23 mai : Inari et Gion
Vous reprendrez bien quelques torii avant de partir…?
Hier, dimanche, et ce dès le matin, la pluie était entrée en scène, et de façon radicale. À aucun moment de toute la journée l a pluie ne s’est arrêtée, et elle continuait encore le lendemain. Et je ne vous parle pas d’une petite pluie comme celle qu’on connaît la plupart du temps en France, hein. Là je vous parle bien de pluie forte et dense, qui parvient même à passer au-travers des parapluies en tissu. Une journée où on finit mouillé quoi qu’on porte et quoi qu’on fasse. Mais ça ne nous a pas empêchés d’aller visiter deux quartiers de Kyoto fort intéressants : Inari et Gion.
Fushimi Inari-taisha est le nom du principal sanctuaire du quartier Inari. C’est un sanctuaire shinto, mais pas comme les autres. La première de ses deux originalités tient de sa géographie : il se tient sur le flanc d’une colline et occupe un très grand espace : pas moins de quatre kilomètres de chemins peuvent être parcourus par le visiteur qui veut en faire le tour. Ensuite, Inari se caractérise par le nombre de ses torii, le nom donné à ces hauts portails de couleur vermillon typiquement shinto marquant en général l’entrée d’un temple. N’espérez pas les compter, ce sont plusieurs milliers en-dessous desquels vous passerez ! Tous ces torii sont là suite à des dons effectués par des gens afin d’honorer Inari, le kami protecteur des céréales et, par-là même, symbole de la richesse.
Tout en haut du chemin se trouvent de grands amas de pierres, apparemment des stelles, entourant de petits temples shinto, lesquels sont souvent gardés par deux statues de renard (“kitsune”), l’autre grand élément récurrent de ce sanctuaire. Ce lieu est tellement envoûtant et magnifique que la pluie battante ne nous a pas empêché de le visiter entièrement, et d’en ramener un bon paquet de photos. Pour la petite histoire, ce sanctuaire est mentionné dans le roman “Les Mémoires d’une Geishas”, qui semble avoir eu un certain succès chez nous.
Dans l’après-midi, c’est un autre quartier que nous avons exploré, hélas un peu rapidement par manque de temps : Gion. Anciennement érigé pour servir de halte aux visiteurs du sanctuaire de Yasaka, c’est sous le signe du rafinement traditionnel qu’il a commencé à se faire connaître, notamment par la présence de nombreuses geishas. C’est toujours le cas aujourd’hui, même si leur nombre tend à baisser avec les années. Gion est ainsi devenu une référence culturelle, voire une icône nostalgique des arts passés. Certaines ruelles sembletn restées dans leur état de l’époque shogunale, si on fait abstraction des câbles reliant les habitations aux pylônes électriques et téléphoniques.
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