Archive pour 2008

Merdiciels : il fallait oser, Sony l’a fait

dimanche 23 mars 2008

Encore une note qui commence par un flash-back, afin d’aborder une news dans la même veine que celle d’hier. Cette fois-ci je vous invite à vous replonger dans le monde tel qu’il était en janvier 2007, lorsque le magazine en ligne Ars Technica avait profité du CES pour sonder Dell sur sa tendance à remplir ses ordinateurs de logiciels inutiles et/ou en version démo quasi-impossibles à désinstaller, ce que les initiés appellent crapware ou encore merdiciels. Sur un ton à moitié sérieux, le représentant du fabricant avait avancé l’idée de faire payer aux clients la somme de 60$ pour leur épargner un tel fléau sur leur machine toute neuve.

L’anecdote n’avait pas fait beaucoup jaser car rien de concret n’en avait découlé, jusqu’à cette semaine où un constructeur a osé franchir la ligne jaune : Sony. Vendredi dernier, PC World titrait innocemment sur une nouvelle idée du géant de l’électronique. “Fresh start”, puisque c’est son nom, était alors une option payante disponible pour certains portables de la gamme Vaio et qui garantissait une machine vierge de tout logiciel superflu, comme l’indique le savoureux tas de jolies périphrases ci-dessous (ctrl-molette pour les utlisateurs de Mac, JMMPP pour les autres) :

Le Fresh Start de Sony

Pas de chance pour Sony, la nouvelle a généré un buzz immédiat et gigantesque, incarné par le titre “Sony hates you” de Engadget. En quelques heures, les sites sociaux et blogs de geeks sont envahis de protestations véhémentes pointant du doigt l’aveu de culpabilité des constructeurs concernant l’installation des merdiciels et revendiquant leur disparition, mais gratuite s’il-vous-plaît-merci-bande-d’escrocs.

Le tsunami est tel qu’à peine quelques heures plus tard, l’option “Fresh start” est retirée du catalogue. Un porte-parole de Sony explique alors que cette fonctionnalité sera maintenant gratuite. Oui mais en y regardant de plus près, on constate qu’elle est réservée à une certaine gamme d’ordinateurs et aux clients ayant payé pour la version Business de Windows Vista… laquelle représente tout de même un surcoût de 100 dollars. Chacun se fera sa propre idée quant à la “gratuité” de la chose.

Cette histoire illustre parfaitement le fait que les crapware sont un sujet à évoquer avec beaucoup de précautions. En effet, il sont l’objet d’un double tirement de couverture entre les éditeurs qui sponsorisent leur installation d’office et les clients passablement énervés qui aimeraient bien s’en débarasser. Faire payer pour leur retrait donne immédiatement à l’acheteur l’impression d’être considéré comme un le dindon de la farce, un pion au milieu d’une entente commerciale douteuse.

Dommage pour Sony, le consommateur est suffisamment ingrat pour ne pas apprécier et risquer de faire ses achats ailleurs. Le client est décidément un roi bien chiant, hein Ken ?

Apple se la joue Microsoft

samedi 22 mars 2008

On se souvient encore de la polémique de l’été 2006 : Microsoft avait annoncé vouloir distribuer Internet Explorer 7 en tant que mise à jour critique de Windows XP, via le logiciel Windows Update. Même si Firefox avait déjà réussi à se faire une jolie place sur le marché des navigateurs web, les cicatrices de la guerre Microsoft-Netscape étaient encore loin d’être refermées. Ce procédé, qu’il fût perfide ou maladroit, ne montrait que trop bien l’inutilité des sanctions subies par Microsoft suite à au procès pour abus de position dominante. Le gouvernement américain l’avait lancé en pointant précisément du doigt l’intégration d’Internet Explorer au système d’exploitation Windows, lui assurant de facto l’adoption d’une énorme partie des utilisateurs de PC.

Apple, qui développe sur son propre navigateur Safari depuis plusieurs années, a l’an dernier décidé d’en faire profiter les utilisateurs de Windows. Jusqu’à maintenant, le logiciel étant en phase de beta-test, il fallait le télécharger et l’installer soi-même. Mais Apple a profité de la finalisation de la version 3.1, mardi dernier, pour en proposer l’installation aux les utilisateurs ayant activé le maintien à jour automatique d’iTunes :

Safari via Windows Update

Comme vous pouvez le voir, Safari y est présenté comme le navigateur le plus rapide et le plus facile à utiliser. On croirait presque entendre un speech de Steve Jobs. Personne ne s’attendait à une manoeuvre aussi audacieuse, qui ne manquera pas de faire des remous (qui ont déjà commencé du côté de Mozilla).

