. Quelque soit le problème, Google peut servir de plate-forme d’éducation envers le public en diffusant le message que vous souhaitez.

Cela peut sembler au premier abord une démarche normale de mise en place du débat équilibré, mais il n’en est rien : Google ne propose ici ses services qu’à un seul des deux camps et connaissant l’ampleur du réseau publicitaire que la société alimente, le déséquilibre potentiel fait froid dans le dos. Pour faire une illustration appliquée à la France, c’est un peu comme si toutes les chaînes de télévision étaient invitées à se concerter pour contrer un article du Canard Enchaîné.

Je me rappelle avoir entendu parler, tout récemment, d’une entreprise qui vend une assurance aux restaurants en cas de perte d’une étoile au Guide Michelin, l’indemnisation se faisant sous forme d’une campagne de communication pour empêcher la fuite des clients. On n’est donc, même en France, plus très loin de l’existence de compagnies d’assurance spécialisées dans la réparation des dommages occasionnés par le travail des journalistes.

L’autre chose qui fait peur, dans l’histoire, est que cette proposition soit faite officiellement, de manière totalement décomplexée. Les entreprises privées ne cachent plus du tout leurs procédés douteux dont le seul but est la continuité des services payants, peu importe leur réel impact sur la vie des gens.

Après le Web 2.0, voici venir celui de la communication/propagande 2.0 !

TF1 : le plus grand pirate de films ?

samedi 23 juin 2007

A chaque interview des syndicats d’ayant-droits qui passe dans les médias et dans la presse, on y a droit : l’internet et le peer-to-peer sont intégralement responsables du piratage des films, de la musique et des logiciels. Et si vous jouez les malins en prétendant qu’on doit pouvoir envisager d’autres pistes de réflexion, vous êtes de facto soit un vilain pique-assiette égoïste ou alors un dangereux collectiviste de la culture.

Evidemment, tout le monde sait qu’il y a d’autres façons de copier des fichiers, qui sont d’ailleurs loin d’être stupides car le P2P c’est bien, mais en plus de saturer la bande passante et d’obliger à partager autant de données qu’on en reçoit, ça n’a pas la convivialité des échanges entre amis, collègues ou membres de la famille.

Aujourd’hui, on vient de découvrir que TF1 a mis au point, pour le bonheur de ses employés et de leurs copains, le self-service de la copie illégale. Ne cherchez plus : la vidéo à la demande avec le plus grand catalogue, c’est ici ! La recette rappelle un peu le principe des services informatiques des grandes entreprises, où on amène son disque dur la matin et où on le récupère rempli le soir de logiciels.

Bon, c’est vrai qu’en l’occurrence, ça a de quoi faire rougir TF1, dans la mesure où elle prend une part importante dans la production de ce qu’elle pirate ensuite. Mais point trop d’inquiétude tout de même : en France, la première source de financement du cinéma, c’est la télé. Les syndicats d’auteurs et d’éditeurs savent très bien que leur survie dépend de la “qualité” des productions, donc de leur financement, donc de la bonne volonté de télévision. YouTube et DailyMotion ne contribuant pas (encore ?) à cette illustre industrie de l’exception culturelle française, l’internet n’a pas fini de s’en prendre plein la figure.

Nouvelles taxes sur les mémoires

mardi 19 juin 2007

La commission d’Albis, qui avait pour but de définir les nouveaux tarifs à extorquer demander aux consommateurs français d’équipements de stockage numérique, a rendu ses décisions hier. Sans surprise (c’est qu’on finit par avoir l’habitude, à force), la gourmandise se fait de plus en plus belle devant les éditeurs. Après les supports de type CD et DVD, puis les terminaux et baladeurs à mémoire, voici maintenant les disques durs externes, en attendant leurs homologues internes et les ordinateurs eux-mêmes, ce qui ne devrait plus tarder.

Si les prélèvements liés aux clés USB et aux cartes mémoires restent acceptables (moins de 1 euro pour la grande majorité des cas), les disques durs externes, eux, subissent exactement ceci :
160 Go : 6,44 euros
200 Go : 6,68 euros
320 Go : 9,16 euros
400 Go : 11 euros
1 To : 20 euros

Sachant qu’acheter de tels disques dans un pays de l’UE comme la Belgique ou l’Allemagne ne coûte qu’une petite dizaine d’euros en frais de port, le calcul est vite fait : à partir de 300 Go, donc plus de la moitié des achats de disques durs aujourd’hui, il devient moins cher de passer par le marché “gris”. Surtout depuis que recourir à ce procédé a récemment été déclaré légal par la Cour Européenne.

Comme d’habitude, la valeur de cette taxe est calculée sur le prix hors taxes, ce qui signifie que la TVA l’inclut dans son assiette. Rappelons par ailleurs que cette taxe est collectée afin de soutenir les artistes (enfin ceux qui vendent déjà plein de disques, bien sûr, faut pas exagérer non plus) contre les effets pervers de la copie privée. Copie privée qui, pour rappel, reste globalement interdite puisqu’empêchée par les verrous devenus légaux.

