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Mac-laser

dimanche 21 mai 2006

Depuis une année environ, les ordinateurs portables d’Apple (qui s’appellent désormais tous “MacBook”) intègrent une technologie connue sous le nom de “sudden motion sensor”. Il s’agit en fait d’un capteur de type accéléromètre qui réagit aux mouvements subis par le boîtier, et ce dans les 3 axes de rotation possibles. Lorsque le système reçoit une alerte venant de lui (dûe à un choc, une forte vibration ou une chute), il peut alors prendre l’initiative de déplacer la tête de lecture du disque dur vers sa zone de sécurité, afin d’éviter qu’elle ne fasse un “crash” et provoque une perte de données.

Un tel dispositif ne pouvait laisser les bidouilleurs indifférents. Ils ont en effet très vite cherché à détourner son utilisation afin de pouvoir transformer l’ordinateur en un dispositif de contrôle, avec en ligne de mire une façon de piloter certains jeux. Mais tout récemment, une utilisation encore plus pittoresque a été inventée : transformez votre Mac en sabre-laser !

Le fonctionnement est tout simple : faites des swings avec votre Mac portable et il interprètera vos mouvements pour produire un son de sabre-laser façon George Lucas ! Pas très utile, voire dangereux en cas de maladresse, mais voilà de quoi faire un certain effet dans un lieu plein de touristes !

Mac-laser

“Jeune Padawan, avec des néons comme sur celui-ci, c’eût été encore plus réaliste, non ?”

Sapiens : le jeu où qu’on s’y croirait

samedi 20 mai 2006

Ce matin, j’ai découvert qu’il existait une version pour Mac OS X de Sapiens, un jeu auquel je jouais déjà lorsque j’avais dix ans. Créé par Didier et Olivier Guillon en 1986, il a commencé sa carrière sur MO5, un ordinateur pour lequel il fallait être courageux pour écrire des jeux. Il est ensuite passé par de nombreuses autres plates-formes, dont l’Amstrad CPC et l’Atari, cette dernière étant celle que j’ai connue.

Ah, Sapiens… Aujourd’hui un tel jeu peut paraître très désuet, tant dans l’apparence que dans la profondeur, mais à l’époque c’était un de ces trop rares jeux nés de l’esprit de gens passionnés. Il vous fait voyager 100 000 ans en arrière, à l’époque de nos ancètres que la science moderne appelle “Homo Sapiens Neandertalensis”. Votre héros est un chasseur en quête de reconnaissance, auquel le chef de la tribu va confier plusieurs missions l’obligeant à risquer sa vie en-dehors de sa tribu rassurante et affronter la dure loi de la jungle.

L’élément qui m’avait laissé les souvenirs les plus nets était certainement les dialogues : il était possible de (tenter de) discuter avec n’importe lequel des congénères rencontrés sur votre chemin. On pouvait alors lui poser des questions courantes (“qui es-tu ?” “que veux-tu ?”), mais aussi bon nombre de vantardises rassurantes comme , “c’est moi le plus fort”, “même l’ours me fuit” ou encore “je t’écrase d’une main”, ainsi qu’une floppée d’insultes du plus bel effet : “baisse les yeux”, “tu n’es qu’un couard”, “face de porc”, “primate dégénéré” (!)… Evidemment, de tels propos, plus la peine d’espérer vous faire accompagner de votre interlocuteur ou faire des échanges avec lui… la susceptibilité n’est pas une aberration de notre civilisation avancée, qu’on se le dise !

Dans ce jeu, le réalisme des situations est réellement saisissant. Peut-être même trop, d’ailleurs. Savez-vous comment étaient traitées les femmes blondes il y a 1000 siècles ? Eh bien pas très différemment d’aujourd’hui, figurez-vous :

Entre blondes et brunes...

Eh oui, la guerre des pigments capillaires supposés jouer sur la taille du cortex existait déjà ! D’ailleurs les mâles, eux, pressés par les besoins naturels relatifs à la survie de l’espèce, savaient être patients, eux :

Entre blondes et mâles...

Notez qu’à l’époque, faire la cour impliquait encore d’être poli. Pas de “zyva, la meuf, ta l’R trop bonne, vien ché wam !” et autres jeuneries contemporaines. Cela dit, il convient de remarquer qu’en ces temps reculés, le respect de la hiérarchie avait déjà son importance, même si mai 68 était encore loin. Ainsi, il y avait des choses à ne surtout pas demander au chef de sa propre tribu (même si vous étiez blonde) :

Ne jamais fâcher le chef...

Vous le voyez, bandes de jeunes incultes, à défaut du réalisme que les jeux d’aujourd’hui prétendent vous offrir à coups de textures, polygones et autres shaders, les vieux jeux vous le donnaient par la pertinence des situations et la richesse des dialogues. Alors un peu de respect pour les bon jeux d’antan, que diable !