Il faut reconnaître que Safari pour Windows, depuis sa naissance, est un produit ambigu. Apple fait-elle de ce produit une fin en soi afin d’augmenter sa visibilité sur le marché des brouteurs, comme pour QuickTime, ou compte-t-elle sur lui pour amener plus d’utilisateurs vers le Mac, à la façon d’iTunes et de l’iPod ? Quoi qu’il en soit, au fil des mois et des annonces, Apple semble se déshiniber de plus en plus vis-à-vis du monde PC. Après les attaques publicitaires directes, voici que la pomme de Cupertino se met à vouloir retourner les procédés du géant de Redmont contre lui-même.

Reste que le procédé en question est, en effet, très discutable. Apple Software Update, comme son nom l’indique, est un outil de mise à jour, et non de distribution de nouveaux logiciels. Bien sûr, vouloir faire connaître d’autres produits à ses utilisateurs n’est pas un mal en soi, mais alors il faut éviter d’en provoquer l’installation par défaut, autrement dit que sa case ne soit pas déjà cochée. Je suis personnellement de ceux qui pestent régulièrement contre ces petits logiciels qui essayent, au moment de leur installation, de vous fourguer au passage leur toolbar ou autre gadget inutile en exigeant de vous une démarche active pour que ce ne soit pas le cas. J’ai tendance à rapprocher ce genre de manoeuvre des celles utiilisées par les sites web qui profitent de la crédulité des utilisateurs imprudents pour installer des malwares à leur insu.

Le summum de la malveillance aurait été que l’installeur en question fasse de Safari le navigateur par défaut, ce qui semble pas être le cas. Le pire est donc évité, mais il n’empêche qu’Apple prend ici un risque, surtout en ces temps où la paranoïa gagne peu à peu du terrain dans le monde troublé du PC sous Windows.

Ceci m’offre d’ailleurs une jolie transition vers une autre news, dont je vous ferai part demain.

La dure vie de bloggeur bidouilleur

vendredi 21 mars 2008

Ces derniers jours, j’étais en train de me demander si j’allais appliquer une des recommandations parmi les plus judicieuses à propos du bloggage, à savoir que si on ne poste rien depuis un bout de temps, alors mieux vaut se rattrapper en produisant un contenu solide que de s’aplatir en excuses bidon genre “j’ai pas eu le temps d’écrire car je garde le sac de la demi-soeur de mon chien qui vient d’entrer en hôpital psychiatrique et que ses ondes négatives faisaient planter mon ordinateur”.

La question est donc la suivante : est-ce que je dois vous pondre un super-billet pour me faire pardonner de cette semaine entière sans blogger ? Une semaine, ce n’est pas vraiment très long, il ne faut pas exagérer. Donc pourquoi me prendre la tête pour si peu ? Je ne pense donc pas être tenu à faire l’effort de chercher à être intéressant. Par contre, ça veut dire que je vais quand même avoir besoin d’une mauvaise excuse.

Alors, alors, qu’ai-je sous la main ? Ah oui, tiens, figurez-vous que je viens de mettre à jour WordPress, le logiciel qui me permet de poster toutes ces bêtises dont je vous régale tous les j… euh tous les quelques jours. Et ce n’était pas une petite update de rien du tout, hein, je suis passé de la version 2.0 à la 2.3. Oui, ça a représenté pas mal de boulot. En tout cas plus que je ne l’avais prévu en téléchargeant le logiciel, avant-hier matin. WordPress est-il donc si difficile à installer ? Non. Il est même très facile de le faire fonctionner, et même de le mettre à jour.

Sauf quand on a tendance à tout bidouiller un peu n’importe comment. Mine de rien, ma précédente grosse évolution (de la version 1.5 à la 2.0) remontait à il y a tout juste deux ans, et pendant ce temps j’ai eu l’occasion de changer pas mal de petites choses à mon blog. Même si ces dernières ne sautent pas aux yeux des autres que moi, mes modifications successives ont impacté plusieurs fichiers que je ne suis normalement pas censé modifier, car remplacés lors des mises à jour. Pour conserver mes améliorations personnelles, il fallait donc partir à la pêche aux lignes de code modifiées dans chacun de ces fichiers, afin de les répercuter dans ceux de la nouvelle version. Un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin, sauf que là il s’agit de… plusieurs aiguilles !

Bref, ce fut une petite aventure à elle toute seule, cette upgrade. Mais heureusement, à présent tout fonctionne bien, comme en atteste le tableau de bord intégré du logiciel :

WordPress 2.3

Mission accomplie : la mise à jour est terminée et je peux commencer à explorer les nouvelles capacités de cette version-ci. Je ne vous garantis pas que vous en verrez beaucoup vous-mêmes, étant donné que d’une manière générale je suis contre les effets d’animation, les widgets et autres fanfreluches qui ne font que consommer inutilement des ressources machine. La prétention de ce blog est de vous entretenir un peu sur l’actualité technologique (au milieu de geekeries et autres digressions, il est vrai), pas de servir de vitrine ou de laboratoire d’expérimentation technoïdes.