Il serait presque amusant de savoir comment les décisionnaires de cette taxe font leur office. Apparemment ils n’ont même pas encore compris qu’en le taxant de plus d’un euro par galette, ils ont pratiquement tué le marché du DVD vierge en France.

Ah, excusez-moi, on me chuchotte à l’oreille qu’en réalité ils l’ont vu : la taxe sur les DVD est passée de 1,10€ à 1,00€.

Juppé éjecté, Chirac oublié

dimanche 17 juin 2007

Il y a des soirs comme ça où on se demande si les journalistes le font exprès ou semblant. Sur France 2, question à Rachida Dati, grande chouchoute de Sarkozy : “Considérez-vous la défaite d’Alain Juppé comme une défaite de l’UMP et une menace envers la dynamique de votre gouvernement ?”. Qui peut être dupe au point de croire que Sarkozy était heureux d’avoir Juppé, le dernier (et le plus fidèle) chiraquien, en tant que numéro 2 du gouvernement, sans doute comme clause contractuelle à son soutien durant la présidentielle ? En réalité, les électeurs de Bordeaux ont fait un magnifique cadeau au Président, qui n’osait probablement même pas l’espérer : la chiraquie est définitivement enterrée ce soir.

D’autre part, quoiqu’en disent les élus UMP ce soir, je suis certain que beaucoup de sarkozystes (et surtout les battus) regrettent amèrement d’avoir livré une si belle arme de contre-attaque à la gauche avec cette histoire de TVA sociale. Même si le PS en a fait une récupération qui frôle l’escroquerie intellectuelle, il faut toujours réfléchir à ce qu’on dit, surtout en période électorale. Même si elle a la majorité absolue, L’UMP est passée à côté de la cerise sur le gâteau, à savoir une majorité constituante (c’est à dire suffisamment majoritaire pour réformer la constitution à elle toute seule).

Enfin, passons aux petites satisfactions personnelles : félicitations au MoDem d’avoir réussi à faire élire 4 de ses 6 candidats qualifiés au premier tour, l’un d’entre eux ayant remporté la seule triangulaire de ces élections. Les portes du désert ne seront pas si minuscules que ça, finalement. Et puis aussi, tant qu’on y est : bien fait pour les pourris comme Carignon et RDDV ! D’ailleurs j’ai un petit message iconographique à transmettre au souvenir de ce dernier :

Les sauterelles...

Dernière minute : on apprend à l’instant que Ségolène et Hollande se séparent… étonnant, non ?

Sarkozyvre contre le reste du monde

jeudi 14 juin 2007

A votre avis, qu’est-ce que les français retiendront du récent G8 ? Les avancées diplômatiques entre pays riches et égotistes, les éternelles manifestations altermondialistes réprimées par la force, ou l’image d’un président de la France faire sa conférence de presse à moitié bourré ? Et oui, ça y est, la France a SON Boris Yeltsine !

Bon. Revenons un peu sur terre et posons-nous la question : où est le problème exactement ?

– Est-ce le fait qu’un français ait bu de l’alcool ? Etre ivre doit arriver à plus de la moitié du peuple de france chaque année, sans parler des 5 millions d’alcooliques chronique que compte notre beau pays.

– Parce cet homme a toujours affirmé ne jamais boire d’alcool ? Ah bon, vous y croyiez vraiment, vous ? Comment peut-on imaginer une telle ascension en politique française sans une goutte de vin ?

– Parce que ça ait été filmé ? Je suis sûr que beaucoup de français donneraient cher pour passer à la télé, quitte à être bourré comme un coin pour y arriver.

– Parce que c’est le président d’un pays ? A ce que je sache, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Certains chefs d’état étaient régulièrement dans un état second, d’autres sont des alcooliques “repentis”, et d’autres encore n’hésitent pas à arpenter les salons en buvant tout ce que leur main peut atteindre… et ça ne choque pas grand-monde, me semble-t-il.

– Parce que c’était le G8 ? Je ne suis pas géopoliticologue, mais il est notoirement connu qu’on ne signe pas d’accords avec la russie sans boire de vodka.

– Tout cela ensemble, alors ? Là je pense qu’on touche au but : cette ivresse tombe au mauvais moment et sur la mauvaise personne, car elle suggère que le président français a conclu des accords en état de faiblesse. Après tout, les premiers sérums de vérité et mélanges euphorisants n’avaient-ils pas comme élément de base l’alcool ? Certains internautes en ont plutôt ri, ce qui n’est pas forcément plus intelligent que de s’en offusquer : la probabilité que les concessions faites dans un tel état soient contraires à l’intérêt du pays n’est pas à négliger.

Mais ce n’est pas tout, il y a un autre facteur largement aggravant : les réactions officielles sont évasives (voire hypocrites) au point d’amplifier le phénomène, et en y ajoutant l’évidente auto-censure de la presse et des médias français qui font tout pour nier l’évidence, l’effet est détonnant. Le net-buzz dans toute sa splendeur.