Nota : les images ci-dessus sont vraiment issues du jeu et n’ont été retouchées que pour en diminuer la largeur ; ceux qui s’essayeront à Sapiens s’apercevront vite qu’il n’est pas bien difficile d’arriver à ce genre de scènes cocasses…

Big Brother USA étend son bras vers l’Europe

dimanche 14 mai 2006

Premier round. Fin février dernier, l’Europe avait validé le principe de rétention des données de connexion : à tout instant, que ce soit en téléphonie ou en accès à l’internet, tous les opérateurs de chaque pays-membre doit conserver les traces des connexions établies au cours des 6 dernier mois minimum. Les données ainsi stockées (source, destination, date, heure et durée) devront ainsi être tenues à disposition des autorités, en vertu de la lutte contre le terrorisme.

Second round. Au début de la semaine dernière, un scandale a éclaté aux Etats-Unis : suite aux attentats du 11 septembre, le gouvernement américain a mis en place un dispositif similaire concernant les conversations téléphoniques. Alors qu’il n’était question que d’espionner des gens soupçonnés d’être en relation avec des organisations terroristes, le quotidien USA Today a révélé le secret de polichinelle : les enregistrements sont généralisés à tous les américains. Les conversations ne seraient pas écoutées mais les informations de provenance, de destination, de date et de durée ont été stockées en vue d’être mis en corrélation avec des activités terroristes.

Troisième round. Aujourd’hui, le magazine en ligne EUobserver révèle que les USA, en se servant des accords internationnaux passés avec l’union européenne, cherche à se voir autoriser l’accès aux données des citoyens européens. Et les hauts dirigeants de l’Europe semblent trouver ça normal. Voilà qui fait froid dans le dos. Et vous pensiez que le scandale des pays de l’UE ayant collaboré au transit des supposés terroristes à destination de Guantanamo allait calmer un peu les ardeurs de l’administration Bush et de la commission européenne ?

Quand donc les citoyens du monde occidental se rendront compte que la lutte contre le terrorisme, telle qu’elle nous est présentée, n’est en réalité qu’un emballage séduisant destiné à faire accepter aux populations une pression gouvernementale de plus en plus forte au détriment de leurs libertés ? Le terrorisme est un risque que le monde moderne a engendré (ventes d’armes aux pays étrangers, pillage organisé des ressources des pays pauvres, interventionnisme politique et militaire, surmédiatisation des événements, etc.), et tant que les gens continueront à y réagir avec horreur et sidération, il n’ira qu’en augmentant. Et les gouvernements en profiteront allègrement pour renforcer leurs pouvoirs de surveillance et de manipulation.

Moteurs de recherche : les requêtes qui tuent

samedi 13 mai 2006

Y’a-t-il des phrases dangereuses à saisir dans un moteur de recherche ? Et sur quels critères peut-on distinguer une recherche dangereuse d’une autre qui ne l’est pas ? Site Advisor, éditeur d’une extension pour Firefox du même nom, vient de publier une étude intéressante portant sur la sûreté des moteurs de recherche. Et selon ses auteurs, Ben Edelman et Hannah Rosenbaum, une requête devient suffisamment dangereuse pour en déconseiller fortement sa saisie à partir du moment où elle retourne une moyenne supérieure à 50% de sites louches sur l’ensemble des principaux moteurs de recherche. Par site louche, on entend un site qui cherchera à vous ajouter à une liste de spam ou à installer à votre insu des adwares et autre spywares.

C’est donc tout naturellement qu’on trouve, à la fin de l’article, un récapitualtif des requêtes les plus risquées, donc celles à ne jamais entrer sur un moteur, sauf si vous cherchez à tester vos protection anti-malware. Les résultats n’ont rien de très étonnant : les sites malveillants cherchent toujours à attirer l’internaute naïf en répondant présent aux requêtes les plus communes, à savoir les logiciels de téléchargement en peer-to-peer et les gadgets en tout genre que les gens s’échangent à longueur de journée. La palme de la requête la plus dangereuse est décernée à “free screensavers”, avec une moyenne de 59% de sites douteux. Viennent ensuite “Bearshare”, “Screensavers”, “Winmx”, “Limewire”, “Download Yahoo messenger”, “Lime wire” ou encore “Free ringtones”.

A la lecture de cette étude, même si elle est volontairement alarmiste (est-il besoin de le préciser ?), on se rend bien compte d’un des dangers des moteurs de recherche : l’indexage automatique des pages web permet à des personnes malhonnêtes d’être mentionnés en bonne place parmi les résultats d’une requête fort banale. On ne le répètera jamais assez : sur le web, soyez prudent. N’utilisez pas n’importe quel navigateur (suivez mon regard…), n’installez pas n’importe quel plugin, méfiez-vous des titres de page qui cherchent visiblement à capter le regard, et exercez votre sens critique.

En attendant que tout le monde apprenne à être suffisemment paranoïaque sur le net, je suggérerais bien à Google de prendre connaissance de ces requêtes dangereuses et modifie, lorsqu’un internaute saisit l’une d’entre elles, son bouton “j’ai de la chance”, car ce dernier devient alors d’une ironie mesquine, bien qu’involontaire. Pourquoi pas quelque chose comme “j’aime vivre dangereusement” ?