Voilà précisément ce que j’étais en train de penser en continuant à explorer la page dont est issue l’image ci-dessus, juste avant que ne tombe sur une autre petite zone de texte, sur la gauche :

WordPress 2.5

Aaargh, voilà bien le côté sombre de l’informatique : à peine avez-vous mis en place un logiciel, avec reprise des données et des améliorations personnelles à la clé, que celui-ci est déjà obsolète. Je suis sûr qu’ils ont fait exprès de la sortir pile maintenant, juste pour me faire savourer un peu d’ironie.

Heureusement, en passant de la 2.0 à la 2.3, j’ai eu la bonne idée (ahem) de faire les choses comme il faut. J’ai rassemblé toutes les fonctions que j’avais ajoutées ou altérées dans un nouveau fichier qui restera lui-même ad vitam eternam, rendant les futures updates beaucoup plus faciles. Ce qui ne m’empêchera pas d’attendre un peu avant de passer à la 2.5, soit dit en passant. Entre les “early adopters”, aussi connus sous l’appelation “beta-testeurs bénévoles”, et ceux qui préfèrent voir les autres essuyer les plâtres des nouveaux produits, j’ai choisi mon camp depuis longtemps…

Les métadonnées en image

mercredi 12 mars 2008

Il y a un peu plus de trois ans (déjà !), dans la chronique bi-mensuelle que je tenais sur mon site web, je profitais de la sortie de la version 10.4 de Mac OS X pour parler à mes lecteurs de l’intérêt de ce qu’on appelle “métadonnées”. J’encourage vivement quiconque ne sachant pas de quoi il s’agit à lire ce petit texte (ou alors l’article de Wikipédia, nettement plus complet), car c’est une technique qui a vraiment le vent en poupe.

Dans ma chronique, j’en exposais les avantages mais également le principal inconvénient : la combinaison de l’indexage des métadonnées et du moteur de recherche idoine permet certes de retrouver très rapidement des fichiers par leur contenu, mais inocule la tendance à ne plus organiser ses fichiers, et donc à laisser son disque dur en désordre.

Cette note n’a pas pour ambition de revenir dans le détail sur ce problème, mais juste vous faire part d’une image que j’ai trouvée sur Flickr et qui en est une bonne illustration par l’extrême :

Thanks Spotlight !

Gardez à l’esprit que les métadonnées sont un excellent outil, mais pas une solution à elles toutes seules !

Encarta, c’est plus geek que toi (?)

samedi 8 mars 2008

Aujourd’hui, j’ai découvert un truc de chez Microsoft que j’ai instantanément qualifié de bonne idée. Non non, je ne plaisante pas. De quoi s’agit-il donc ? Vous savez probablement déjà que le pisseur de code producteur de logiciels édite et maintient également une encyclopédie, qui répond au nom d’Encarta. Eh bien chez Microsoft, ils ont réalisé un robot-tchatteur qui permet d’interroger cette base de connaissances via MSN Messenger !

Très simple d’utilisation, il suffit de l’ajouter à votre liste de contacts et lui poser des questions, comme à un copain. N’hésitez pas à l’essayer, l’adresse à utiliser étant encarta@botmetro.net pour la version US et fr.encarta@botmetro.net pour les francophones.

Sérieusement, voilà une utilisation originale et intéressante d’un logiciel de messagerie instantanée. D’accord l’encyclopédie est disponible gratuitement sur le net, d’accord le tchat c’est limité au texte alors qu’un site web est multimédia, d’accord une recherche par mots-clés bien choisis est plus efficace qu’une question syntaxiquement correcte, mais bon, je trouve quand même l’idée sympa, surtout si on a un petit truc tout simple à trouver.

J’ai déjà eu l’occasion d’essayer quelques “chatbots” ces dernières années (mon préféré restant AliceBot), et force est de constater que celui made in Billou est fonctionnel, bien qu’un peu limité :

Celeri : test
Encarta : I'm right here.
Celeri : hello
Encarta : Oh hi! How's it going?
Celeri : well, fine, and you ?
Encarta : I'm doing great, thanks!
Celeri : so you are a robot ?
Encarta : Correct. I am a robot.
I hate to ask but I'm curious... Are you male or female?
Celeri : does it really matter ?
Encarta : Let's try looking in Encarta. =>
Celeri : haha.
Encarta : What's so funny? :-D
Celeri : your answer
Encarta : I don't understand this fully enough to say anything smart about it...
Celeri : maybe you need an upgrade...?
Encarta : I don't know how to answer that.
Celeri : so here is your limit, it seems.
Encarta : That's interesting that you should say that, but I don't think I can answer.
Celeri : do you have another question to ask me ?
Encarta : Here are some questions you can ask me:
* What is the population of South Korea?
* Where was Leonardo da Vinci born?
* What is a cello?
Celeri : how old is Bill Gates ?
Encarta : Bill Gates is 53 years old (born in 1955).
I can't show you the results since you don't have the Encarta application open. Type "Invite me" to open it.
Celeri : what is the difference between a pigeon ?
Encarta : I am sorry, I couldn't find any definition or article relevant to this subject. Please try asking me another way, or type "?" to see examples of questions I can answer.