En tout cas, comme on pouvait le prévoir, ça donne de quoi jaser sur FuckFrance.com :

A new barman in town


UMPDTC

dimanche 10 juin 2007

Vague bleue, Tsunami UMP, assemblée constituante unilatérale, chambre d’enregistrement azur, parlement aux ordres… les expressions imagées ne manquent pas pour illustrer le résultat – fût-il provisoire pour cause de second tour dimanche prochain – des élections législatives d’aujourd’hui. La mécanique de ces élections à 2 tours trouve une huile parfaite dans sa proximité avec la présidentielle qui a lieu le mois précédent, amplifiant ainsi son résultat, bla bla bla.

Mouais, bon, tout ça c’était du dit et du redit. Personne ne s’amuserait à dire le contraire, et puis presque un français sur deux ne s’est même pas déplacé de toute façon. On peut donc dire (en schématisant de façon confortable pour pas se prendre la tête) que 70% du peuple français a choisi de conforter Sarkozy et de lui confier tous les pouvoirs non-locaux. C’est un fait, ou plutôt un choix, ou plutôt beaucoup de choix ensemble, et il n’y a rien à en redire.

Mais pour en revenir aux “expressions imagées” du début, c’est aux MC Warriors du Groland que je dois celle qui me vient naturellement à l’esprit et qui risque de résumer, à plus ou moins long terme, l’état d’esprit du si génial peuple français :

Les aimants à frigo idéaux pour un geek

samedi 9 juin 2007

Aaargh, il m’en faut des comme ça !!

Aimants Tetris

Si vous aimez ce blog, n’hésitez pas à faire un don en nature ! ;-)

Légende manquante

vendredi 8 juin 2007

Quoi ça donc ??

Petit indice : cherchez une forme connue…

Un Athlon 64 contre… un Mac Plus ?!?

samedi 2 juin 2007

A l’échelle humaine, quand compare des performances entre deux générations, ça sous-entend un écart de plusieurs dizaines d’années et un différentiel assez faible comme résultat. Mais quand on veut faire la même chose entre deux générations d’ordinateurs ? Deux à trois ans d’écart tout au plus, et on obtient souvent un doublement des performances. C’est le résultat du développement ultra-rapide de la technologie. Ou de celui de l’obsolescence programmée, selon le point de vue.

Car il est une chose à ne jamais perdre de vue : ce ne sont souvent là que des tests de performances brutes. En effet, pour l’utilisateur final non-geek, la performance est une notion beaucoup plus subjective. Comme le disait un slogan d’Apple il y a quelques années (qui était sérieusement à la traine avec ses PowerPC face aux Pentium et autres Athlon) : la performance n’est pas une affaire de mégahertz, c’est la vitesse avec laquelle le travail est réalisé.

Aussi, quand est mise en pratique l’idée un peu folle d’un des contributeurs du site HubPages de comparer les performances subjectives entre un Macintosh Plus de 1986 et d’un PC à base d’Athlon 64 dernier cri, je dis bravo. 21 ans de différence, autrement dit des siècles d’évolution en informatique. Que voilà une affiche pittoresque !

Bien évidemment, il est hors de question de chercher à faire mentir la théorie et dire que le premier en a autant sous le pied que le second, ni même que le vieux Mac sait faire tout ce que sait faire le PC tout récent. Le but est de confronter les deux ordinateurs dans des domaines qu’ils connaissent tous les deux et avec des logiciels de leur époque, à savoir la bureautique simple. Les tests, eux, ne sont pas automatisés mais réalisés à la main (trois fois) par un utilisateur neutre et connaissant bien les deux systèmes.

Le résultat est quelque peu surprenant, comme le laisse suggérer un des graphiques que voici :

Mac Plus vs Athlon 64

Je ne peux que vous encourager à lire attentivement les détails donnés par la page. Pas de match Mac/PC ici, ni de volonté de renier 20 ans de progrès technologiques. Au final, on en sort plutôt avec l’impression que c’est le logiciel qui est en régression. Pensez donc : des spécifications matérielles multipliées par 100, des mémoires multipliées par 1000, et toujours les mêmes temps de démarrage, de chargement et d’exécution. Beaucoup plus de fonctions, certes, mais dont plus 90% ne sont utilisées par presque personne. Et toujours autant de bugs, sinon plus encore.

Enfin, il nous reste tout de même, pour nous consoler et nous dire que ça valait le coup de renouveler son matériel au prix fort tous les trois ans, des agréments absolument fondamentaux comme le multitâche qui permet d’écouter de la musique en travaillant, les jeux vidéo en 3D avec textures en pixel shaders et les interfaces graphiques plus jolies. Sans oublier, bien sûr, l’accès à l’internet dont les blogs râleurs sont toujours là pour nous distraire de nos activités justifiant réellement l’utilisation d’un ordinateur.