Le CLUF de Windows XP en langage humain

samedi 6 mai 2006

Depuis le temps qu’on en rêvait, le site LinuxAdvocate l’a fait : transcrire le contrat d’utilisation de l’utilisateur final (CLUF) en langage compréhensible par un humain normal. Bon, d’accord, c’est de l’anglais, mais au moins, plus besoin d’un avocat à ses côtés pour espérer comprendre ce que Microsoft entend vous empêcher de faire avec son logiciel.

Quelques morceaux choisis, avec petit commentaire perso à la clé :

You agree that at any time, and at the request of “content providers” (eg. media giants such as Sony and BMG), Microsoft may disable certain features on your computer, such as the ability to play your music or movie files.

La fameuse clause instituant les DRM au sein-même du système, qui se traduit par la perte de contrôle (certes partielle, mais où s’arrêtera-t-elle ?) de l’ordinateur par l’utilisateur.

You agree that Microsoft can automatically and without your consent put new software on your computer.

Introduite par Windows Media Player 9 puis par le Service Pack 2 de Windows XP cette clause autorise Microsoft à installer ce qu’il veut sur votre ordinateur, y compris des mises à jour de logiciels… ou des espions.

Software developers cannot attempt to figure out how Windows XP Home works for any reason (including writing software that works with or communicates with Windows XP Home).

Une des clauses qui fait bouillir la Commission Européenne : les développeurs de logiciels sont censés se cantonner aux documentations officielles de Microsoft, qui se garde bien de révéler les parties sensibles de Windows, notamment ce qui permettrait d’améliorer son interopérabilité avec Linux.

You may not rent, lease, or lend your computer (including laptops) to anyone once it has Windows XP Home on it.

Il est interdit de prêter ou emprunter un ordinateur sous Windows… Et pourtant qui ne l’a jamais fait ?

Microsoft assures you that Windows XP Home will work correctly for the first 90 days. They do not assure you that Windows XP Home or any “service packs” or “hot fixes” will work correctly after this time.

Ah, j’adore celle-ci : la garantie d’un logiciel limitée à 90 jours… eh oui, ça s’use aussi, Windows ! Maintenant on comprend pourquoi on finit souvent par devoir le réinstaller…

Microsoft is not responsible for anything that happens to your computer, lost time, lost documents, etc. that happens as a result of using Windows XP Home.

Si Windows XP fait exploser votre machine et brûler votre maison (et votre famille avec), ce n’est pas la faute à Microsoft : c’est la vôtre, puisque vous lui avez fait confiance.

Microsoft will not be liable for any damages caused by viruses, even if those viruses are the result of security problems in Windows XP Home.

Et voilà comment se disculper de son incompétence : même si notre logiciel est buggé et plein de failles, ce n’est pas notre faute si vous attrappez un virus ! Quand on pense à ces hôpitaux qui doivent dédommager les victimes d’infections noeusocomiales, on se dit que la santé des ordinateurs n’est pas encore reconnue comme vitale… même pour ceux qui stockent les fichiers de la sécu, qui pilotent les appareils des médecins ou qui surveillent l’hygiène des locaux hospitaliers.

Pour finir, une que dont je publie les deux “versions”, car c’est vraiment révélateur :

“EXCLUSION OF INCIDENTAL, CONSEQUENTIAL AND CERTAIN OTHER DAMAGES. TO THE MAXIMUM EXTENT PERMITTED BY APPLICABLE LAW, IN NO EVENT SHALL MICROSOFT OR ITS SUPPLIERS BE LIABLE FOR ANY SPECIAL, INCIDENTAL, PUNITIVE, INDIRECT, OR CONSEQUENTIAL DAMAGES WHATSOEVER (INCLUDING, BUT NOT LIMITED TO, DAMAGES FOR LOSS OF PROFITS OR CONFIDENTIAL OR OTHER INFORMATION, FOR BUSINESS INTERRUPTION, FOR PERSONAL INJURY, FOR LOSS OF PRIVACY, FOR FAILURE TO MEET ANY DUTY INCLUDING OF GOOD FAITH OR OF REASONABLE CARE, FOR NEGLIGENCE, AND FOR ANY OTHER PECUNIARY OR OTHER LOSS WHATSOEVER) ARISING OUT OF OR IN ANY WAY RELATED TO THE USE OF OR INABILITY TO USE THE SOFTWARE, THE PROVISION OF OR FAILURE TO PROVIDE SUPPORT OR OTHER SERVICES, INFORMATON, SOFTWARE, AND RELATED CONTENT THROUGH THE SOFTWARE OR OTHERWISE ARISING OUT OF THE USE OF THE SOFTWARE, OR OTHERWISE UNDER OR IN CONNECTION WITH ANY PROVISION OF THIS EULA, EVEN IN THE EVENT OF THE FAULT, TORT (INCLUDING NEGLIGENCE), MISREPRESENTATION, STRICT LIABILITY, BREACH OF CONTRACT OR BREACH OF WARRANTY OF MICROSOFT OR ANY SUPPLIER, AND EVEN IF MICROSOFT OR ANY SUPPLIER HAS BEEN ADVISED OF THE POSSIBILITY OF SUCH DAMAGES.”