Un peu plus tard, par contre, la machine m’a vraiment bluffé. J’avais continué à lui débiter tout plein de questions stupides ou inutiles quand, à court d’idées, je lui ai écrit ce qui était marqué sur mon T-shirt de geek :

Celeri : all your base are belong to us
Encarta : Someone set up us the bomb.
Celeri : ... what you say !
Encarta : You have no chance to survive make your time.
HA HA HA HA...
Celeri : I think I love you.
Encarta : Hey, I love you too!
I do enjoy the conversation, but what I'm really here for is to help you learn new things. If you ever wondered how old Albert Einstein would be today, I can answer that!


Je pense que ceux qui connaissent le fameux “All your base” auront souri devant ce passage. Les autres pourront toujours aller compléter leur culture, mais ne riront sans doute pas cette fois-ci. En tout cas la preuve est faite : chez Microsoft, il y a bel et bien des geeks.

Par contre, quel dommage que ma seconde allusion n’ait pas fait tilter les octets de cette encyclopédie robotisée :

Celeri : how much wood would a woodchuck chuck if a woodchuck could chuck wood ?
Encarta : I don't know how to answer that.
Celeri : maybe you could get an advice from Guybrush Threepwood ?
Encarta : I don't think I know Guybrush Threepwood. Let's try an Encarta search. =>
I can't show you the results since you don't have the Encarta application open. Type "Invite me" to open it.
Celeri : oh, shut up.
Encarta : That's not very nice...
Celeri : au revoir.


Voilà : non seulement elle n’a pas compris, mais en plus elle fait la gueule. Si si, je vous jure, elle n’a même pas répondu à mes sincères salutations. Peuh. Allez, encore un peu moins de logique et de responsabilités, et elle sera prête à s’inscrire sur Meetic.

Verdict : Encarta est une encyclopédie prometteuse mais encore perfectible. Parole de geek.

La chaîne de laisse-poire

jeudi 6 mars 2008

Une pratique, qui n’est cependant pas nouvelle, a tendance à se généraliser sur les blogs depuis plusieurs mois : la chaîne. Une “chaîne” fonctionne de la façon suivante :
– en tant que bloggeur, vous recevez une invitation à réaliser un “défi”, comme par exemple répondre à des questions plus ou moins intimes, piocher une phrase au hasard dans votre livre de chevet, dessiner un mouton, vous enregistrer en train de roter, etc. ;
– vous réalisez une note pour montrer que vous êtes cap’ de réaliser le défi en question, puis vous prévenez le bloggeur qui vous a défié ;
– vous faites suivre la chaîne en la transmettant à d’autres bloggeurs.

À noter que lorsqu’on reçoit une chaîne, on appelle parfois ça être “taggé”, en référence au fait que les anglophones, lorsqu’ils jouent à chat, ne disent pas “chat”, mais “tag”. Certains pensent que ce système a été inventé pour augmenter son pagerank, et donc son classement dans Google, ce qui me semble assez probable.

Cela fait maintenant un peu plus de trois ans (déjà…) que je sévis sur ce blog, et je viens tout juste d’être taggé. Il fallait bien que ça finisse par m’arriver.

Alors, de quelle chaîne s’agit-il ? Elle est toute jeune, apparemment, puisque j’en suis un maillon de niveau 6. Elle a pour origine le blog de Ciloubidouille et m’est arrivée via TiteMaud, que je ne remercie pas.

Le défi, pour ce que j’en ai compris, consiste à se fourrer quelque chose dans la bouche, et de se prendre en photo. Wow. Normalement, j’aurais dû laisser glisser la chose vers les oubliettes, mais j’ai néanmoins décidé d’en suivre le premier objectif, à savoir réaliser le défi. Pourquoi ? Il se trouve que cette chaîne-ci ne se prend pas vraiment au sérieux… et que j’ai peut-être au fond de moi le désir d’être une star, la preuve :

Celeri la star

Voilà. En revanche, je ne respecterai pas la deuxième clause du contrat, à savoir celle de faire suivre la chose à d’autres. Cette branche de chaîne (gag : branche de chêne. hahaha.) mourra donc avec moi. Question de principe, vu que j’aime pas me prendre en photo je n’aime pas les chaînes, bien entendu… Hum, bon, OK, c’est aussi parce que je ne vois pas à qui la refiler, les bloggeurs se manifestant régulièrement ici étant trop rares.