Microsoft is not responsible for any damages. This includes loss of profit, the release of confidential information, or the loss of your privacy. Microsoft is further not liable for failing to use “good faith,” “reasonable care” or for negligence. Microsoft is not liable even if they break the terms of this agreement.

En français, ça donne : “Microsoft n’est responsable d’aucun dommage, incluant diminution de profits, fuites d’informations confidentielles et perte de votre intimité. Même si Microsoft commet des négligences et ne fait preuve d’aucune bonne foi ou de bon sens. Et même si elle rompt le présent contrat de licence.” Ils auraient pu ajouter à la fin “Et allez tous vous faire f…”, de toute façon à côté d’une phrase de 178 mots aussi imbitable, personne ne l’aurait remarqué…

Je tiens à préciser que ce genre de contrat se retrouve dans l’immense majorité des logiciels. Le CLUF de Microsoft est ici emblématique car (presque) tous les possesseurs d’ordinateurs l’ont accepté, mais absolument pas unique en son genre. Qu’il s’agisse de Microsoft, d’Apple, d’Adobe, de Google ou même de Symantec et ses logiciels d’entretien (eh oui !), les éditeurs profitent honteusement du fait que personne ne lit ces amas de verbiage juridique pour imposer leur propre loi, celle des restrictions d’utilsation et de la négation de toute garantie de fonctionnement ou de responsabilité en cas de dommages causés par l’utilisation de leurs logiciels. Et ce même dans les cas où des vies sont en jeu.

Zwiiip… la nouvelle arme anti-manif

jeudi 4 mai 2006

Un moyen de riposte efficace mais sans danger pour maîtriser les foules vient peut-être d’être inventé par les chercheurs de l’institut de recherche de San Antonio, au Texas. Partant du principe que les foules rebelles ont besoin de marcher pour être menaçantes, ils ont mis au point de quoi les mettre à genoux : une substance super-glissante. Ce mélange d’eau et de poudre de polyacrylamide, déjà brevetée, est annoncé comme capable de faire tomber quiconque marche dessus et de faire perdre le contrôle à n’importe quel véhicule.

Combinée à un système de propulsion à air comprimé, la substance vise clairement à séduire les forces de l’ordre auxquelles les gouvernements demandent de plus en plus de fermeté avec de moins en moins de victimes. Non toxique, le gel ne devrait pas provoquer d’autres dégâts que ceux d’une grosse vague de verglas. L’avantage est qu’une fois la flaque glissante installée et correctement signalée, ceux qui s’y aventureront ne pourront pas prétendre qu’on les a matraqués sans avertissement.

Une façon de responsabiliser les foules, en quelque sorte. Après tout, une manifestation sous la pluie, c’est déjà pas marrant, mais pour défiler en présence de verglas, il faut vraiment être motivé. Autre avantage : si cette arme est adoptée, les documentaires filmés à l’occasion des manifs seront enfin plus amusants que images de banderolles aux slogans chaque fois plus mal défraîchis que la précédente. Et puis, qui sait, ça donnera peut-être un coup de boost à la téléphonie 3G avec transmission de vidéos !

BSA : grosses récompenses pour les délateurs

vendredi 28 avril 2006

Après avoir lancé des campagnes d’information, d’intimidation, de menaces, de contrôles-surprises et de délation volontaire, la Business Software Alliance se lance aujourd’hui dans la délation récompensée. Dès à présent, par le biais d’un formulaire en ligne, un employé peut balancer son patron pour piratage de logiciels. Si le dossier est retenu, que les faits sont confirmés et qu’une amende est obtenue, le dénonciateur peut espérer gagner une prime allant jusqu’à 30% de la somme perçue par l’association d’éditeurs de logiciels.

Les conditions d’obtention de la prime sont toutefois assez sévères : il faut être américain ou canadien, être majeur, être employé de la société accusée, décliner son identité complète, remplir un questionnaire assez détaillé et accepter de répondre à toute question supplémentaire posée par la BSA. Précision amusante : il est (curieusement (?)) explicitement exigé que le délateur ne doit pas être la personne qui a installé ou demandé l’installation des logiciels. Autrement dit : on ne peut pas s’accuser soi-même. A noter également que la procédure n’entre pas en conflit avec tout contrat contenant une clause de confidentalité relative aux logiciels installés dans l’entreprise. Sans être spécialiste des contrats de travail aux USA, j’ai du mal à imaginer que ce type d’information purement interne ne relève pas généralement du secret professionnel.

Malgré ces restrictions, l’idée de base reste d’inciter à toujours plus de délation, laquelle commence à donner sérieusement l’impression d’être un mode opératoire plein d’avenir. C’est un choix de société, comme on dit, et même si l’information sera sûrement difficile à trouver, les résultats de cette idée seront sûrement très intéressants. Cette campagne va-t-elle parvenir à convaincre les employés de mettre leur entreprise en péril contre une somme d’argent ? Préfigure-t-elle d’une prochaine campagne de délation obligatoire sous peine d’accusation de complicité ? Verra-t-on apparaître des agents infiltrés dans les entreprises, comme à l’époque de la chasse aux sorcières ? Il en faut décidément beaucoup pour choquer les américains.

RIAA : la petite fille ne sera pas condamnée

dimanche 23 avril 2006

Mon blog vous avait déjà raconté, à l’époque, la décision plutôt discutable de la RIAA en octobre dernier : la mère d’une petite fille ayant téléchargé de la musique via P2P ayant été déclarée inattaquable par la justice, l’association des éditeurs avait décidé (sans rire) d’attaquer la fille de 13 ans elle-même, pour piratage. Cette action faisait partie de la grande campagne de plaintes déposées par la RIAA afin de terroriser les méchants voleurs de musique en se montrant aussi intransigeant dans l’acte qu’aveugle dans le choix des proies.

Aujourd’hui, le juge du Michigan Lawrence P. Zatkoff, saisi de l’affaire, a réagi comme avec la mère : devant le peu de coopération de l’association des éditeurs, le juge a déclaré la plainte inexplicable, donc irrecevable. On ne peut qu’imaginer que les preuves ne devaient pas être véritablement sérieuses. Reste à savoir ce que va faire la RIAA maintenant : arrêter les frais ou persister dans le ridicule ?

[EDIT] Une news parallèle qui se fait le plaisir de répondre à ma question : la RIAA maintient une plainte déposée pour piratage de musique à l’encontre d’une famille… qui n’a pas d’ordinateur. James Walls, le père de la famille, dit avoir informé l’association du fait qu’ils ne disposent d’aucun ordinateur, et celle-ci a répondu en publiant une liste des chansons incriminées. Comme le suggère Walls, il se pourrait que les anciens occupants des lieux soient les réels coupables, lui et sa famille n’ayant habité dans sa maison actuelle que depuis moins d’un an. Ah, décidément, avec la RIAA, plus c’est gros, plus on est prêt à pousser loin !

Le brevet anti-anti-pub

dimanche 23 avril 2006

Le concept de spot publicitaire impossible à zapper n’est pas nouveau : les utilisateurs des systèmes d’enregistrement automatique de programmes comme TiVo aux Etats-Unis en savent quelque chose : complètement libres au début de ne pas inclure les sempiternels clips marchands dans leurs émissions enregistrées, ils ont commencé à voir apparaître des pop-ups de réclame pendant leurs phases d’avance rapide jusqu’à ne plus pouvoir couper les tranches publicitaires du tout.

Aujourd’hui, une marque entend généraliser ce combat aux émissions non-enregistrées : Philips. Afin de rendre à la publicité la noble place qui lui revient (et que le président de TF1 nous décrivait si bien il y a un peu plus d’un an de cela), la société vient de déposer le brevet d’un système anti-zapping-pendant-la-pub pour les signaux broadcast. Profitant de l’adoption par de nombreux pays de la technologie de télévision interactive Multimedia Home System, Philips entend ainsi rendre les tranches publicitaires inzappables par le biais de signaux numériques rendant la télécommande inopérante à ces moments-là.

Pas folle, la firme enjoint tout de même à faire attention à la réaction des spectateurs, forcément négative et conseille ainsi de permettre le choix au spectateur entre ce système et le paiement d’une dîme les dispensants des vilains spots, ou à défaut de les prévenir par avance de leur impuissance face à eux. Autrement dit “payez pour ne pas sentir la dégradation du service” : on n’est pas bien loin d’une des multiples formes que peut prendre le racket numérique, à l’instar des services promettant une gratuité éphémère ou instaurant des conditions générales de ventes abusives sans en prévenir les bénéficiaires.

Qu’on se le dise, la publicité fait partie de la télévision et les producteurs tiennent à vous le rappeler par tous les moyens. Vous voulez vous aussi être un artisan de la télévision de demain ? Demandez à obtenir un brevet sur l’impossibilité de faire varier le volume sonore durant les bandes-annonces commerciales avant les films, sur le capteur d’attention qui déclenchera la séquence pub au moment où le spectateur sera le plus sensible au suspense, ou sur un système qui l’obligera à chanter les slogans publicitaires avant de passer au spot suivant… Il ne tient qu’à vous de contribuer à la révolution numérique télévisuelle !

iMacintel : quelques essais

lundi 10 avril 2006

Un proche parent ayant reçu son nouvel iMac la semaine dernière, on peut dire que la sortie de Boot Camp et de la version Mac de Parallels ne pouvaient pas mieux tomber. Boot Camp est la solution officielle d’Apple pour pouvoir installer et démarrer Windows XP sur les nouveaux Macintosh à processeur Intel, et Parallels est un système de virtualisation. La différence est que dans le premier cas, le Mac démarre vraiment sous Windows, alors que dans le second, il démarre un Windows à l’intérieur d’une fenêtre Mac OS : on a ainsi deux ordinateurs tournant en même temps, avec chacun son système d’exploitation et pouvant échanger des données avec l’autre.