A la limite, si vous êtes un bloggeur, que vous aimez bien le Grain de Celeri et que ça vous amuse de faire l’andouille avec votre appareil photo, vous pouvez toujours prolonger la vie de la branche de Celeri. Et pour montrer votre solidarité avec ma répugnance de ces chaînes, mettez plein de jeux de mots pourris dans votre note !

IE8 respectueux des standards par défaut

mardi 4 mars 2008

We’ve decided that IE8 will, by default, interpret web content in the most standards compliant way it can. This decision is a change from what we’ve posted previously.

Intéressante surprise que cette petite annonce publiée sur le blog officiel d’Internet Explorer : Microsoft affirme que la prochaine version de son navigateur vera ses réglage par défaut privilégier les standards du web. Quand on connaît la tendance habituelle du mastodonte de Redmont, on s’y reprend à deux fois (voire trois) pour être sûr d’avoir bien lu.

Une fois la surprise passée se pose la question : d’où peut bien venir une telle décision ?

Du récent changement stratégique vers l’ouverture, même que tout le monde sait que c’est bidon ?

De la nouvelle grosse amende infligée par la commission européenne pour refus d’obtempérer aux injonctions anti-monopole ?

A la part de marché de Firefox qui n’arrête pas de grignoter celle d’Internet Explorer ?

Hmm… Probablement un peu des trois. Mais je ne résiste pas à la tentation d’y ajouter celle-ci, qui parle d’elle-même :

Test Acid2 - Internet Explorer 7

Qu’est-ce donc que cette horreur ? Eh bien c’est la façon dont la version actuelle (7.0) affiche le test Acid2, qui permet d’évaluer la façon dont les navigateurs respectent les standards du web. Avouez que c’est VRAIMENT pas joli.

Ce résultat fait bien rire (ou grincer des dents, selon les cas) depuis la sortie d’IE7, dans la mesure où ses concepteurs avaient promis un bon support des standards. Pour information, le rendu normal est le suivant (ici affiché via Safari 3.0.4) :

Test Acid2 - Safari 3

Note2be : fermera ? fermera pas ?

lundi 3 mars 2008

Note2be, vous en avez forcément entendu parler : profitant du trouble semé par les préconisations du rapport Attali à propos de l’évaluation des professeurs fin janvier dernier, il permet aux élèves de noter leurs professeurs. Théoriquement. Car en fait, cettre phrase est, en pratique, totalement fausse.

D’une part, n’importe qui peut s’inscrire, la vérification de l’identité est inexistante (même l’adresse eMail, tant qu’elle contient un ‘@’ est considérée comme valide, et sans message de validation à la clé). Ainsi, les professeurs eux-mêmes, les parents d’élèves, ou tout autre quidam peut donner son point de vue et des notes, sans contrôle. D’autre part, même en tant qu’élève, on peut noter absolument n’importe quel prof, y compris un ne faisant pas partie du parcours scolaire qu’on a déclaré au moment de l’inscription. Et enfin, les incohérence dans les notes ne donnent lieu à aucune correction, ni interrogation.

Vous l’aurez compris, Note2be, c’est du grand n’importe quoi. La liberté est totale, et par conséquent, la crédibilité des notes est nulle. Quel crédit peut-on accorder à un site qui n’effectue pas le moindre contrôle, ni des notes, ni des identités ?

C’est normalement aujourd’hui même que devrait être rendue la décision de justice décidant des évenutuelles sanctions à l’égard des créateurs du site, suite à une plainte déposée par le SNES il y a de cela trois semaines. Le syndicat des enseignants peste contre la stigmatisation des professeurs, qui avalent déjà bien assez de couloeuvres de la part de leur hiérarchie et de celles des parents d’élèves. Les créateurs du site, en toute logique, revendiquent la liberté d’expression.

Un élève est-il à même de noter ses enseignants ? Question qui porte à débat. Personnellement, j’aurais tendance à penser que non : pour moi, le pouvoir d’évaluer doit être accompagné d’une reconnaissance de cette faculté d’évaluer. Ainsi, les professeurs sont normalement notés par des inspecteurs de leur académie. En entreprise, qui accepterait d’être évalué par ses subalternes ? Et les parents, quel crédit accorderaient-ils aux notes que leur donneraient leurs enfants ?

Dans les milieux où la hiérarchie n’est pas claire, comme par exemple la communauté scientifique, on accepte alors le jugement des pairs, à condition qu’ils soient plusieurs. Mais là encore, il y a une reconnaissance nécessaire du pouvoir de juger.

En ce qui me concerne, il n’y a qu’une seule structure dans laquelle j’ai pu noter mes enseignants, c’était en cycle ingénieur. Mais cette évaluation était très encadrée : des cases à cocher, éventuellement de commentaires personnels, mais ça ne sortait pas de l’école, et même les professeurs ne pouvaient pas y avoir accès. C’était clairement la direction de l’école qui évaluait, en utilisant pour cela un pouvoir de délégation auprès des élèves.

Une question importante se pose : Note2be est-il un site vraiment légal ? La rubrique “données personnelles” mentionnne un enregistrement à la CNIL (pour rappel, un dépôt à la CNIL est obligatoire pour toute base de données contenant des noms), mais pas de numéro de dossier… Et personnellement, j’imagine assez mal les responsables de cette institution donner leur aval à une telle base de données. Cela dit, on connait leur surcharge chronique dûe à leur criant manque de moyens.

En attendant la réponse de la justice, j’aurais tendance à penser que Note2be n’est rien d’autre qu’une vaste bêtise, qui aura son heure de gloire durant quelques temps, et qui finira aux oubliettes avant la fin de l’année. Pour la bonne et simple raison que ça ne dépassera jamais le stade du simple délire de gosses, le contenu du site n’ayant aucune légitimité statistique. D’ailleurs, quand on parcourt les forums, on voit tout de suite de quoi il retourne : le soupçon est permanent entre les membres, et tout le monde s’accuse d’être de l’autre bord…

[Edit / 13h45] : Ca y est, le juge a rendu son verdict. Les auteurs du site peuvent laisser ce dernier en ligne, mais doivent en retirer tous les noms de professeurs. Il a en effet été retenu que la présence de publicité faisait de Note2be un site marchand, lequel ne peut dès lors se prétendre espace d’expression. Cette décision lui fait du perdre tout l’intérêt et le condamne à n’être guère plus qu’un forum parmi tant d’autres sur le net…

(Bat + Ama) x teur

vendredi 29 février 2008

Depuis le jour où, en tripotant les synthétiseurs de mon paternel, j’ai activé un kit de batterie sur un clavier-maître, j’ai ressenti l’envie de jouer des percussions. C’était il y a de ça une petite dizaine d’années maintenant, et il a fallu attendre jusqu’à récemment pour que je m’y mette un peu sérieusement.

“Un peu”, car il n’est pas question pour moi de faire comme tout vrai batteur risque de vous conseiller de faire : prendre des cours avec un professionnel et acheter le même kit que lui pour réviser à la maison. Pour moi, ça coince un peu : un vrai kit de batterie, c’est cher, ça prend beaucoup de place et ça fait pester les voisins à cause du bruit. Et pour ce qui est des cours, j’ai tendance à préférer la méthode geek, qui consiste à se débrouiller pour apprendre tout seul. L’idée étant non pas de refuser tout enseignement extérieur, mais surtout de voir jusqu’où on peut aller sans lire de mode d’emploi.

J’ai ainsi continué à faire joujou avec des percussions électronique sur clavier de piano, de temps en temps. Croyez-le ou non, mais on s’amuse bien quand même. Ca n’a clairement rien à voir avec le feeling des baguettes, mais on arrive à des résultats intéressants, même si c’est vite fatigant pour les doigts car les claviers de pianos n’ont pas du tout été pensés pour un tel usage.

Un jour, il y a de cela un an et demi environ, j’ai découvert que certains fabricants de synthétiseurs comme Roland, Yamaha ou Alesis vendaient des kits de batterie électroniques. De loin, ça ressemble à des vrais kits, sauf que les “caisses”, les “toms” et les “cymbales” sont ici remplacées par des “pads” ressemblants plus ou moins à des vrais, mais qui ne font qu’un léger bruit quand on les tape. Une fois le synthétiseur intégré à l’ensemble allumé, c’est lui qui se charge de générer les sons correspondants à ce qu’on a frappé.

Les avantages de ces instruments sont multiples. Déjà, selon la richesse des banques de sons en mémoire du synthétiseur, on peut choisir des sonorités différentes avec juste quelques boutons. Ensuite, on peut jouer dans un casque, ce qui réduit considérablement les nuisances sonores. De plus, ils disposent généralement d’une entrée audio, permettant de jouer par-dessus les morceaux de son choix provenant, par exemple, d’un ordinateur ou d’un baladeur MP3. Enfin, le résultat étant émis en sortie audio, on peut facilement enregistrer ses prouesses pour les réécouter plus tard et faire des montages.

Evidemment, les inconvénients existent et doivent être pris en considération. Premièrement, on n’aura jamais le “feeling” d’une vraie batterie, notamment au niveau du toucher : la plupart des pads sont en caoutchouc qui ne ressemble en rien à la peau tendue d’une caisse claire ou le métal d’une cymbale, même si les (chers, donc rares) pads élaborés en peau à maille s’en approchent beaucoup. D’autre part, la modularité des modules varie beaucoup d’un kit à l’autre, mais ne peut pas rivaliser avec celle qui consiste à rajouter un élément à son kit acoustique. Certains kits électroniques peuvent gérer des modules additionnels, mais dans la limite de ce que le synthétiseur est prévu pour savoir gérer. Enfin, si pouvoir jouer dans un casque est un avantage, jouer tout fort avec un kit électronique impose de disposer d’un ensemble de haut-parleurs de bonne qualité, car les percussions couvrent un spectre de fréquences très large et avec de fortes dynamiques.