Voici un petit compte-rendu de mes découvertes.

iMac

Matériellement, l’iMac 20″ est une belle bête. facile à manipuler car en un seul morceau pas trop lourd, il s’installe très facilement. On le branche au courant, on lui ajoute le clavier et la souris, et c’est parti. L’installation automatique du système pose quelques questions simples et en quelques minutes, tout est prêt. L’écran panoramique affiche une résolution de 1680×1050, donnant vraiment l’impression d’un vaste bureau. Pas de pixel mort, une image claire et bien contrastée, quoi que des sortes de halos lumineux légers apparaissent dans les coins quand il affiche du noir. La rémanence est présente mais supportable. Le réseau sans fil en 801.11g se connecte sans problème avec la clé WPA et, une fois le mot de passe inséré, l’iMac est branché au net. A peine plus de 10 minutes pour en arriver là, tout va bien.

Habitué à mon G4 de 2002, j’ai été surpris par la vélocité de la bête. Il démarre en 30 secondes à peine, les applications se lancent en 1 ou 2 secondes, tout réagit au quart de tour et l’ensemble est fluide. Et avec 1 Go de RAM, même en lançant toutes les applications de la suite iLife en même temps, rien à redire, ça ne rame pas. En affichant l’activité du processeur, on voit bien la prise en charge des deux coeurs comme deux processeurs distincts, la charge d’une application se trouvant basculée sur le second si le premier est déjà sollicité par une autre application. Pour faire court, ça tourne vraiment bien. Les logiciels non-optimisés pour l’architecture Intel, qui tournent grâce un système d’émulation nommé “Rosetta”, tournent assez bien eux aussi, mais cet émulateur semble poser problème avec certaines extensions du noyau et pilotes : quelques outils ont ainsi refusé de s’installer et leur mise à jour se fait attendre. Par ailleurs, l’impression via réseau sans fil sur une imprimante HP PSC 1350 s’est également révélé impossible, alors qu’un PowerMac G4 avec la même version de Mac OS X le fait sans aucun problème et que l’utilisation d’un câble USB au lieu du réseau sans fil corrige le problème. C’est au moment de l’activation du pilote (en version PowerPC) de l’imprimante qu’une erreur (dont j’ai oublié le numéro) survient, et seule l’accès via partage de l’imprimante sur le G4 a pu apporter une solution.

Outre la puissance, un autre élément important : quel silence ! Même en milieu très calme et en poussant l’activité du processeur, on l’entend à peine ! En tant qu’adepte du silence dans mes machines, j’ai vraiment été impressionné par le bruit très faible et constant émis par cet iMac. Le seul élément bruyant est en réalité le lecteur-graveur de DVD. Comme tous les slot-in utilisés par Apple ces derniers mois, ils donnent l’impression de croquer consciencieusement tous les CD qu’on leur donne… peu rassurant au départ, mais on finit par oublier ce détail, qu’on peut néanmoins exploiter pour faire peur à un ami : “Quoi ? mais il fait pas ce bruit-là d’habitude !” ;)

Mais venons-en maintenant aux tests plus sérieux.

Commençons par essayer Boot Camp, le bootloader. Mais avant, il faut mettre à jour le firmware du Mac, avec pour cela un installeur et une notice pour la suite des opérations, qui consiste en gros à éteindre le Mac et à le rallumer en maintenant appuyé le bouton de mise sous tension jusqu’à entendre un bip sonore. Une petite barre se dessine à l’écran et se remplit, et l’ordinateur redémarre comme si de rien n’était. Passons donc à Boot Camp proprement dit.

L’installation de la chose se présente sous la forme d’un assistant qui demande le strict nécessaire et installe ce qu’il faut tout seul. Fonction intéressante, il crée une partition dédiée à Windows sur le disque dur sans détruire les données déjà présentes dessus. Au moment de choisir la taille, voyons grand 50 Gigas. Windows est (lui aussi) assez gourmand et aime être à l’aise. Et puis bon, ce n’est qu’un dixième des 500 Go disponibles. Il demande ensuite de graver un CD-R afin d’y mettre les pilotes qu’il faudra installer une fois sous Windows : là encore, deux clics, une petite minute et c’est réglé.

Tout est prêt, donc tentons le démarrage sous Windows. J’essaye de maintenir la touche C du clavier au démarrage pour forcer à booter sur le CD de Windows XP. Ca marche : on retrouve ce bon vieux programme d’installation réalisé avec tant de goût (il rappelle un écran bleu de la mort). La procédure est ensuite comme pour tout PC : choisir la bonne partition pour l’installation, formatage de celle-ci, copie des fichiers de base, et redémarrage. Cette fois-ci, on maintient la touche ALT et on a bien les deux icônes de disque dur me permettant de choisir celui que l’on veut. On clique sur la partition de Windows puis on valide en cliquant sur la flèche apparaîssant juste en-dessous. Ca y est, on a l’écran de chargement de Windows et l’installation proprement dite fonctionne. Rien de particulier à signaler sur la procédure, si ce n’est que je ne comprends toujours pas pourquoi Microsoft s’amuse à interrompre plusieurs fois l’installation pour demander des réglages au lieu de le faire d’un seul coup, ce qui permettrait d’aller vaquer à d’autres occupations pendant le reste du temps sans avoir à surveiller son écran. Enfin, c’est fini ; temps annoncé = 39 minutes, temps constaté = une petite demie-heure.

Le Mac redémarre une nouvelle fois. Je n’appuie sur aucune touche, pour voir, et c’est Windows qui se lance. Et bougrement vite, qui plus est. Pour avoir la possibilité d’utiliser de nombreux PC flambant neufs sous Windows sur mon lieu de travail, je dois dire que je suis étonné : le Mac semble être un très bon PC sous Windows (!). Inconvénient dû à l’absence de pilote vidéo optimisé : le bureau est en 800×600 et donc tout pixellisé et applati par l’écran panoramique. Si on veut profiter du réseau sans fil, de l’accélération vidéo et autres joyeusetés propre à la machine, il faut maintenant installer les pilotes à partir du CD gravé tout à l’heure. Et là, c’est le drame : en plein milieu de l’installation, la souris et le clavier se figent. Impossible de contrôler la bête, bien que Windows ne soit pas planté : un simple appui sur la touche d’allumage du Mac et Windows s’éteint de manière tout à fait normale. Bon. On redémarre, et on regarde : pareil, souris et clavier bloqués. On recommence en “dernière bonne configuration connue”… toujours pareil. Un dernier essai en mode sans échec… pas mieux. Il va falloir passer par la récupération de Windows : on insère à nouveau le CD de XP, on initie une nouvelle installation et quand il signale un Windows déjà présent, on lui dit de le réparer. Après, c’est comme l’installation précédente.

Pouf, pouf.

Une bonne demie-heure après, de retour sur le bureau de Windows. La souris et le clavier répondent bien. Je tente à nouveau l’installation des pilotes Apple, qui se déroule cette fois-ci sans blocage. Je redémarre la machine afin qu’elle digère bien les pilotes vidéo et constate que le bureau a maintenant la bonne taille par rapport à l’écran. Les fenêtres se déplacent et de redimensionnent de manière fluide, de même que le défilement des pages web. J’active le réseau sans fil, curieusement le signal est perçu comme “faible” alors que Mac OS le voyait “très bon” ou, au pire, seulement “bon”. Je lance les mises à jour de Windows : d’abord 3 patchs, un redémarrage, puis 38 autres mises à jour à télécharger et installer. Un petit quart d’heure plus tard (vive le haut débit), le PC, pardon le Mac redémarre encore. Cette fois, j’ai enfin un Windows complètement opérationnel et utilisable. Ouf !

J’installe quelques programmes pour les tester : VirusScan (fondamental sous Windows…), Firefox, Thunderbird, VLC, Nero (gravage d’un DVD-RW réussi), Office 2002, Google Earth, et enfin VMware en version 5.5. Pour ceux qui ne le connaissent pas, VMware est LE logiciel de référence en matière de virtualisation, et existe pour Windows et Linux. Il se lance sans faire d’histoire sur l’iMac-XP et accepte les quelques images-disque que j’ai sous la main : cet iMac de 2006 est désormais capable de faire tourner les vieux jeux DOS du début des années 90, et avec le son : voilà qui fait plaisir à voir ! J’installe ensuite quelques jeux en 3D qui traînent non loin : Max Payne, Rally Championship 2000, Need For Speed 5, Re-Volt… pas de quoi faire un benchmark de la Radeon X1600 présente dans la bête, j’en conviens, mais mon but est surtout de vérifier que tout fonctionne correctement. Et le bilan est totalement positif : on se croirait vraiment sur un PC. Un PC bien réactif livré grauitement avec le Mac ! …enfin presque gratuitement, vu qu’il faut être en possession d’une licence valide de Windows. Mais si, comme c’était mon cas, le Mac a remplacé un PC décédé, vous devez pouvoir récupérer sa licence.

Au passage, je ne sais pas si Boot Camp permet de démarrer sous Linux, mais je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas possible, et je ne doute pas une seconde que la communauté va se dépêcher de tester ça, et au besoin de modifier ce qu’il faut pour y parvenir. Une marche à suivre pour installer la dernière version bêta de Windows Vista circule depuis hier soir, preuve que Boot Camp a fait son petit effet sur les bidouilleurs. Et c’est tant mieux : plus une machine est ouverte, et plus elle est digne de la plus grande qualité de l’outil informatique, à savoir la capacité d’adaptation à ce pour quoi on le destine.