Personnellement, dans mon petit appartement de banlieue parisienne, avec des voisins avec un bébé au-dessus, et un magasin au-dessous, vous comprenez que je ne pouvais envisager qu’un kit électronique. Bon, d’accord, mais lequel ? Ayant déjà pu faire joujou avec quelques synthétiseurs (au hasard : Roland, Yamaha, Alesis… mais aussi Kawai et Korg), j’étais déjà convaincu par la qualité des sons des instruments Roland, et je lorgnais sur leurs kits TD3, TD9 et TD12, mais ce sont tous des kits aux dimensions imposantes qui auraient pris le quart de mon salon à eux tout seuls. En plus ils sont respectivement à plus de 1000, 2000 et 3000 euros, ce qui est plutôt conséquent pour un débutant comme moi.

C’est là qu’intervient alors le HD-1, un produit tout récent, sorti en septembre dernier. Il s’agit d’un kit spécialement prévu pour ceux qui veulent découvrir la batterie mais manquent de place. Il n’est pas très économique (700 euros), mais on ne peut pas non plus rêver d’un équipement de qualité correcte à vil prix… J’ai donc mis la main au portefeuille et me suis fait livrer la chose dès qu’elle fut disponible.

Si j’ai décidé d’en parler dans ce blog, c’est principalement parce que je n’ai pu jusqu’ici trouver presque aucun avis qui ait l’air objectif sur cet instrument. Des “beurk, la HD-1 c’est complètement naze, il manque des pads et les pédales sont grave moches” et des “trop fort la HD-1, c’est le top du top pour débuter, je reçois la mienne la semaine prochaine”, ça on en trouve. Mais des opinions construites et détaillées sur la bête, aucune. J’aurais pourtant bien aimé voir des avis sur le rendu sonore, la qualité de pads et la facilité de prise en main pour un néophyte. Alors voilà, cinq mois après m’être lancé dans l’inconnu, mes découvertes.

Tout d’abord, l’installation. Je m’attendais à voir sortir plusieurs grosses boîtes du camion, et c’est finalement une seule boîte, certes grande mais assez plate qui contient le tout. Etonnant. Dedans se trouve, en plus d’une notice papier, un DVD de présentation et de prise en main, qui explique aussi le montage et donne des recommandations utiles. L’ensemble est opérationnel en une petite demi-heure, sans peine et sans utiliser de matériel autre que ce qui est livré. Bon point.

Une fois la chose allumée, on éprouve là aussi une impression de facilité : les options du synthétiseur sont limitées mais la petite dizaine de boutons sont pratiques et accessibles. C’est vraiment très “plug and play”. Pour autant qu’un amateur débutant comme puisse en juger, les sons sont de très bonne qualité, même si les kits réellement intéressants sont peu nombreux :

    – 1 (acoustique) : passe-partout mais rend bien à l’oreille, même si la caisse claire a un harmonique en “ré” qui peut parfois devenir un peu irritant ;

    – 1bis (acoustique-jazz) : la caisse-claire est ici plus “fermée” et les toms sont plus profonds ;

    – 2 (rock) : sympa, même si la caisse-claire et les toms cachent un peu tout le reste par leur puissance sonore ;

    – 2bis (rock + double kick) : idem mais avec kick au lieu de pédale charleston, lequel reste ouvert ;

    – 3 (percussions) : ressemble au kit jazz mais les toms sont remplacés par des percussions plus exotiques ;

    – 3bis (percussions-ethnic) : des sons assez bizarres et difficiles à décrire, réservés à des circonstances que je peine à définir…

    – 4 (electronic) : les sons des boites à rythmes “vintage” ont grandement contribué à la renommée de Roland, et celle-ci sonne ma foi assez bien, même si je ne l’utilise presque jamais ;

    – 4bis (dance-hip hop) : l’autre kit électro, très sympa même si la cymbale “ride” est un peu trop bizarre pour être vraiment utilisable ;

    – 5 (voices) : uniquement des sons de voix… curiosité originale, voire amusante, mais ça s’arrête là ;

    – 5bis (robotic) : des sons qui sonnent très “ferraille”… peut-être pour le rock très underground ou certains morceaux genre Kraftwerk.

Ce que j’apprécie tout particulièrement avec le HD-1, c’est la grande sensibilité des pads. Non seulement l’éventail de vélocités dépend de la force de frappe, mais également de la zone du pad qu’on frappe. Qui plus est, la plupart des pads changent de sonorité en fonction de la force de frappe, ce qui permet de faire de très jolis effets de variation. Enfin, la pédale de charleston est à elle toute seule un petit bijou. Pour les connaisseurs, elle sait gérer :
– le charleston ouvert par coup de baguette
– le charleston fermé par coup de baguette
– le charleston semi-ouvert (ou semi-fermé, comme vous voulez) par coup de baguette
– le charleston ouvert par impulsion sur la pédale
– le charleston fermé par appui fort sur la pédale
– le charleston semi-fermé par appui léger sur la pédale
…et chacune de ces actions a sa propre sonorité ! Je suis sûr que la majorité des autres modèles savent en faire autant, mais une telle granularité dans une entrée de gamme me semble fort appréciable.