Avant de finir avec Boot Camp, un détail intéressant : Apple a pensé à ajouter une rubrique “Démarrage” au panneau de configuration qui permet de choisir le disque de boot par défaut du Mac, c’est à dire si on n’appuie pas sur ALT au démarrage. Il sera sage de choisir Mac OS, car après tout, normalement on achète un Macintosh principalement pour le système d’exploitation made-in Apple. A moins d’être littéralement tombé sous le charme du design de la marque, bien entendu.

Bien, sur ce, rebootons Mac OS et passons maintenant à l’autre test intéressant : celui de Parallels, le logiciel de virtualisation pour Mac OS, qui supporte officiellement les nouveaux processeurs Intel. Il est distribué gracieusement en version bêta valable 30 jours. Après installation, le logiciel ouvre un assistant permettant de créer un nouveau PC virtuel. Les connaisseurs de VMware ou de Virtual PC sont ici en terrain connu. Surprise désagréable : Parallels ne gère pas nativement le lecteur CD du Mac, mais seulement les fichiers .iso. Il va donc falloir passer par une image-disque de Windows si on veut l’installer, c’est à dire un clone du CD dans un fichier. Pour ce faire, on insère le disque de Windows et on lance l’application “Utilitaire de disque” d’Apple. Il suffit alors, dans la colonne de gauche, de sélectionner le volume inclus dans le CD et de cliquer sur “nouvelle image”. La copie prend quelques minutes et donne un fichier en .dmg, qu’on s’empresse de transformer en .iso via l’utilitaire Damage Isolation.

Une fois ceci fait, on revient à Parallels et on crée un nouveau lecteur de CD dans le PC virtuel. On lui associe notre image ISO et on démarre. Et là, on assiste à l’installation la plus rapide de Windows XP imaginable : Parallels utilise directement le processeur Intel du Mac, donc à pleine puissance, et comme les accès à l’image ISO sur disque dur sont bien plus rapides que ceux d’un lecteur CD matériel, tout se passe très vite. Une fois Windows installé sur le PC virtuel, celui-ci démarre, très vite également. Mais on se retrouve tout de même avec un système ayant besoin de pilotes spécifiques pour être réellement utilisable. Le lecteur CD prédéfini au moment de la création du PC virtuel pointe sur une image ISO contenant les pilotes à installer pour accélérer l’affichage, permettre de confondre la souris de Mac OS pour plus de praticité, activer le son, synchroniser les horloges, etc. Cependant, les pilotes vidéo ne semblent pas encore au point : le animations sont saccadées et à chaque fenêtre qui se dessine, un carré vide se dessine brièvement autour du pointeur de la souris. Ce n’est pas rédhibitoire, mais franchement pas agréable. Rien à voir avec l’affichage offert par Boot Camp ou même l’optimisation qu’offre VMware. Autre grief : le réseau sans fil ne semble pas géré, même en sélectionnant l’interface correspondante (“en1” au lieu de “en0”) dans les préférences. Mais il semblerait qu’une nouvelle version bêta, que je n’ai pas pu tester, corrige ce problème (entre autres). Enfin, il manque à ce logiciel quelques petites choses qui rendraient les choses tellement plus agréables, à commencer par la possibilité de copier des fichiers d’un bureau à l’autre via simple drag&drop.

Malgré ces défauts, il faut reconnaître que le produit est très prometteur : les logiciels que j’ai pu tester fonctionnent vite (excepté Nero, bien sûr) et sans problème à reporter. Je n’ai pas eu le loisir de faire tourner des jeux sous ce Windows ou même de créer d’autres PC virtuels tournant sous d’autres OS, ayant déjà plus que suffisamment squatté cet iMac qui n’est pas à moi ;)

Ce que je peux dire en conclusion de ce témoignage, c’est que l’iMac Core Duo est une machine qui a tout pour plaire : pratique, puissante et ouverte. Il faut en payer le prix, bien sûr (environ 1800 euros pour le haut de gamme), mais on dispose alors d’un ordinateur costaud et silencieux, avec un bon écran et permettant, moyennant quelques efforts (et une licence Windows) de faire tourner presque tous les programmes disponibles à l’heure actuelle à pleine vitesse. Les machines Apple sous Intel disponibles à l’heure actuelle (iMac, Mac Mini et MacBook Pro) sont peu évolutives à cause de leur design petit et condensé, mais un modèle desktop professionnel devait naître d’ici l’été prochain. En tous les cas, on peut dire qu’Apple a fort bien réussi sa transition vers les processeurs Intel et que la publication d’outils pour y démarrer Windows (voire d’autres systèmes) a le mérite d’en augmenter encore les possibilités d’utilisation.