Concernant le bruit émis par la frappe des pads, il me semble assez peu élevé, même si je n’ai pas pu essayer d’autres kits électroniques. Les cymbales et les toms sont clairement les plus bruyants, ensuite viennent les pédales, et enfin la caisse en peau maillée, presque inaudible. Un grand bravo concernant le toucher de cette dernière, en passant, qui est particulièrement agréable et permet d’utiliser l’effet de rebond de manière très naturelle et intuitive. Cet effet est également présent sur les autres pads, mais plus délicat à appréhender. Enfin, les pédales, qui semblent être l’objet des critiques les plus virulentes de la part des batteurs confirmés, j’ai tendance à les trouver un poil glissantes, et celle de gauche me semble devoir être appuyée un chouïa trop fort pour fermer complètement le charleston.

Passons maintenant à la modularité de l’ensemble. Inutile d’espérer ajouter le moindre pad à l’ensemble, tout est figé autour d’un double socle en alluminium et aucun fil n’est prévu pour l’adjonction du moindre module. Le HD-1 me semble être à la batterie électronique ce que l’iMac d’Apple est à la micro-informatique : du matériel de bonne qualité, mais tout-en-un impossible à modifier… tout en restant tout de même ouverte. Elle dispose en effet de deux sorties audio au format jack 3.5″ et d’une entrée au même format pour y brancher un baladeur ou toute autre source. Enfin, on y trouve également une prise MIDI, qui permet de piloter d’autres équipements, du simple expandeur au synthétiseur complet en passant par la boîte à rythmes spécialisées. Pas de grosse subtilité, en revanche, c’est de la norme MIDI-1 la plus standard. Les subtilités propres aux pads comme la variation de timbre en fonction de la force de frappe ne sont donc pas disponibles, mais là, de toute façon, on sort du cadre de l’interopérabilité classique et je doute que les kits plus chers sachent le faire. J’ai fait quelques essais de jeu sur mes autres équipements, et notamment la boîte à rythmes “Dr Rythm” de Roland et ses 128 kits (visible ci-dessous, au sommet de l’empilement à gauche), et ça marche sans problème, avec une bonne prise en compte des vélocité et des instruments selon la norme General MIDI.

Roland HD-1

Bref, jusqu’ici je suis assez satisfait de cet appareil. Même s’il n’est pas donné et qu’il dispose de trop peu de kits réellement intéressants, l’humble amateur autodidacte que je suis ne regrette pas son acquisition et s’amuse beaucoup avec. A ceux qui seraient intéressés par un tel instrument, je conseille de l’essayer avant de l’acheter, si possible, surtout si vous vous y connaissez déjà bien en batterie.

GPSP

vendredi 22 février 2008

Ah, il se sera fait attendre, le module GPS pour la console PSP de Sony ! Depuis sa première annonce au cours du salon E3 en mai 2004, les sites consacrés à l’électronique ont bien dû titrer au moins une news par mois à propos de ce bidule. Et parfois même beaucoup plus : Engadget retourne plus de trois cent mille pages à lui tout seul…

Bon ben ça y est, le fameux “GPSP” est sorti aujourd’hui au Japon, donc il ne devrait plus trop tarder sous nos latitudes. En tout les cas, la chose existe. Dommage, on ne va plus pouvoir charrier les possesseurs de PlayStation Portable qui ont été obligés de se passer des avantages d’un GPS pendant des années juste à cause des ragnagnas de Sony.

Mais au fait, pourquoi tant de retard pour un simple module de navigation, pourtant basé sur des technologies maîtrisées depuis belle lurette, et sur une console qui n’est est déjà loin d’être toute nouvelle ? Certaines rumeurs avaient déjà rapporté que les problèmes venaient principalement de la partie logicielle, qui en plus du mode de guidage standard, est censée s’intégrer aux jeux de la console. Il semblerait que dans son zèle à faire de la PSP une machine à tout faire, le module GPS ait tendance à devenir un poil “invasif”, ce qui engendrerait des situations perturbantes pour le joueur. Mais ce ne sont que des ragots, hein, bien évidemment.

Ci-dessous, une capture d’écran exclusive reçue de la part d’une source qui tient à rester anonyme. Pour des raisons relatives à ma sécurité personnelle, je n’avais pas osé la publier jusqu’au jour de la sortie officielle. Aucun doute, le GPS dans la PSP, ça va faire un carton.

GPSP